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Dieu « prête-t-ll attention » à nos prières ?

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 1989


En rendant hommage, il y a quelque temps, à un ancien archevêque de Canterbury, M. Clifford Longley, rédacteur chargé de la rubrique religieuse au Times, disait de cet éminent ecclésiastique qu'il « possédait la caractéristique de l'homme de Dieu, celle de sembler vivre dans l'intimité du Tout-Puissant. De tels hommes, ajoutait-il, donnent l'impression que leur foi leur confère une vue si pénétrante qu'ils peuvent effectivement percevoir ce que nous autres ne pouvons voir: ils peuvent voir Dieu prêter attention à leurs prières ».

L'article se terminait par ces mots: « Ce qu'on peut apprendre de l'homme de Dieu, c'est que la seule et unique école d'amour que l'on connaisse est une vie de prière. Cela peut signifier une seule chose: la prière donne le sentiment profond d'être aimé. » « The inward calm of holiness » [Le calme intérieur de la sainteté], The Times, 26 avril 1988.

Car Dieu entend effectivement nos prières. La Bible abonde en exemples d'hommes et de femmes qui ont confié à Dieu leurs inquiétudes les plus profondes et qui ont vu se manifester Son amour pour eux lorsque leur prière a été exaucée.

Ainsi, dans le livre de Samuel, nous lisons l'histoire d'Anne, femme d'Elkana, qui était profondément désespérée de ne pas avoir d'enfant. Voir I Sam. 1:8-20. Elle s'était adressée à Dieu en prière et, par la suite, elle avait mis au monde un fils, qu'elle avait appelé Samuel.

Dès son tout jeune âge, Samuel apprit à écouter Dieu et, lorsqu'il entendit l'appel de l'Éternel, il répondit: « Parle, car ton serviteur écoute. » I Sam. 3:10. Grâce à cette réponse respectueuse et à son obéissance à Dieu, Samuel fut à même, plus tard, de transmettre les messages de l'Éternel à tout un peuple. Il devint prophète, un fidèle « homme de Dieu ». A bien des égards, c'est en servant Dieu de cette manière que les prophètes de l'Ancien Testament annoncèrent l'œuvre sans pareille du Maître, Christ Jésus.

Le journaliste cité plus haut parlait de « l'école d'amour ». C'est une « école » dont Christ Jésus a sans nul doute été le Maître. Il a mené lui-même une vie de prière, il est notre Modèle.

Jésus comprenait qu'il était le Fils bien-aimé de son divin Père. Et il enseignait à ses disciples à reconnaître Dieu pour leur Père. Il leur apprenait à prier dans ce sens. Le Maître savait que, grâce à la prière, ils parviendraient à connaître et à aimer leur Père, à se confier à Sa tendre sollicitude qui ne fait jamais défaut. Il assura: « Demandez, et l'on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l'on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l'on ouvre à celui qui frappe. » Matth. 7:7, 8.

Jésus expliqua à ses disciples que, de même qu'ils donnaient de bonnes choses à leurs propres enfants, leur Père céleste donne tout ce qui est bon à ceux qui le Lui demandent. Il ne cessa de démontrer l'amour débordant de Dieu. Il prouva que Dieu a déjà pourvu à tous nos besoins grâce à l'abondance de Son amour, que nous recherchions la santé, la sainteté ou une expression plus intense de la vie et de l'activité.

La Science Chrétienne suit cette tradition biblique de la prière. Elle assure que nous pouvons trouver des réponses d'ordre pratique aux nombreux défis auxquels nous avons tous à faire face. Mary Baker Eddy était issue d'une famille chrétienne très pieuse et elle avait appris, dès son plus jeune âge, à aimer Dieu et à se tourner vers Lui en priant. C'est pourquoi l'historien anglais H. A. L. Fisher écrivait à propos de celle qui a découvert la Science Chrétienne: « Prier, méditer, interroger la Bible avec ardeur et curiosité, tout cela avait depuis l'enfance mobilisé une bonne partie de ses énergies, si bien que ceux qui l'ont connue à des époques ultérieures percevaient en elle une sorte d'élévation joyeuse et paisible, propre à quelqu'un qui jouissait d'un secret avantage spirituel... Les grandes idées: Dieu, l'immortalité, l'âme, la vie imprégnée de christianisme, ne quittaient guère son esprit. » Cité par Robert Peel dans Mary Baker Eddy: The Years of Discovery [les années de découverte] (Boston: The Christian Science Publishing Society, 1966), p. 102.

Mary Baker Eddy a consacré à la prière le premier chapitre de Science et Santé, le livre d'étude de la Science Chrétienne. Parlant du plus profond de son expérience personnelle de communion silencieuse avec Dieu, elle écrit: « Dieu est Amour. Pouvons-nous Lui demander d'être davantage ? » et, plus loin, elle ajoute: « Supplierons-nous la fontaine jaillissante, qui nous verse déjà plus que nous n'acceptons, de nous donner davantage ? Le désir inexprimé nous rapproche réellement de la source de toute existence et de toute félicité. » Science et Santé, p. 2.

Comment se fait-il que nous ne parvenions pas toujours à sentir que Dieu est proche et que nous nous tourmentions à l'idée qu'Il n'aurait pas entendu nos prières ? Ne serait-ce pas parce que nous laissons la crainte, le péché ou le scepticisme nous empêcher de percevoir Sa présence constante ? A de tels moments, nous pouvons « demander », « chercher » et « frapper » avec plus d'insistance, jusqu'à ce que le Christ, la Vérité, illumine de nouveau notre pensée et que les réponses à nos prières apparaissent dans notre vie. A d'autres ins- tants, il y aura lieu de prier en silence, pour mieux prendre conscience de l'amour de Dieu. Puisque l'Amour divin est le Principe même de notre être, nous ne devrions jamais douter de la présence de Dieu. A mesure que nous apprenons à ouvrir notre cœur à notre Père et à reconnaître l'abondance du bien qu'Il déverse continuellement sur Ses enfants, nous constatons une transformation graduelle de notre nature. Nous prenons conscience d'une tendresse pleine de chaleur en nous, et nous nous rendons compte que nous exprimons notre joie en aimant les autres.

Notre prière nous rapproche de la source de toute félicité; nous avons conscience d'une pureté qui nous nettoie. Le péché et la matérialité commencent à s'effacer de la pensée, nous nous réjouissons de comprendre que nous sommes semblables à Dieu et de découvrir tout ce que cela implique. Nous apprenons que la vraie sainteté, ainsi que le calme intérieur qui l'accompagne, représentent des trésors inestimables. La sainteté nous maintient tout près de Dieu, l'Ame, et nous manifestons un dévouement toujours plus profond tandis que nous continuons à Le servir.

Science et Santé déclare: « Si nous prions Dieu en tant que personne corporelle, cela nous empêchera de nous défaire des craintes et des doutes humains qui accompagnent une telle croyance, et nous ne pourrons par conséquent saisir les merveilles accomplies par l'Amour infini, incorporel, à qui toutes choses sont possibles. » Ibid., p. 13.

Pour le rédacteur dont il a été question au début, prier, c'était se sentir aimé. Nous aussi, nous pouvons mener une vie de prière, et attester ainsi du fait que Dieu, l'Amour toujours présent, prête réellement attention à nos prières !

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