Au cours de mon enfance, mon corps ne s’est pas développé normalement. A cause d’un manque de coordination, je tombais souvent. L’incapacité où j’étais de jouer ou de courir avec d’autres enfants me rendait très triste.
J’habitais une grande ferme et je fréquentais une école du dimanche protestante dans une petite église de campagne. Mes moniteurs accordaient une grande importance aux guérisons de la Bible, mais on ne m’expliquait pas le rapport que ces guérisons pouvaient avoir avec notre vie personnelle quotidienne. Je priais Dieu de me guérir. Mais je n’avais aucune compréhension du vrai sens de la prière et mes supplications n’étaient donc qu’un appel à l’aide.
Lorsque je suis entrée à l’université, je doutais de pouvoir réussir. Mais, parmi les livres de ma compagne de chambre, se trouvait un exemplaire de Science et Santé de Mary Baker Eddy. Dès le moment où j’ai ouvert le livre et lu le chapitre intitulé « La prière », je suis devenue une étudiante sincère de cette Science. Après m’être procuré mes exemplaires personnels de la Bible, de Science et Santé et du Livret trimestriel, j’ai commencé à étudier les Leçons bibliques.
Un jour, au cours de mon étude de la Bible, j’ai lu ces paroles d’Ésaïe (40:4, d’après la version King James): « Ce qui est tordu se redressera et ce qui est accidenté sera aplani. » Aujourd’hui encore, la joie de ce moment et la reconnaissance du pouvoir de guérison de Dieu sont présents en moi.
En quelques mois, mon corps s’est redressé. Ma guérison était complète et j’ai pu poursuivre mes études universitaires et participer en outre à des activités musicales et théâtrales. Pendant ma lecture de Science et Santé, je me suis aussi débarrassée de plusieurs défauts. Plus tard, j’ai travaillé dans un groupe instrumental, jouant d’un instrument de musique pesant et participant à de nombreux concerts sur scène et à la radio.
Plus récemment, j’ai été guérie du grand chagrin causé par le décès subit de mon mari. Cette guérison a été graduelle. Après m’être attardée très longtemps sur la situation humaine, après m’être considérée comme privée d’une compagnie que j’avais tendrement appréciée, j’ai été amenée à lire le chapitre intitulé « La création » dans Science et Santé, et à méditer souvent cette phrase (p. 261): « Fixant vos regards sur les réalités célestes, vous vous élèverez à la conscience spirituelle de l’être, tout comme l’oiseau qui, sorti de l’œuf, lisse ses ailes pour prendre son essor vers le ciel. » Comme je réfléchissais profondément à ces mots réalités célestes, le brouillard mental constitué par la peine et le sentiment de perte a commencé à se lever, tandis que les idées infinies de l’Esprit, l’Ame, se révélaient plus clairement à moi. Ma joie et ma paix sont revenues.
Dans mon travail d’auteur free-lance, on me demande souvent de réécrire d’urgence des scripts qui ne me sont pas familiers. Sachant que toutes les idées justes émanent de l’unique Entendement divin, qu’elles ne sont limitées ni en quantité ni dans le temps, je m’aperçois que le travail progresse harmonieusement, sans fatigue ni tension.
Cela fait plus de cinquante ans que je suis membre de L’Église Mère et d’une église filiale. Je continue d’apprécier le cours de Science Chrétienne que j’ai suivi avec un professeur dévoué. Une carrière réussie et de nombreuses amitiés merveilleuses m’ont été données grâce à la pratique de ce merveilleux enseignement. Pour tous les bienfaits que je continue de recevoir grâce à l’étude de Science et Santé, ma gratitude est sans bornes.
Chicago (Illinois), U.S.A.
