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La Bible et la guérison chrétienne

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 1986

The Christian Science Monitor


Pendant des siècles, on a reconnu la beauté littéraire de la Bible, on l’a appréciée d’un point de vue historique et on l’a jugée indispensable à la régénération morale et spirituelle.

Mais la Sainte Bible a une autre valeur, une valeur qu’on vient seulement de commencer à utiliser. Les vérités contenues dans ce livre précieux, si nous les vivons dans la vie quotidienne, apportent la guérison.

Par exemple, je fus une fois appelée très tôt le matin par le mari d’une de mes connaissances. Il me dit que sa femme avait pris une overdose; elle était aussi alcoolique. Elle était inconsciente et son mari pouvait à peine sentir battre son pouls. Il était paniqué et me demandait de venir prier pour elle.

Je n’avais rencontré ce couple que quelques fois, mais j’étais touchée par leur profond désir de vivre une vie droite. Le mari était membre d’une église protestante et la femme, bien que n’étant membre d’aucune église, cherchait la vérité. Pourtant, tous deux semblaient penser que sa guérison était une tâche impossible. La puissance apparente du mal et, d’une manière générale, la frustration qu’ils ressentaient face à la vie leur semblaient si réelles qu’ils étaient sans espoir. L’alcoolisme et la drogue étaient considérés comme des échappatoires, mais ces penchants n’avaient fait que leur rendre la vie encore plus dure.

Et pourtant, dans cette situation extrême, ils avaient appelé au secours! Et cet appel était un premier pas vers la guérison et la régénération.

Je pris ma Bible et allai chez eux, avec l’assurance que ce n’était pas moi, un être humain, qu’ils demandaient, mais la puissance de la Parole de Dieu, qu’ils savaient que j’aimais et chérissais.

Quand je suis arrivée, la jeune femme était par terre. Nous l’avons redressée, son mari et moi, et l’avons adossée au canapé, et j’ai commencé à lui parler de l’amour de Dieu et du fait qu’Il est toujours disponible, toujours là pour nous aider. Je lui dis que le même pouvoir qui avait délivré les enfants d’Israël de la captivité en Égypte, qui avait délivré les enfants d’Israël de la captivité en Égypte, qui avait sauvé Daniel des lions et l’apôtre Paul de la morsure de la vipère, était présent et prêt à la sauver et à la défendre.

Je commençai a lire à haute voix le Sermon sur la Montagne Voir Matth., chap. 5–7., qui montre comment prier d’une manière efficace et comment défendre nos prières, protéger leur utilité. Dans ce sermon, Christ Jésus dit: « Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux! » Matth. 5:3. Qui aurait pu être un meilleur exemple de pauvreté en esprit que cette femme?

Mais que dit Jésus de cet état mental? Qu’on ne peut le changer? Non! Jésus dit qu’il est béni de Dieu. Ceux qui voient sincèrement que le péché ou les erreurs du passé sont un mal peuvent intelligemment se repentir du mal et avoir une guérison. Le royaume des cieux, la conscience que Dieu, le bien, gouverne notre vie, est à la hauteur de tout cas d’urgence.

Quand la jeune femme revint à elle, je lui demandai de répéter avec moi la Prière du Seigneur et de penser vraiment à ce que cela signifie. Après cela, elle semblait tout à fait dans son état normal. Elle me remercia d’être venue et exprima son profond amour pour la Bible.

Cet incident fut un nouveau point de départ pour cette femme. La transformation de son caractère et de son style de vie ne s’opéra pas du jour au lendemain. Mais le changement vint tout de même. Elle fut guérie de la drogue, de l’alcoolisme et de l’immoralité. Et ses progrès spirituels continuent.

La guérison en Science Chrétienne par la prière élève — spiritualise — la pensée et la vie, en donnant à la personne un sens plus clair de sa relation à Dieu et de son identité véritable de ressemblance pure et parfaite de Dieu. Et ceci entraîne l’amélioration des conditions humaines.

En quittant la maison de cette femme, je lui fis part du point de vue de Mary Baker Eddy sur le Sermon sur la Montagne: « A mon avis, le Sermon sur la Montagne, lu chaque dimanche, sans commentaire, et auquel on obéirait toute la semaine suffirait à la pratique chrétienne. La Parole de Dieu est un prédicateur puissant, et elle n’est pas trop spirituelle pour être pratique, ni trop transcendentale pour être entendue et comprise. » Message to The Mother Church for 1901, p. 11.

La Bible donne le fondement même de la pure guérison chrétienne. Que pourrait-il y avoir de plus important que de lire le Sermon sur la Montagne le dimanche et de vivre son enseignement chaque jour de la semaine, en comprenant que la Parole de Dieu est pratique et qu’elle peut guérir tous les maux du monde?

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