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« Soyez donc parfaits »

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 1989


La réalité divine de la création parfaite de Dieu éveille chez les êtres humains le très profond désir de comprendre et d’accepter intégralement la promesse que l’homme est parfait, maintenant, en sa qualité d’enfant spirituel de Dieu.

Puisque l’homme est fils de Dieu, comme l’affirment les Écritures, la plénitude et la bonté parfaites sont la volonté de Dieu pour lui, le fait toujours présent de sa véritable et seule identité. Dans Science et Santé, Mary Baker Eddy écrit: « A l’origine, la norme de la perfection était Dieu et l’homme. » Et un peu plus loin nous lisons: « Dieu est le créateur de l’homme, et, le Principe divin de l’homme demeurant parfait, l’idée divine ou reflet, l’homme, reste parfaite. » Science et Santé, p. 470.

Tout au début de l’histoire biblique, il est déjà fait mention de la façon dont l’être humain a répondu à l’exigence divine d’être parfait. Ainsi la Genèse contient un passage particulièrement inspirant qui raconte comment Abram reconnut et accepta totalement ce grand fait révolutionnaire: il fallait servir non pas plusieurs dieux, mais un seul Dieu et Lui obéir. Cédant par la foi à cette révélation d’une importance capitale, Abram fut transformé au point que son nom fut changé et devint Abraham. Dieu lui dit ces paroles profondément spirituelles: « Je suis le Dieu tout-puissant. Marche devant ma face, et sois intègre. » Gen. 17:1.

Cette histoire a une grande signification pour nous aujourd’hui. Comme un pur rayon de lumière, elle éclaire et perce l’obscurité des faux concepts matériels, concepts d’imperfection qui prétendent obstinément avoir une place légitime dans la conscience humaine.

Or, l’entendement mortel, ou l’entendement charnel, comme le désigne l’apôtre Paul — un entendement supposé qui contrefait le divin — prétend avec insistance qu’il y a plus d’un Entendement ou Dieu. De cette fausse base qui consiste à croire à de nombreux entendements proviennent les croyances de maladie, de mort, de guerre, de famine, qui sont toutes sans exception des croyances mortelles imparfaites. Et l’entendement mortel prétend que ces croyances doivent être acceptées comme faisant normalement partie de la nature et de l’existence de l’homme.

Selon ce faux entendement, l’homme peut être séparé de Dieu, errer dans un univers imparfait, matériel et sans dieu, où règnent la chance, l’instabilité et le chaos. Il peut être vulnérable aux fantaisies et aux caprices d’innombrables faux dieux avec leurs lois tout aussi fausses, et se débattre sans fin sous l’empire despotique de ces lois.

L’histoire d’Abraham, lorsqu’elle est comprise sur la base de la révélation de la Science Chrétienne, non seulement offre à l’humanité l’heureuse possibilité d’échapper à ces cruelles prétentions de l’erreur, mais aussi lui apporte l’espoir de s’en libérer dès maintenant et pour toujours. Elle révèle que la volonté, ou loi de Dieu pour l’homme, est clémente, pleine d’amour, intelligente, toujours présente et toute-puissante. Une humanité spirituellement motivée peut tirer enseignement de cette loi, en comprendre les exigences et les promesses, et conformer de bon gré ses pensées et ses désirs à son exigence de perfection.

Ainsi, cette perfection qui nous est ordonnée peut se manifester, à un certain degré, dans chaque détail de notre pensée et de notre existence. Ce que Dieu décrète spirituellement peut Se révéler humainement grâce à l’obéissance à Sa loi, la loi qui est Sa volonté.

Il n’est pas nécessaire de continuer d’accepter la notion matérielle d’imperfection. La perfection spirituelle n’a pas à attendre un avenir lointain et obscur pour se manifester. Elle peut commencer à s’exprimer ici-bas dans la mesure où l’humanité est, moralement et spirituellement, préparée à la recevoir, à l’aimer et à la vivre.

Toutefois il ne faut pas s’y tromper, on n’atteint pas cette perfection par hasard ni sans y mettre tout son cœur. Le désir de perfection, qui a son origine en Dieu, doit commencer maintenant à prendre possession de notre cœur et de notre esprit, au point que toute autre norme ou tout autre état de conscience soit perçu comme mensonger et immédiatement rejeté.

Un Dieu qui est unique, qui est l’Amour, qui est l’Entendement, qui est Père et Mère, constitue le pouvoir qui soutient notre volonté et notre capacité spirituelles de nous réveiller du rêve hypnotique de l’imperfection.

C’est le cœur sans orgueil, l’esprit modeste, la conscience humaine purifiée et assagie qui sont le plus vite touchés par les vérités sublimes de la perfection. Ces vérités libèrent les êtres humains des illusions despotiques de l’imperfection, qui prétendent les retenir prisonniers de diverses formes d’immaturité affective et intellectuelle. Ces mensonges voudraient nous imposer des limites, nous rendre victimes de la crainte, des frustrations, de la haine, de la colère, nous infliger des déceptions.

Les faux dieux dont Abraham s’était résolument détourné voudraient aujourd’hui encore nous tenir sous leur emprise tyrannique, tentant, trompant, corrompant le genre humain pour l’amener à résister au fait que l’homme est l’image et la ressemblance spirituelles d’un Dieu entièrement bon. L’orgueil de l’intellect humain, la sensualité, l’égoïsme, la malhonnêteté, la luxure, la convoitise, semblent encore faire admettre leur argument à ceux qui leur prêtent l’oreille. Quel est cet argument ? C’est qu’il n’est pas possible d’atteindre la perfection — jamais.

Si nous nous trouvons peu enclins à accepter le fait spirituel que l’homme est parfait maintenant, nous pouvons, comme Abraham, nous tourner entièrement vers Dieu, de tout notre cœur et de toute notre pensée. Nous pouvons prier avec une humilité fervente et sincère, une humilité d’enfant, fermes dans l’attente du bien, animés du désir honnête d’agir en accord avec l’Entendement qui est Dieu. Pas à pas, avec joie, nous nous trouverons toujours davantage capables d’accepter et de démontrer notre unité avec Dieu et notre perfection individuelle. Les formes de pensées négatives commenceront à disparaître; les croyances aux limitations, à la crainte ou à la sensualité céderont aux vérités qu’elles prétendent contrefaire.

Dans son Sermon sur la montagne, ce résumé profond et sublime de pure théologie chrétienne, Christ Jésus a défini la perfection comme cet état de conscience où l’homme exprime l’amour toujours présent de Dieu, cet amour qui embrasse tout. Dans la Science, c’est cet amour parfait de Dieu pour Son idée, l’homme, qui caractérise notre identité véritable. Et c’est la réflexion de cet amour parfait qui permet de guérir comme Jésus guérissait et de prouver qu’on est libéré du péché, de la maladie et de la mort.

L’amour du Maître pour l’humanité était parfait, pur, universel et impartial. Christ Jésus était capable d’aimer ses prétendus ennemis, même face à la trahison et à une intense hostilité. Son message à ses disciples d’alors et à ceux de tous les temps s’exprimait dans sa propre vie et dans son ministère: « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. » Matth. 5:48.

Voilà notre but en tant que chrétiens scientifiques d’aujourd’hui. Voilà le modèle qui nous permet de mesurer nos pensées, nos mobiles, nos désirs, et de déterminer l’intégrité de nos actes.

Ce qui est normal pour l’homme, l’idée spirituelle de Dieu, doit être appris et mis en pratique humainement. Il faut aussi l’entretenir avec soin et sagesse.

En tant que chrétiens scientifiques, nous pouvons entreprendre dès maintenant non seulement de comprendre et de démontrer, dans une certaine mesure, notre propre perfection spirituelle, mais aussi de faire prendre conscience au genre humain de son vaste potentiel spirituel de perfection. La perfection spirituelle est le fait de la véritable identité et individualité à l’image de Dieu, fait que l’entendement charnel ne saurait pour toujours nous dissimuler ni nous empêcher de démontrer.

Nous n’avons pas besoin d’attendre que les autres démontrent la perfection pour entreprendre de démontrer notre propre individualité spirituelle en surmontant le péché ou la maladie qui suggèrent l’imperfection de l’homme. Nous sommes liés directement à notre Créateur, sans dépendre de l’approbation, de la désapprobation, de l’interdiction ou de la permission humaines. C’est vers Dieu que nous nous tournons pour être guidés, acceptés, réconfortés. C’est par Lui qu’il est répondu à chacun de nos besoins.

Mary Baker Eddy écrit à propos de l’identité de l’homme: « Dieu créé l’homme parfait et éternel à Son image. L’homme est donc l’image, l’idée ou la ressemblance de la perfection — idéal qui ne peut déchoir de son unité naturelle avec l’Amour divin, de sa pureté immaculée et de sa perfection originale. » The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 262.

Tout comme Abraham, comme les premiers disciples du Maître, nous pouvons aujourd’hui accepter l’appel divin « Soyez parfaits ». C’est un appel universel et éternel. La réponse est individuelle, indépendante du temps.

Sommes-nous disposés et prêts à abandonner les dieux imparfaits de nos pères humains pour le Dieu unique et parfait qui est notre Père ? Sommes-nous disposés à accepter notre propre perfection spirituelle d’enfants de Dieu et à nous efforcer de démontrer ce fait dans notre vie ?

Nous aussi, nous pouvons entrer dans le glorieux royaume de Dieu; nous y trouverons graduellement notre place et notre destinée. Dans ce royaume, il n’y a pas d’imperfection. L’homme existe éternellement comme Dieu le connaît: spirituel, sans tache, complet, pur — parfait !

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