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C’est avec la plus grande gratitude envers Dieu pour la Science Chrétienne,...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 1987


C’est avec la plus grande gratitude envers Dieu pour la Science Chrétienne, ainsi que pour la joie d’avoir suivi le cours de Science Chrétienne, que j’écris ce témoignage.

La Science Chrétienne est venue dans ma vie au bout de dix ans de mariage. C’est en occupant le poste de soliste dans une église filiale de la Science Chrétienne que j’ai fait la connaissance de ces enseignements. Après environ deux ans d’un contact hebdomadaire avec la Science, j’ai commencé à l’étudier par moi-même sérieusement. Dès lors, chaque étape de croissance spirituelle fut appréciée par mon mari comme par moi-même. (Bien que mon mari n’étudie pas lui-même la Science Chrétienne, il a été, dès le début, favorable à mon étude de cette Science.)

La Science a apporté une paix nouvelle à notre mariage. Nous avions toujours été très unis, mais la Science Chrétienne nous a permis de confier à Dieu nos progrès mutuels. Une des choses les plus importantes que j’aie apprises, c’est de laisser mon mari croître spirituellement à son rythme. Nous avons eu tous deux de nombreuses preuves de l’omniprésence du bien que Dieu dispense, sous forme de ressources adéquates, de santé, d’harmonie et d’amour.

Un été, il y a deux ans, pendant que mon mari était en voyage d’affaires, je partis faire du camping en solitaire: deux semaines vouées à une étude profonde de la Science Chrétienne, qui promettaient d’être un vrai régal — et qui le furent. Pendant cette période, s’accomplirent d’importants progrès spirituels. Il me semblait, en fait, que je n’avais jamais si bien compris les profondes vérités spirituelles que j’avais étudiées. Toutefois, vers la fin de la seconde semaine, une crainte se mit à me ronger: j’avais peur que ces progrès spirituels mettent mon mariage en danger.

Il me sembla soudain que mon engagement envers la Science constituait un lourd fardeau, fardeau que je commençais à croire impossible à porter si je restais mariée. C’était comme si j’étais forcée de choisir entre une meilleure compréhension de Dieu et les liens d’affection qui m’unissaient à mon mari. J’avais en plus le sentiment d’être sous pression. Je venais de demander mon inscription pour suivre le cours de Science Chrétienne, et maintenant j’éprouvais de la crainte, ne sachant plus si je devais poursuivre ce projet.

Au cours d’une conversation sérieuse avec mon mari, peu après mon retour, il apparut que lui aussi souffrait des mêmes craintes. A la suite de cela, je m’abstins d’étudier la Science pendant une semaine. Mais les choses ne firent qu’empirer.

Lorsque j’évoque maintenant cette période, je vois nettement ce qui se passait: la lumière de la Vérité divine qui perçait dans la conscience humaine (grâce à mon étude de la Science Chrétienne) se heurtait à la résistance de l’erreur, ou entendement mortel. Mais quelle joie de pouvoir maintenant rire des tentatives du magnétisme animal qui prétend entraver le progrès spirituel en interposant la crainte et le doute ! L’aide pleine d’amour que me donna, par la prière, une amie Scientiste Chrétienne expérimentée commença à dissoudre la crainte. Cette amie me rappela que l’amour véritable est une expression de Dieu, et que l’Amour divin nous entourait tous les deux.

Bientôt, je fus acceptée pour le cours. Celui-ci commencé, les derniers vestiges de la crainte furent définitivement chassés par ce que j’apprenais journellement: mettre en application ma compréhension de la Science Chrétienne.

Le cours avait lieu dans une ville éloignée. J’y fus seule une semaine. Mais, la semaine suivante, mon mari dut venir dans cette ville pour son travail et il nous fut possible de nous voir. Nous étions tous deux très occupés pendant toute la semaine, dans la journée comme dans la soirée, mais nous éprouvâmes tous deux un délicieux sentiment de camaraderie. J’étais très consciente de cette preuve de protection divine et j’en fus fort reconnaissante.

Depuis cette guérison, je vois que rien ne nous oblige à entretenir la moindre crainte au sujet de la Science Chrétienne, car celle-ci n’exige jamais que nous abandonnions quoi que ce soit de bon ou de juste afin d’acquérir une plus grande compréhension de l’Amour divin. Je suis profondément reconnaissante pour chaque pas qui m’a rapprochée d’une conscience plus intense de la réalité spirituelle. Quelle joie de s’affranchir progressivement des craintes et des fausses opinions ! Quel bonheur d’aimer davantage son prochain ! C’est ce que j’éprouve en travaillant chaque jour pour reconnaître et prouver que l’homme est réellement gouverné par l’Amour divin.


Comme le rapporte le témoignage de ma femme, notre mariage est en effet passé par un moment difficile. Il semblait à craindre que son activité croissante en Science Chrétienne puisse nous éloigner l’un de l’autre. Dans ce qui paraissait un dilemme insoluble, notre anxiété et notre détresse mutuelles avaient atteint leur comble. Cependant, peu après que ma femme eut contacté une amie Scientiste Chrétienne pour lui demander de l’aide par la prière, la crainte commença à disparaître pour l’un et l’autre. Nous n’avons pas cherché à « analyser » le problème; la crainte a tout simplement disparu et nous étions libres tous les deux.

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