Pour moi qui avais été élevé dans une religion chrétienne traditionnelle profondément ancrée dans les doctrines calvinistes, selon lesquelles l’homme est essentiellement pécheur, la vie semblait une montagne très haute, aux flancs glissants comme du savon. On s’élevait de quelques pas, en rampant plutôt qu’autre chose, et... patatras ! On se retrouvait au point de départ. Au sommet siégeait un père menaçant, les sourcils parfois froncés, très rarement souriant, qu’on appelait le « Dieu Tout-Puissant » ou « l’Éternel des armées ». Il tenait à la main un bilan sur lequel, j’en étais sûr, mes débits ne pouvaient qu’excéder de beaucoup mes crédits. Il n’est donc pas étonnant que le sentiment de culpabilité soit devenu prépondérant dans ma vie. Même lorsque j’embrassai la Science Chrétienne, des années plus tard, et bientôt suivis le cours de Science Chrétienne, je ne réussis que partiellement à me libérer, à ce moment-là, de ce sentiment de culpabilité.
Pourquoi ce sentiment est-il aussi prédominant ? L’une des raisons est que la société est constituée de groupes qui semblent passer une grande partie de leur temps à se juger, à se condamner et à se critiquer mutuellement. Trop fréquemment, cela se fait avec un grand ton de supériorité, ce qui garantit automatiquement que toute remarque sera rejetée. Les membres d’église se laissent trop facilement prendre à ce jeu, parfois de la manière la plus absurde.
Mais n’y a-t-il pas une raison plus profonde pour expliquer le fait que les critiques, les jugements et la culpabilité soient si répandus dans les affaires humaines ? Et comment peut-on se libérer de ce fardeau ?
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