Durant mon enfance, Dieu m'était présenté comme quelqu'un qui punit et envoie en enfer tous ceux qui ne se conforment pas aux exigences divines. J'aimais la Bible et j'apprenais les histoires de Moïse, de David, des prophètes, de Christ Jésus et de ses disciples, mais il y avait bien des choses que je ne comprenais pas dans les Écritures. J'avais peur de Dieu, de l'éternité, ainsi que du monde qui m'entourait. Pour toutes ces raisons, j'avais une piètre opinion de moi-même.
Après avoir obtenu mon baccalauréat et commencé mes études à l'université, je cessai d'aller à l'église, ne voulant plus me sentir impliquée dans une organisation religieuse. Je me mis à la recherche d'une religion ou d'une philosophie qui soit en accord avec l'idée que je me faisais de Dieu et avec mon profond désir d'aider les autres. Pendant un certain nombre d'années, je lus beaucoup de livres sur les sujets les plus divers. Aucun d'eux ne me fournit la réponse que je cherchais.
Au cours de mes années d'université, je fis la connaissance d'un homme d'un autre pays et aussi d'une autre culture. Nous nous sommes mariés et nous avons eu quatre enfants. J'ai passé un certain nombre de ces années profondément découragée, et mon réveil, le matin, était souvent dominé par la crainte du jour nouveau qui commençait. Mes deux aînées allèrent en Asie, dont mon mari était originaire, pour suivre leurs études. Après la naissance de la plus jeune, je me rendis à nouveau dans ce pays. C'est là-bas que quelqu'un que j'avais rencontré au cours d'un précédent voyage me donna un exemplaire de Science et Santé de Mary Baker Eddy.
Lorsque je commençai à lire cet ouvrage, je sus que ma période de recherches était terminée. Ce que je savais être vrai dans le fond de mon cœur, je l'avais enfin trouvé, écrit noir sur blanc. Je lus ce livre d'un bout à l'autre. Puis je lus tout ce que je pouvais trouver sur la vie de Mary Baker Eddy et sur sa mission. J'assistai à mon premier service de la Science Chrétienne, pleine de reconnaissance envers Dieu pour avoir trouvé cette « perle de grand prix ».
De retour aux États-Unis après ma visite en Asie, J'entrepris d'assister régulièrement aux services d'une filiale de l'Église du Christ, Scientiste, et j'y inscrivis mes deux filles les plus jeunes à l'école du dimanche.
Finalement, mon mari me quitta, emmenant ces deux fillettes avec lui dans son pays d'origine. Ce fut un choc pour moi, le jour où, en rentrant à la maison, je m'aperçus qu'elles étaient parties; mais je réussis à lui pardonner. Une certaine compréhension de Dieu me réconforta et me soutint. J'essayai, mais en vain, de faire revenir mes enfants. Bientôt, je me rendis compte qu'il me fallait faire confiance à la tendre sollicitude de Dieu.
Par la suite, je fis la connaissance d'un Scientiste Chrétien; nous nous sommes mariés et, pendant un certain nombre d'années, j'ai élevé ses trois enfants issus d'un premier mariage. Il y eut bien des problèmes à résoudre; mais je reçus l'aide de Dieu. Maintenant, je m'entends très bien avec ces enfants de mon mari, qui sont devenus adultes et ont une vie indépendante.
Au cours des années où mes filles étaient loin de moi, je m'accrochais fermement à la promesse merveilleuse que contient l'ordre divin (Ésaïe 43:6): « Fais venir mes fils des pays lointains, et mes filles de l'extrémité de la terre. » A l'heure où j'écris, mes quatre filles vivent ici, et l'une d'entre elles est mariée et a un petit garçon. Comme Job, j'ai l'impression de posséder maintenant davantage qu'au départ.
Il y eut beaucoup de progrès dans mon existence grâce à mon étude de la Science Chrétienne. Il me fut possible de vaincre ma peur des voyages en sachant que Dieu remplit tout l'espace, qu'Il est présent partout et toujours. J'ai également surmonté ma crainte de chanter en présence d'un auditoire. Le chant m'a fourni un merveilleux moyen d'exprimer l'amour de Dieu et d'apporter Son message de guérison aux personnes présentes. Un grand nombre de mes compositions m'ont été inspirées par mon étude de la Bible et des écrits de Mary Baker Eddy. En outre, j'ai pu compléter mes études universitaires, commencées bien des années plus tôt.
Au fil des ans, il y eut de nombreuses guérisons, celle d'une tumeur sur mon visage, par exemple. Il y a quelques années, une petite excroissance près de l'œil grossit et devint très laide à voir. Je la dissimulais sous le maquillage. Un jour que je lui rendais visite, une de mes filles fit des remarques à ce sujet. Je me rappelle lui avoir répondu: « Ce n'est pas permanent ! » Cela me réveilla. Je compris que je n'avais pas été assez vigilante, que je n'avais pas assez travaillé pour ce problème.
De retour à la maison, je me mis à prier, reconnaissante de ce que Dieu était la seule cause, le seul Créateur, et que Sa création spirituelle était complète et parfaite. Peu de temps après, l'excroissance tomba; elle n'est jamais revenue. Je continue à être reconnaissante envers Dieu pour cette guérison, ainsi que pour celles dont ont bénéficié mes filles.
Je me suis rendu compte qu'en nous consacrant intensément aux enseignements de la Bible et des écrits de Mary Baker Eddy, nous recevons d'abondantes bénédictions et ceux que nous rencontrons sont aussi bénis. « Grâces soient rendues à Dieu pour son don ineffable ! » (II Cor. 9:15) dans ma vie.
Athens (Géorgie), U.S.A.
