Vers la fin de l’automne 1983, il me fut soudain impossible de lever le bras gauche sans éprouver une douleur intense au sommet de l’épaule. Il me devint impossible de m’habiller, de conduire ma voiture et de me coucher pour dormir le soir. J’ai demandé de l’aide par la prière à une praticienne de la Science Chrétienne.
La seconde nuit, j’étais assise avec la Bible, et Science et Santé de Mary Baker Eddy, à côté de moi, mais j’hésitais à me servir de l’un ou de l’autre. J’eus à faire face à des arguments mentaux de léthargie et à la crainte de ne pas être à même de relever le défi. Mais la douleur empirant, je fus obligée de m’éveiller mentalement. J’ai saisi Science et Santé et je me suis mise à le lire en commençant par le début. J’avais un désir sincère de comprendre ce livre, comme tant d’autres personnes l’avaient fait avant moi — comme certaines dont les témoignages figurent à la fin du livre, dans le chapitre intitulé « Les fruits de la Science Chrétienne ». Bientôt, ce désir fut plus grand que le souhait de dormir ou d’être délivrée de la souffrance.
Dans les premières heures du matin, ce passage se détacha clairement (p. 9): « La réponse aux questions suivantes est la pierre de touche de toute prière: Aimons-nous mieux notre prochain parce que nous demandons de l’aimer ? Persévérons-nous dans notre ancien égoïsme, satisfaits d’avoir prié pour obtenir quelque chose de meilleur, bien que nous ne donnions aucune preuve de la sincérité de nos requêtes en vivant conformément à notre prière ? »
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