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L’amour maternel

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 1990

The Christian Science Monitor


De tout ce que nous pouvons ressentir dans la vie, il n’est rien qui donne une meilleure idée de la nature de Dieu que l’amour maternel. Sur terre, rien ne ressemble à cet amour. Qu’il soit exprimé par un homme, une femme ou même par un enfant, ce désir de protéger, de nourrir trouve un écho dans les profondeurs du cœur humain. Les qualités de l’amour maternal — comme la pureté, la bonté, la tendresse, l’abnégation de soi, le sacrifice de soi — transcendent l’humain et s’approchent du divin. Cet amour nous fait entrevoir l’Amour divin, notre Père-Mère Dieu.

Et pourtant, même l’affection d’une mère doit être régénérée. Humainement, cette affection semble vulnérable. Elle peut se déformer pour devenir étouffante et possessive. Elle peut déchirer le cœur, notamment lorsque des parents souffrent de voir leurs enfants s’engager dans la mauvaise voie. Elle peut même provoquer un sentiment d’inutilité et de vide, lorsque l’enfant finit par « quitter le nid » et que la nature décrète que nous avons rempli notre rôle génétique.

Ces faiblesses viennent toutes d’un concept de l’amour qui est limité par une idée matérielle de la vie et de l’homme. Pour que notre amour maternel aide et guérisse vraiment nos enfants, il doit se sanctifier, se spiritualiser et ressembler davantage à l’amour guérisseur qu’exprimait Jésus.

L’amour de Jésus était différent. Ce n’était pas simplement un sentiment humain. C’était un pouvoir divin qui rendait témoignage à la nature de Dieu en tant qu’Amour divin, le Père-Mère éternel. Son amour était une révélation, qui mettait en lumière l’univers de Dieu, spirituel et harmonieux, dans lequel l’Amour divin a la suprématie sur tout. Dans ce royaume paisible, tous sont enfants de Dieu et le péché, la maladie et la mort sont inconnus, car l’infinitude de l’Amour élimine l’éventualité même de la présence du mal.

Bien sûr, si nous nous contentons de regarder ce que les sens physiques nous présentent comme réel, il est possible que nous doutions de l’existence d’un tel univers ou que nous pensions que, même s’il existe, il n’a que peu de rapport avec notre vie quotidienne. Mais Jésus prouva que l’univers de l’Amour est présent et tangible. Il le désigna comme le royaume des cieux, « proche » et au-dedans de nous. Il prouva que cet amour, élevé par une vision spirituelle, n’est pas impuissant face à la maladie et au péché. Son amour était fondé sur une perception si pure et si spirituelle de l’homme que la maladie et même la mort étaient vaincues, parce qu’il avait prouvé qu’elles ne faisaient aucunement partie de la réalité divine.

En d’autres termes, Jésus voyait l’homme dans toute sa promesse, tel qu’il est réellement — l’image même de l’Esprit infini — et non pas un être malade et pécheur, créé par des forces biologiques et ambiantes. Cette compréhension spirituelle de l’homme possédait le pouvoir divin de rapprocher l’existence humaine du royaume de Dieu.

Aujourd’hui, la Science Chrétienne nous montre comment notre amour peut mieux ressembler à l’amour de Jésus, être plus divin dans sa façon de percevoir l’homme, et donc mieux guérir. Le passage suivant, écrit par Mary Baker Eddy, résume tout ce que, pour l’auteur, cet amour spirituel connaît et perçoit: « Dans la Science, l’homme naît de l’Esprit. Le beau, le bon et le pur constituent son ascendance. Son origine n’est pas, comme celle des mortels, dans l’instinct animal, et il ne passe pas non plus par des états matériels avant d’arriver à l’intelligence. L’Esprit est la source primitive et ultime de son être; Dieu est son Père, et la Vie est la loi de son être. » Science et Santé, p. 63.

Si nous prenons peur ou si nous nous inquiétons pour nos enfants, nous pouvons élever notre amour par la prière. Nous pouvons l’élever jusqu’à atteindre cette perception spirituelle de l’homme, où il n’existe aucune crainte, parce que nous voyons que c’est l’Amour divin qui gouverne, soutenant et prenant soin de ceux qui nous sont chers. L’amour véritable remplace l’inquiétude par une calme conviction de la présence de Dieu et de Son pouvoir curatif. L’amour véritable perçoit nos enfants sous une lumière spirituelle; cette perception spirituelle guérit et protège maintenant aussi sûrement qu’au temps de Jésus, parce qu’elle est fondée sur le Principe même de l’univers, l’Amour divin.

Faire confiance à la puissance curative de l’Amour divin ne signifie jamais fermer les yeux sur les besoins humains. L’Amour nous donne la sagesse et nous montre ce qui est à faire. Nous pouvons compter sur l’Amour. En soumettant notre pensée au gouvernement de Dieu, nous permettons à Sa réalité et à Sa puissance de se manifester par la guérison. La prière qui reconnaît la tendre sollicitude de Dieu pour Ses enfants, la prière qui perçoit nos proches sous une lumière spirituelle, ne peut manquer d’apporter la joie et d’élever l’amour maternel de sorte qu’il bénisse véritablement et guérisse ceux que nous aimons.

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