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LES PREMIERS A SERVIR LA CAUSE

A ses débuts, la Cause de la Science Chrétienne a attiré des pionniers venus de tous les coins du monde. Ceux-ci étaient mus par un grand dynamisme et par la conviction que cette Cause était plus importante que toutes les autres; c'est pourquoi ils lui consacraient le meilleur d'eux-mêmes. Cette série donne un aperçu de ce qui a amené ces personnes à s'engager pour la Cause.

Ils ont répondu à l’appel

Laura Sargent

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 1990


De 1890 à 1910, Laura Ellen Sargent, ne s'absentant que rarement, fut la compagne fidèle de Mary Baker Eddy. Jusqu'en 1909, elle était, selon les termes employés par un de ses collègues, « plus indispensable que jamais » — « rarement hors de vue et toujours à portée de voix » Souvenirs de William R. Rathvon, P. 186, Archives et bibliothèque de L'Église Mère..

Une lettre écrite par Mary Baker Eddy à la sœur de Laura, Victoria, un an après que Laura eut pris ses fonctions nous donne une idée du rôle qu'elle tenait dans sa demeure. « Que ferais-je sans votre chère sœur ? » demandait Mary Baker Eddy. « ... Elle est pour moi la personne la meilleure, la plus aimable et la plus précieuse du monde. » Lettre de Mary Baker Eddy à Victoria H. Sargent, 3 janvier 1891, Archives (L07855).

Les tâches accomplies par Laura Sargent ne peuvent se résumer par un seul titre. Elle était, avant tout, un soutien métaphysique, puisqu'elle avait suivi quatre cours avec Mary Baker Eddy. Dans son rôle de gouvernante, elle « contribuait à l'esprit d'unité qui régnait entre tous et assurait l'harmonie » Souvenirs de Calvin C. Hill, p. 58, Archives., comme le rapporte un témoin.

Elle avait le don de bien s'entendre avec les autres et sut ainsi se faire aimer de ceux qui travaillaient aussi dans la maison de Mary Baker Eddy. Peu après son arrivée dans le groupe, William Rathvon écrivait: « [Laura Sargent] est une bonne personne toute simple, douée de capacités extraordinaires; elle dit souvent "de grâce !" — c'est le genre de personne à laquelle on sent qu'on peut s'attacher — sincère et tout. » Souvenirs de Rathvon, p. 14.

Surnommée par Mary Baker Eddy son « pigeon voyageur » parce qu'elle était une « joyeuse messagère » Lettre de Mary Baker Eddy à Laura Sargent, 18 juillet 1896, Archives (L05990)., Laura fut chargée, pendant un certain temps, de transporter des papiers et des manuscrits confidentiels de Pleasant View (la demeure de Mary Baker Eddy à Concord, New Hampshire) à L'Église Mère à Boston.

Dans leurs souvenirs, ses compagnons de travail font une remarque identique: Laura passait tous les instants où elle ne dormait pas — et elle les prolongeait souvent en diminuant son temps de sommeil — à servir Mary Baker Eddy. En 1910, W. Rathvon écrivait: « On ne peut pas se passer de LS pendant même une demi-heure, elle n'a donc pas vu les trottoirs d'une ville depuis sept ans... » Mais un mois plus tard, on lisait dans une de ses lettres: « Il y a une semaine, LS nous a quittés pour des vacances bien méritées à Boston... » Souvenirs de Rathvon, p. 188.

Si dévouée fût-elle, Laura Sargent n'était pas une femme surhumaine. Quand la fatigue la prenait, raconte un collègue, Mary Baker Eddy était « la première à le détecter et la première à appliquer le remède nécessaire, soit en dénonçant l'erreur à haute voix, soit en satisfaisant le besoin humain: elle accordait alors des vacances à Laura Sargent » Souvenirs de John G. Salchow, p. 41, Archives.. Dans ce dernier cas, Laura, fidèle à son surnom, ne tardait pas à revenir, avec un renouveau d'énergie.

Cette énergie était au service de la mission religieuse de Mary Baker Eddy qui avait l'humanité pour objectif. Décrivant ce que cela signifiait de travailler pour celle qui avait découvert et fondé la Science Chrétienne et qui en était le Leader, Laura Sargent disait en 1905 au cours d'une entrevue: « Notre vie ici est fort simple, bien que très active. C'est une vie consacrée à Dieu, et chaque journée semble apporter de nouveaux bienfaits au contact de l'existence admirable de Mary Baker Eddy... Nous qui passons nos journées à “Pleasant View”, nous avons l'occasion de progresser merveilleusement dans la connaissance de la Science Chrétienne. » Cité dans The Sunday Herald (Boston), 11 juin 1905, Rubrique des femmes, p. 1.

Si l'histoire voit surtout en Laura Sargent l'amie qui travailla fidèlement aux côtés de son Leader, son œuvre de Scientiste, avant et après les années qu'elle passa avec Mary Baker Eddy, ajoute encore à l'éclat d'une vie totalement consacrée à la Cause de la Science Chrétienne.

Ayant d'abord entendu parler de la Science par son amie, Emma McDonald, qui y avait eu recours pour être guérie, Laura Sargent retrouva elle-même la santé qu'elle avait perdue. Elle commença immédiatement à parler de cette religion à d'autres personnes, dont sa sœur Victoria, qui s'y intéressèrent.

En 1886, moins de trois ans après sa guérison, Laura Sargent — avec Emma McDonald et d'autres — contribua à construire le premier édifice de la Science Chrétienne du monde dans l'état du Wisconsin, à Oconto, qu'on appelle « la ville de sciure », tout près des camps de bûcherons. Bientôt Laura Sargent relatait des guérisons de fièvre scarlatine et de rhumatismes. Voir le Journal, vol. 5, décembre 1887, p. 474.

Un quart de siècle plus tard, Laura Sargent devenait la première femme, après la mort de Mary Baker Eddy, à être chargée de la classe Normale du Massachusetts Metaphysical College. Elle fit aussi partie du Comité d'affaires de L'Église Mère et fut nommée membre du Comité des Leçons bibliques.

Comme le disait si justement William Rathvon, « le monde connaître peut-être un jour ce dont il est redevable envers cette femme, mais il ne pourra jamais le lui rendre » Souvenirs de Rathvon, p. 186..

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