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Lorsqu’un praticien prie

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 1986


Le nouvel étudiant de la Science Chrétienne est très heureux d’apprendre combien Dieu est bon et prend soin de lui. Mais il peut désirer en savoir plus long sur la méthode de traitement par la Science Chrétienne. Il n’y a rien de mystérieux sur ce point. La guérison des malades et des pécheurs par des moyens spirituellement scientifiques s’apprend le mieux par la prière, par l’étude régulière de la Bible et de Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy, par le cours Primaire de Science Chrétienne et surtout par la démonstration individuelle des règles de la guérison.

Cet éditorial ne peut donner que des notions sur les moyens illimités dont dispose un praticien pour aborder la responsabilité sacrée de l’œuvre de guérison; cependant, certains éclaircissements peuvent être utiles. Quand un praticien de la Science Chrétienne prie pour un patient, il reconnaît que c’est Dieu qui a le pouvoir de guérir la situation. Il ressent la présence de l’esprit du Christ. Un tel traitement par la Science Chrétienne n’est en aucune façon associé à des procédés de manipulation de l’entendement humain.

Mary Baker Eddy répondit une fois à une question sur le sujet de la guérison spirituellement scientifique en expliquant à ceux qui l’écoutaient ce que la guérison par la Science Chrétienne n’est pas. Ainsi, il est rapporté dans Écrits divers qu’elle déclara à propos de la guérison spirituelle: « Ce n’est pas l’action d’un entendement sur un autre entendement, ni la transmission d’images humaines de la pensée à d’autres entendements; elle ne s’appuie pas sur ce qui, pour les sens personnels, est l’évidence — la Science contredit cette évidence; cette guérison ne procède pas de la chair, mais de l’Esprit. » Écrits divers, p. 96.

Lorsqu’un praticien prie, il écoute exclusivement ce que Dieu, l’Esprit, lui dit au sujet du patient, au lieu d’écouter la description des faits par les sens matériels. Il a recours à Dieu pour voir l’homme tel que Dieu l’a créé et en apprendre davantage sur lui: qu’il est la ressemblance de Dieu, incorporelle et indestructible, spirituellement formée. Ce point de vue guérisseur, maintenu par le praticien, corrige la suggestion erronée qui prétend troubler le patient. La Vérité illumine la conscience de celui-ci par la conviction que Dieu est à jamais présent. Alors, la croyance et l’évidence de crainte et de maladie disparaissent de sa pensée et de son corps. C’est pourquoi nous pouvons avec une telle confiance demander à un praticien de la Science Chrétienne de nous traiter lorsque nous avons besoin d’aide. Le traitement est donné en partant de la suprématie et de la domination absolues de Dieu.

Dieu étant entièrement bon, le tendre Père-Mère et Créateur de nous tous, Il n’est pas responsable du péché, de la maladie et de la mort. Il n’a pas créé ces maux et ne les connaît pas non plus. Dieu maintient l’homme qu’Il a créé — notre véritable et unique identité — parfaitement spirituel, image de tout ce qu’Il est. L’homme ne peut connaître ou subir ce que Dieu, l’Esprit, ne connaît ni ne cause. Science et Santé dit: « Les symboles et les éléments de discorde et de décomposition ne sont pas le produit de l’infini Tout, parfait et éternel. De l’Amour, de la lumière et de l’harmonie qui sont la demeure de l’Esprit, il ne peut venir que des reflets du bien. » Science et Santé, p. 280.

Cette réalité de la totalité et de la bonté de Dieu et du fait que l’homme exprime cette perfection est le point de vue à partir duquel un praticien prie. Il ne tente pas de changer mentalement un état physique de maladie en un état physique de santé, pas plus qu’il n’essaie de changer une mauvaise attitude mentale en une bonne. Un praticien n’est ni un médecin ni un psychiatre et il ne travaille pas à l’aide de remèdes matériels. Mais le praticien fait pourtant effectivement quelque chose: il prie. Il reconnaît que l’être de l’homme est spirituel, qu’il reflète Dieu, l’Esprit, qui est la seule substance et la seule Vie, et il aide son patient à comprendre davantage l’omnipotente sollicitude de Dieu.

Lorsqu’on demande à un praticien de la Science Chrétienne d’aider une personne qui a quelque difficulté mentale ou physique, ce praticien a entièrement recours à Dieu pour percevoir la vérité au sujet de la personne: ce que Dieu sait au sujet de l’homme. Le praticien sait que puisque Dieu est bon et qu’Il maintient l’homme constamment parfait et harmonieux, alors toute évidence de discordance et d’inharmonie doit être en fait fausse. Les prières du praticien sont des affirmations de l’état entièrement spirituel de l’homme, de son innocence, de sa pureté, de son être exempt de maladie et de péché en sa qualité de reflet de Dieu. Sachant que l’homme est, et a toujours été, le reflet de Dieu, le praticien, avec gratitude, nie la croyance que l’homme puisse être sujet à une discordance quelconque pour une raison quelconque. On pourrait dire que le traitement par la Science Chrétienne englobe le patient dans l’amour constant de Dieu et reconnaît que sa véritable identité, sa vie, bénéficie toujours de la santé et de l’harmonie établies par Dieu.

L’œuvre de guérison de Christ Jésus illustre assurément ce tendre ministère. Lorsqu’un officier du roi, qui cherchait désespérément à faire guérir son fils agonisant, vint à Jésus, comme la parole du Maître fut rassurante: « Va... ton fils vit » ! Et la Bible relate que, comme cet homme retournait chez lui, « ses serviteurs, venant à sa rencontre, lui apportèrent cette nouvelle: Ton enfant vit ». Jean 4:50, 51.

Jésus savait que chaque être individuel est en réalité créé par Dieu. Cette vérité spirituelle est présente, qu’on le reconnaisse ou non, dans la conscience de chacun. Un praticien ne transfère pas en quelque sorte ses pensées à son patient; disons plutôt qu’il reconnaît que l’homme habite dans la Vérité, étant l’expression de la Vérité. Celui qui s’adresse au praticien pour être aidé se tourne en réalité vers la Vérité pour être éclairé, et il découvre par la prière les faits spirituels concernant sa propre identité établie par Dieu. Il peut paraître s’en remettre à un être humain pour recevoir de l’aide, mais en réalité, le praticien et lui recourent à la présence éternelle de la Vérité et de l’Amour, présence qui dissipe naturellement tout ce qui est dissemblable à Dieu. Et c’est toujours Dieu qui accomplit la guérison.

Puisque c’est Dieu qui guérit, il faut que le praticien et le patient vivent du mieux possible en harmonie avec Dieu, la Vérité divine et l’Amour infini. Cela ne signifie pas cependant qu’une personne qui a pu perdre connaissance ou qui, pour quelque autre motif, ne peut coopérer à fond avec le praticien, ne puisse être guérie. Le travail du praticien, c’est de reconnaître que le Christ, l’idée divine de Dieu, est toujours actif dans la conscience humaine (en dépit des apparences) et que le Christ éveille, inspire et anime la pensée du patient par son souffle guérisseur.

Mais chaque fois qu’un patient peut coopérer avec le praticien, l’obéissance aux Dix Commandements, guidée par la prière, l’effort fait pour exprimer l’esprit des Béatitudes et le fait de laisser le Christ motiver ses pensées et ses actes aident à préparer la pensée du patient à la guérison.

Cela ne signifie pas que l’on doive être un saint pour guérir ou pour être guéri. Aucun d’entre nous n’a jusqu’à présent dépassé la croyance à l’existence dans la matière. Mais il nous faut vivre en accord avec le sens le plus élevé que nous puissions démontrer aujour-d’hui de notre tâche d’honorer et d’aimer Dieu et l’homme. Dans la mesure où nous le faisons, notre capacité de démontrer la spiritualité se développe. Et la guérison spirituelle accompagne inévitablement le progrès spirituel.

Lorsqu’un praticien prie, comme nous devrions nous attendre à recevoir davantage que de la sollicitude humaine ! Le traitement par la Science Chrétienne est la tendre reconnaissance que la présence et le pouvoir de Dieu sont avec chacun de nous. Une telle prière régénère et apporte avec elle la guérison-Christ que Jésus donna au monde.


Lorsque vous priez,
ne soyez pas comme les hypocrites,
qui aiment à prier debout dans les synagogues
et aux coins des rues,
pour être vus des hommes...
Mais quand tu pries, entre dans ta chambre,
ferme ta porte,
et prie ton Père qui est là dans le lieu secret ;
et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra.

Matthieu 6:5, 6

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