Sobre, toujours vigilant,
Protégeant ce que j’exprime le mieux,
Je me tiens, sentinelle, à la porte
De la sainte conscience,
Barrant la porte à toute pensée
Qui invoquerait le manque ou l'excès,
Je suis satisfait, en sécurité derrière les murs
De ma sainte conscience.
Originaire de l'abri secret de Dieu,
Je ne peux posséder aucune autre demeure.
Les rêves de l’Éden ne procurent pas la félicité
D’une sainte conscience.
Mais même si je semble faiblir
Et que j’accepte l’illusion,
La prière et le jeûne me ramènent
A la sainte conscience.