C'est au lycée que j'ai eu mon premier contact avec la Science Chrétienne. Un professeur d'histoire, pour qui j'avais le plus grand respect, était abonné au Christian Science Monitor et nous avait recommandé d'en consulter les reportages, d'un profond intérêt, sur les différentes parties du monde. C'est ainsi que je fis connaissance avec la Science Chrétienne.
A l'université, je m'étais liée d'amitié avec une étudiante qui était Scientiste Chrétienne. Elle possédait un calme remarquable, et pourtant, elle était toujours pleine d'entrain, et jamais malade. Plus tard, alors que je souffrais d'une grave infection, je l'appelai pour lui compter mes malheurs: « Les docteurs, lui dis-je, m'ont conseillé d'apprendre à vivre en bons termes avec cette maladie. » Sa réponse me surprit: « Si tu en as assez et que tu désires t'en débarrasser, viens me voir. » Je ne savais pas alors prier scientifiquement pour moi-même, mais sa certitude que je pouvais me débarrasser du problème m'ouvrit des perspectives nouvelles. Je décidai de jeter les médicaments et bientôt l'infection disparut complètement. Claire et silencieuse, l'affirmation par mon amie que Dieu et Son enfant sont toujours parfaits m'avait guérie sur-le-champ.
Lorsque j'attendais mon deuxième enfant, je me mis à étudier sérieusement la Science Chrétienne. Je désirais comprendre ce que mon amie savait. Il s'ensuivit que la naissance de notre fils s'effectua sans l'aide d'aucun médicament et dans une joie totale. D'autres guérisons se produisirent encore: des guérisons de maux d'oreilles, de grippe, de fièvre et d'une maladie de la peau qui n'avait pas été diagnostiquée, ainsi qu'une amélioration progressive de mon caractère, tout cela parce que j'apprenais à connaître Dieu toujours davantage.
J'eus un jour l'occasion de voir une preuve évidente du gouvernement de Dieu à l'œuvre. Je faisais des courses dans un supermarché avec nos deux enfants, alors tout jeunes, et j'avais posé mon sac dans le caddie. Lorsque je me suis retournée, le sac avait disparu. Je fus soulagée de le retrouver sur un étalage de serviettes, mais il manquait mon portefeuille avec mes cartes de crédit, mon livret d'épargne et plusieurs brochures de la Science Chrétienne pour enfants. Une de ces brochures avait pour titre « Dieu est ici même ». La pensée que Dieu était ici même m'aida à surmonter des sentiments de panique et de colère. L'idée me vint que les brochures pourraient aussi aider celui qui avait pris mes affaires.
Cette semaine-là, le Christian Science Sentinel avait pour thème central le gouvernement de l'homme et de l'univers par Dieu. Je me mis à penser à ce que j'avais lu dans ce Sentinel, en particulier à l'idée que Dieu seul gouverne l'homme. Je me dis que si cela était vrai, alors Dieu me gouvernait et Il gouvernait celui ou celle qui avait pris mes affaires et tous les hommes, en ce moment même. Donc, j'allais savoir, au fur et à mesure, ce que je devais faire.
Comme mon carnet de chèques était toujours dans mon sac, j'ai pu régler mes achats. A la sortie, je dis à la caissière que j'avais perdu mon portefeuille. Elle douta fort que je puisse jamais le revoir. Tout en conduisant les enfants à un restaurant où j'avais donné rendezvous à mon mari pour le souper, je niais silencieusement que l'homme puisse être gouverné par autre chose que par Dieu, le bien.
A la fin du repas, une voiture de police s'arrêta dans la rue. Mon mari me suggéra d'aller signaler la perte du portefeuille à l'agent. Avant même que j'aie décliné mon identité ou que j'aie fini mon histoire, l'agent me dit: « Oh ! mais cela doit être à vous. » Il me remit alors mon portefeuille avec les cartes de crédit et le livret d'épargne. Quelqu'un les avait rendus à la banque et la banque avait appelé la police. A l'origine, il n'y avait pas d'argent dans le portefeuille, à l'exception d'une petite pièce de monnaie. La pièce avait disparu, de même que les brochures de la Science Chrétienne, mais je ne voyais personnellement aucun inconvénient à ce que la personne qui les avait prises les conserve. J'étais certaine que les publications pouvaient aider cette personne, comme elles m'avaient aidée moi-même. C'était pour moi un magnifique exemple que Dieu nous gouverne tous.
Depuis douze ans que je pratique la Science Chrétienne, Dieu prend soin de tous mes besoins. Mais, ce qui est magnifique, c'est qu'en fait, Il prend soin de chacun. Lorsque Christ Jésus priait: « Notre Père », cela s'appliquait à tout le monde. Je suis très reconnaissante de comprendre maintenant que Dieu, le bien, est présent à l'instant même, et que la Science Chrétienne nous enseigne à voir ce bien se manifester de façon tangible dans notre vie.
Pearl River (Louisiane,) U.S.A.