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Quelles sont les obligations de l'église filiale envers les enfants de sa localité ?

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 1986


Est-ce qu'il suffit à une filiale de l'Église du Christ, Scientiste, de disposer d'une École du Dimanche, de bien vouloir accueillir tous les enfants, d'être prête à leur enseigner les Écritures et à les aider à apprendre comment guérir ? Dans de nombreux cas, les enfants de la localité ne se bousculent pas aux portes de nos Écoles du Dimanche. Y a-t-il quelque chose de plus que nous pourrions et devrions faire ?

Dans Science et Santé, Mary Baker Eddy écrit: « Il n'y a qu'une attraction réelle, celle de l'Esprit. » Science et Santé, p. 102. Prévoir des moniteurs et un local pour l'enseignement ne suffit pas en soi à attirer. C'est l'Esprit qui attire. Décrivant le ministère de Christ Jésus, Matthieu dit: « Quand il sortit de la barque, il vit une grande foule, et fut ému de compassion pour elle, et il guérit les malades. » Matth. 14:14. Connaissant les fléaux qui accablaient les gens, et rempli d'amour et de compassion, Jésus alla vers les foules. Débordant d'inspiration sous l'effet de l'Amour divin, il enseignait aux foules avec patience, guérissait les cœurs et les corps brisés. Il enjoignit aux apôtres de suivre son exemple. Il savait que cette même Vérité qui l'animait est toujours accessible et capable d'inspirer tous les cœurs et de guérir.

Les membres des églises filiales peuvent se concevoir comme des apôtres, comme des témoins individuels du pouvoir guérisseur du Christ. Ce faisant, ils seront unis dans la mission continue de la guérison. Alors, le même Esprit, la compassion semblable à celle du Christ, qui motivaient l'église primitive, animeront notre église, de l'intérieur, inspirant des visions de la réalité spirituelle, éveillant les cœurs au désir d'aider ceux qui souffrent inutilement. C'est alors que nous prierons pour les enfants de notre région.

Ne nous trouvons-nous pas face à des multitudes semblables à celles que Jésus et les premiers apôtres côtoyaient ? La télévision, la presse, et nos diverses connaissances nous fournissent des rapports quotidiens sur les multiples problèmes qui appellent le toucher du Christ guérisseur. Par exemple, ceux qui sont en contact avec les jeunes d'aujourd'hui, ou qui, par les médias ou les spectacles, ont connaissance des mœurs prévalentes, ne peuvent pas ne pas remarquer qu'il y a un besoin urgent de rehausser les normes morales.

Qu'est-ce qui est à blâmer dans cette baisse des normes de la moralité ? Est-ce seulement la cupidité qui pousse certaines entreprises à fournir des films comportant une certaine dose d'obscénité, dans le but de réaliser des profits ? S'agit-il du manque d'autorité et de l'indifférence des parents ? Est-ce les pressions de groupe néfastes des camarades ? Serait-ce que les normes des mass médias ont dégénéré ? Ou bien s'agit-il de l'influence de certains types de musique, et de leurs adeptes, impliqués dans l'usage de la drogue, ou se posant en exemple de perversion sexuelle ? Si nous blâmons l'un de ces agents, nous nous trompons en fait d'ennemi.

Science et Santé déclare: « Du commencement à la fin, le serpent poursuit de sa haine l'idée spirituelle. » N'est-ce pas le serpent, le magnétisme animal, en opposition à l'innocence, à la pureté et à la spiritualité de l'homme, qui mène la guerre contre l'idée spirituelle dans la conscience humaine ? Science et Santé déclare plus loin: « Dans l'Apocalypse, lorsqu'il approche de sa ruine, ce mal augmente et devient le grand dragon rouge, gonflé de péché, enflammé par la guerre qu'il fait contre la spiritualité, et mûr pour la destruction. Il est plein de sensualité et de haine, ayant en horreur l'éclat de la gloire divine. » Science et Santé, p. 564, 565. Plus le contraste est vif entre l'idée spirituelle et sa contrefaçon matérielle, plus le mensonge est évident, et plus il est prêt à être détruit.

En notre qualité de membres de cette Cause, et de disciples de Christ Jésus, nous nous sommes engagés à poser le talon de la Vérité et de l'Amour sur ce serpent qui essaie de fausser la vraie idée de Dieu et de l'homme. Dieu, le bien, est le seul Principe de l'être de l'homme. L'humanité spirituelle, la seule nature réelle de tout enfant, incarne la pureté absolue, l'innocence, et la gloire de l'Amour divin — libre à tout jamais de l'attirance du péché, et réceptive à l'attraction de l'idée-Christ. L'homme spirituel reste intact, hors d'atteinte du serpent fictif de la matérialité, de la luxure ou de la perversion. Son innocence est inattaquée et inattaquable.

La brume de la matérialité apparaît parfois comme un épais brouillard, se faisant opaque au point d'aveugler même les prophètes spirituels les plus dévoués. Mais en nous tournant continuellement vers Dieu, plutôt que vers les sens corporels, nous réalisons la vérité de la nature de l'homme semblable à Dieu. Nous ne nous laissons pas prendre au piège, à l'envie de réagir ou d'acquiescer aux erreurs qui semblent s'attacher aux jeunes.

Nos prières sont nécessaires. Nous devons laisser notre cœur s'émouvoir de compassion. Nos pensées devraient toucher ceux qui peut-être luttent avec un concept erroné d'eux-mêmes, se croyant des enfants indignes ou avilis, et aussi ceux qui semblent jouir des tentations dangereuses de la sensualité. Tandis que nous étendons nos pensées jusqu'à eux, ceux qui sont disposés à être délivrés ressentiront l'influence de nos prières et répondront à l'attraction de l'Esprit. C'est en fait la bonté inhérente à l'homme, notre vraie nature, qui permet à chacun d'être réceptif au Christ, la Vérité, qui se lève dans la conscience humaine grâce à la prière. N'est-il pas aussi inévitable qu'un cœur ainsi touché par le Christ trouve son chemin jusqu'à notre Église ? Après tout, l'Église du Christ, Scientiste, est la manifestation actuelle sur terre de la vérité concernant Dieu, et l'homme fait à Son image.

On pourrait dresser une liste sans fin des sujets méritant une prière particulière. Les enfants martyrisés, les pressions scolaires, les foyers malheureux, la faim et autres privations n'en sont que quelques-uns. Lorsque nous commençons à nous sentir un peu poussés à aider, agissons immédiatement en fonction de ce désir, notre pensée se laissant élargir et émouvoir d'un amour désintéressé, et guider par Dieu. Sachons nous ménager du temps, chaque semaine, peut-être même chaque jour, pour prier afin de mieux comprendre les enfants. Le motif de cette prière n'est pas en fait de remplir nos Écoles du Dimanche, bien que cela puisse en résulter. La motivation de cette prière est simplement et sincèrement de nous éveiller spirituellement, et cela ouvrira nos yeux à des bienfaits plus étendus.

La Vérité, comprise, élève notre cœur, guérit notre vie, harmonise les foyers troublés, élève la moralité et ramène le sens prodigue de l'homme au foyer, vers le vrai concept de l'homme, l'enfant de Dieu. La compassion chrétienne qui s'élance pour guérir est ressentie. Si nous ne nous préoccupons que des problèmes spécifiques de notre église ou de nos propres problèmes, nous vivons dans un monde en miniature, et notre influence pour le bien sera proportionnellement faible. Ce sera comme de marcher les yeux fixés sur ses pieds. La vision qu'avait Mary Baker Eddy du but du mouvement de la Science Chrétienne était de guérir le monde, d'élever la race humaine. Et cela est possible.

La « Prière quotidienne » Voir Man., Art. VIII, Sect. 4. dans le Manuel de L'Église Mère de Mary Baker Eddy exemplifie le mouvement de la pensée spiritualisée qui élèvera l'humanité. C'est une prière qui nous apporte l'inspiration nécessaire pour nous spiritualiser, et une prière qui embrasse tous les hommes, afin qu'eux aussi puissent ressentir l'influence de la Parole de Dieu. Sachons toucher les autres comme Jésus et ses apôtres le faisaient: le cœur ému d'amour et plein d'inspiration, prêt, disposé et armé par Dieu pour guérir les enfants. Mais il ne s'agit pas de s'arrêter là. Unissons-nous dans le sentiment de la fraternité et de la vitalité d'un but essentiel et la joie pure d'un service désintéressé. Laissons nos prières s'étendre à tous ceux qui, dans le monde, traversent notre cheminement mental. Et sachons les toucher par l'influence purifiante, régénératrice et calmante du Christ.

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