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« Chantez à l’Éternel un cantique nouveau ! Chantez à l’Éternel,...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 1987


« Chantez à l’Éternel un cantique nouveau ! Chantez à l’Éternel, vous tous, habitants de la terre ! Chantez à l’Éternel, bénissez son nom, annoncez de jour en jour son salut ! » (Ps. 96:1, 2). Je désire exprimer ma profonde gratitude pour la Science ChrétienneChristian Science (´kristienn ´saïennce) qui m’a appris à revendiquer la joie que Dieu me donne au lieu d’accepter le désespoir.

Avant de trouver cette Science, j’avais été extrêmement malheureuse chez moi. Mes grands-parents avaient été divorcés. Mes parents l’étaient aussi, et ma mère se sentait submergée par la tâche d’élever seule ma sœur et moi. Nous avions toutes trois survécu aux années dangereuses de la seconde guerre mondiale; par deux fois, notre logement en France avait été détruit par les bombardements. En conséquence, la vie pour moi était difficile et triste, et quelquefois, je pensais qu’elle ne valait pas la peine d’être vécue.

La religion dans laquelle j’avais étét élevée ne m’était d’aucune aide, puisqu’elle enseignait que plus on souffre, meilleur c’est pour la rédemption de l’âme. Il m’était impossible d’accepter cela. Je ne pouvais pas accepter non plus que Jésus soit Dieu et qu’il se soit incarné dans le but de nous montrer comment devenir plus spirituels. Je raisonnais ainsi: « Si Jésus faisait des miracles parce qu’il était Dieu, comment cela pourrait-il m’aider, moi, une mortelle ? » Je voulais croire, mais il n’y avait aucune logique dans une simple croyance. Aussi abandonnai-je la religion.

Après le remariage de ma mère, je dus quitter la maison, car mon beau-père ne voulait pas me prendre à sa charge. J’étais encore adolescente et j’en fus profondément blessée. En fait, ce qui semblait être un rejet s’avéra la plus grande bénédiction de ma vie, bien qu’il me fallût quelques années pour le comprendre. Nous lisons dans Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy (p. 574): « L’Amour peut faire de la circonstance même que, dans votre souffrance, vous appelez un châtiment et une affliction, un ange que vous avez reçu pour hôte sans le savoir. » Le fait d’avoir été rejetée par ma famille eut pour résultat de me faire connaître la Science Chrétienne, et quelle bénédiction ce fut !

Comme je n’avais pas pu finir le lycée, je pensais que je devais parfaire moi-même mon éducation pour compenser mon manque de diplômes. Aussi quittai-je mon pays d’origine, la France, pour me rendre en Angleterre, où je savais que j’améliorerais mon anglais. Ce fut là, alors que je travaillais comme jeune fille au pair dans une famille de Scientistes Chrétiens, que je vins à être en contact avec cet enseignement. Pendant de longs mois, la maîtresse de maison ne dit rien pour m’influencer, mais il y avait des publications de la Science Chrétienne dans toute la maison.

Passionnée de lecture, je dévorai ces revues, et je devins peu à peu réceptive à ce que je lisais. J’eus une coupure profonde à la main droite, qui ne guérissait pas, malgré plusieurs visites chez le médecin. Ma patronne offrit de m’aider par la prière. Je fus guérie presque immédiatement. Intriguée, j’essayai de prier en Science Chrétienne par moi-même. Mes deux pieds étaient couverts d’engelures douloureuses et je priai pour surmonter cela. Ce soir-là, en prenant mon bain, je vis que j’étais totalement débarrassée de cette difficulté. Je me mis à étudier la Science Chrétienne avec un intérêt accru.

Presque deux ans plus tard, ma mère insista pour que je revienne en France passer un concours pour une place de secrétaire bilingue dans une organisation internationale. J’avais adapté toute seule la sténographie française à l’anglais, et je décidai de retourner à Paris passer l’examen.

Jusque-là, passer des examens n’était pas mon fort: je ne me souvenais plus de rien devant ma feuille. Aussi, cette fois-ci demandai-je à une praticienne de la Science Chrétienne de m’aider par la prière. Non seulement je réussis, mais on me proposa de débuter le lendemain même. Ce fut pour moi le commencement de nombreuses bénédictions. Peu de temps après, je fus transférée à New York. Cela me permit de continuer mon étude de la Science Chrétienne, à laquelle ma mère s’était fortement opposée.

Au fil des années, je méditai les vérités spirituelles de la Science sincèrement et me réjouis de leur logique. Je ressentais tant de joie d’apprendre que Dieu est mon vrai Père-Mère et qu’en réalité, je suis Son reflet spirituel ! Je compris que le malheur, la tristesse, les blessures reçues, la solitude n’ont aucune place dans Son royaume. J’appris à aimer davantage et à revendiquer mon unité avec Dieu à chaque occasion.

La guérison en résulta. Des migraines chroniques et des douleurs abdominales s’évanouirent sans que je me sois aperçue du moment où elles avaient cessé. J’acquis une nouvelle conception du foyer qui m’apporta beaucoup. Un mariage heureux et deux charmantes filles sont au nombre des bienfaits je chéris.

La naissance de notre première fille en dépit de graves difficultés donna la preuve que Dieu est la Vie. Nous avions décidé d’avoir le bébé à la maison et le médecin était d’accord de venir aussitôt qu’on aurait besoin de lui. Mon mari était présent, et une de nos amies, qui était Scientiste Chrétienne expérimentée, avait gentiment offert sa présence et toute son aide.

Le travail commença, et après une longue nuit de veille, il semblait qu’il y avait trop de problèmes pour que le médecin puisse les résoudre à la maison. Il pensait que je devrais peut-être être transportée à l’hôpital. Mais il décida d’attendre et de voir comment la situation allait évoluer avant de prendre une décision. La praticienne qui priait pour le bébé et moi nous avait soutenus par la prière toute la nuit. Pendant ce temps, bien malgré lui, le docteur s’endormit, bien qu’il nous eût assurés qu’il ne dormait jamais pendant une naissance et ne se reposait que légèrement. Mon amie dut le réveiller deux heures et demie plus tard au moment où naissait le bébé. De toute évidence, il n’y avait aucun signe de vie, pas de cri, et je perdais mon sang abondamment.

Le docteur était désespéré à l’idée qu’il s’était endormi pour se réveiller devant une situation si grave. J’entendais de loin ce qui se passait. J’entendis notre amie appeler la praticienne et lui raconter ce qui s’était passé. Quelques instants plus tard, un gargouillis se fit percevoir. Le bébé était vivant ! C’était merveilleux d’être témoin de la tendresse, de l’amour, de la gratitude du médecin, lorsqu’il s’aperçut que la petite fille était en vie. L’hémorrhagie s’arrêta brusquement, je me levai pour aller me laver et me rafraîchir.

Pourtant, avec le plus de précautions possibles, le médecin nous expliqua que l’enfant avait manqué d’oxygène pendant si longtemps que son cerveau en était probablement endommagé. Il nous montra que les yeux avaient déjà été affectés. Elle louchait, et le docteur nous dit que seule une opération lui rendrait une vue normale. Il s’affirma certain que la Science Chrétienne nous donnerait la force de supporter ces circonstances malheureuses. Pendant ma grossesse, il nous avait laissé le temps de résoudre par la Science Chrétienne plusieurs problèmes qui s’étaient présentés: le bébé semblait avoir une tête trop petite pour son corps; mes jambes se gonflaient d’eau; la position du bébé pour la naissance était mauvaise. Par la prière, ces difficultés avaient été résolues. Il avait probablement semblé au docteur que c’était la nature qui avait corrigé ces problèmes, mais il pensait que les tares de naissance étaient irréversibles.

Aidés de la praticienne, nous priâmes, mon mari et moi, affirmant que l’enfant était en réalité l’idée parfaite de Dieu, Son reflet. A la question « Qu’est-ce que l’homme ? », nous pouvons lire cette réponse de Mary Baker Eddy (Science et Santé, p. 475): « L’homme est idée, l’image, de l’Amour, il n’est pas physique. » Et dans la suite de sa réponse, elle dit que l’homme est « ce qui ne possède ni vie, ni intelligence, ni pouvoir créateur qui lui soient propres, mais reflète spirituellement tout ce qui appartient à son Créateur. »

La tête du bébé n’enfla pas comme l’avait prédit le docteur, et quelques jours plus tard, la petite fille commença à se montrer particulièrement éveillée. Bien qu’il fallût près de trois ans avant que ses yeux deviennent normaux, elle ne parut jamais avoir de mal à percevoir correctement.

Tout ceci s’est passé il y a plus de vingt ans. Notre fille a eu une brillante scolarité au lycée, prenant souvent plus de matières importantes que d’autres élèves. Elle a fait des études, elle a acquis la maîtrise parfaite de trois langues, et elle en parle assez bien deux autres encore. Elle est bonne musicienne, et c’est une personne charmante.

Pour la naissance de notre seconde fille, le même médecin vint à la maison. La naissance fut harmonieuse à tous points de vue. Nous avons eu beaucoup de joie à élever nos deux filles. Elles sont toutes deux des Scientistes Chrétiennes sincères et ont toujours exprimé beaucoup d’amour.

J’ai eu encore bien d’autres guérisons depuis que j’ai fait de la Science Chrétienne mon mode de vie. J’ai eu le bonheur de pouvoir achever mon éducation, et la bénédiction de voir ma mère et d’autres membres de ma famille en venir à respecter la Science Chrétienne, et même, à l’occasion, à demander de l’aide. Être membre de l’église et avoir suivi le cours de Science Chrétienne compte beaucoup pour moi. C’est une joie que de travailler à notre salut de façon spirituellement scientifique comme Christ Jésus l’a enseigné.


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