« Lorsque les spécialistes des sciences humaines parlent de l’amour, ils ont le tort de minimiser le rôle stabilisateur et équilibrant que celui-ci joue dans notre vie. Il arrive communément que ces gens finissent par disserter, non pas sur l’amour, mais sur ce qui y fait obstacle. Les psychologues évoquent l’amour en termes d’engouement ou de dépendance, d’obsession ou de jalousie. Ou bien encore, ils parlent des symptômes ou des armes de l’amour, et ils prennent la partie pour le tout...
« L’amour est une force relationnelle aux effets planétaires, physiques, mentaux et spirituels immenses. La première chose que ma sœur, mère de quatre enfants, ait apprise dans sa profession d’infirmière en pédiatrie, c’est que, lors de l’admission dans le service de bébés souffrant d’« insuffisance de maternage », sérieux trouble de croissance qui peut s’aggraver très vite, le traitement préconisé était l’amour. Le mal de ces petits, qui pouvait s’avérer fatal si l’on n’y portait pas remède, c’était une carence en amour. Dès qu’ils commençaient à sentir l’amour de leurs infirmières, ces bébés se mettaient à reprendre du poids, à sourire, à explorer le monde, bref, ils se mettaient à vivre...
« Mais l’amour et le manque d’amour ont les mêmes vastes effets planétaires, physiques, mentaux et spirituels sur les adultes que sur les bébés...
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