Recherchant la santé, nous demandons souvent: « Faut-il encore, mon Dieu, que j’attende longtemps? » Mais avec quelle ferveur recherchons-nous la grâce? Notre bonne volonté de laisser Dieu accomplir Son œuvre merveilleuse en nous tous est directement fonction du degré de docilité de notre cœur. Aucun d’entre nous n’est humainement parfait et, à certains égards, nous sommes loin d’atteindre à la justice de Dieu. Nous pourrions donc peut-être nous poser les questions suivantes:
• Dans quelle mesure nos pensées et notre caractère ont-ils avancé vers l’Esprit durant les dernières vingt-quatre heures; ou bien avons-nous seulement déplacé notre corps?
• Nous sommes-nous agenouillés au pied de la croix et avons-nous prié avec ferveur pour que nos défauts soient rachetés?
• Avons-nous aimé et guéri nos ennemis par l’amour chrétien au lieu de réagir avec ressentiment et par les émotions humaines?
• Sommes-nous le même ce dimanche que dimanche dernier? La Science Chrétienne est-elle devenue pour nous une expression concrète du Christ?
• Quand nous est-il arrivé pour la dernière fois de nous considérer comme des « serviteurs de l’Éternel » et des récipients vides prêts à être remplis?
• Jusqu’où va notre pensée chrétienne? Jusqu’au bout du monde? Au bout de la ville? Au bout de la salle du conseil exécutif de l’église?
• Nous sommes-nous consacrés tout entiers chaque jour à la « nouvelle naissance », nous rapprochant de plus en plus de Dieu au plus profond de notre être et ayant une connaissance si intime du Christ que nous nous rendons compte qu’un Sauveur nous est indispensable — pour nous sauver de la croyance à la vie et à la mort dans la matière, croyance qui est le péché essentiel de l’humanité?
Pour ce qui est de la guérison, ces paroles de notre Leader, Mary Baker Eddy, qui nous obligent à l’action, s’adressent directement à nous: « Sans une connaissance de ses péchés et une repentance si sévère qu’elle les détruit, nul n’est ou ne peut être un Scientiste Chrétien. » Écrits divers, p. 107.
La bonne nouvelle, c’est que notre délivrance est assurée et annoncée dans la Bible. Il nous faut reconnaître la poussière du péché adamique et nous en défaire énergiquement, ce qui nous mettra à même de discerner l’héritage précieux de notre Père: la gloire et la majesté qui sont nôtres parce que nous sommes Sa création. En notre qualité d’enfants bien-aimés de Dieu, nous ne sommes pas les esclaves de l’erreur, et les défauts de caractère peuvent être rachetés par l’amour que Jésus nous a enseigné. Cette connaissance du salut apporte une joie profonde.
En vérité nous sommes l’image immortelle de Dieu et ce fait élève le cœur humain à la lumière. Mais la pureté et la bonté véritables de l’homme se révèlent en nous dans la seule mesure où nous perçons le rideau de brume du péché et nous repentons. Discerner le péché comme tel et traiter de façon spécifique l’erreur dans notre pensée, c’est le pas le plus important, et cela demande un courage moral entrelacé d’humilité. C’est peut-être la chose la plus difficile que nous aurons jamais faite, mais les récompenses sont éternelles.
Peut-être qu’en repensant à cette année, nous pourrons dire: « Oh oui, 1986, c’est l’année où j’ai remplacé le ressentiment caché et la susceptibilité par un tendre amour chrétien et la patience compatissante. La topographie de mon cœur s’est modifiée. Ma vie semble si différente depuis! » Quelle guérison cela serait!
Que tout reste simple et sacré. Faisons de Dieu notre meilleur ami. Veillons sur chaque pensée. Aimons à chaque heure. Prions à chaque instant. Chérissons la promesse spirituelle qui est pour nous et pour tous. Réfléchissons en profondeur. Ne sous-estimons jamais la lutte avec le moi et n’oublions jamais le tendre amour de notre Père-Mère Dieu. Alors, cela ne sera plus: « Faut-il encore, mon Dieu, que j’attende longtemps? », mais: « Comme je peux m’approcher plus près et plus intimement de Toi! »
Alors chaque jour sera un jour passé à apprendre, notre vie un parcours sacré, chaque souffle une prière inspirée, notre position une humilité vraie. Dieu sera le professeur, et c’est par notre amour que nous prendrons connaissance les uns des autres. Puissions-nous tous être des étudiants reconnaissants, empressés et humbles! Puisse Dieu emplir notre cœur d’un éveil irrésistible, telle l’aube naissante! Puisse Dieu nous accorder la plénitude de la grâce radieuse! Notre cœur aura une lumière « dont l’éclat [surpassera] celui du soleil » Actes 26:13.. Le bras étendu de Dieu est ici pour sauver maintenant même. Le nôtre est-il étendu dans un effort réel pour saisir le Sien?
    