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Nous apprenons en Science Chrétienne qu'aucune condition matérielle...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 1985


Nous apprenons en Science Chrétienne qu'aucune condition matérielle ne peut empêcher quelqu'un de se trouver là où il peut se développer convenablement. Il n'y a aucune limite, aucune restriction qui puisse nous interdire de revendiquer notre véritable héritage d'enfants de Dieu, heureux et satisfaits. J'exprime ici ma gratitude pour une compréhension croissante de ces faits, démontrée en deux occasions.

Il y a quelques années, j'eus l'occasion de travailler un été en Europe, en qualité de gouvernante dans une famille. J'avais entendu parler de ce poste par une amie Scientiste Chrétienne qui avait été gouvernante dans cette famille l'été précédent. Au cours de la première semaine de mon séjour, je me familiarisai avec les habitudes de la famille et je m'accoutumai à leur style de vie. La mère savait que j'étais Scientiste Chrétienne et me vit lire la Leçon biblique (d'après le Livret trimestriel de la Science Chrétienne) tous les matins. Mais, dès le premier jour, elle exprima son inquiétude parce que je ne prenais pas de médicaments, et se demandait si je saurais, en cas d'urgence, prendre soin de ses enfants.

Pendant les neuf jours qui suivirent, j'eus la responsabilité de toutes les tâches domestiques, tandis que la mère était à l'hôpital, donnant naissance à son second enfant. Les activités domestiques se déroulèrent fort bien. Cependant, l'attitude de la mère à mon égard changea lorsqu'elle rentra avec son bébé. La tolérance semblait avoir cédé la place à une irritation et à un antagonisme évidents. L'atmosphère n'était que tension, dépression et méfiance.

Le trouble et la peur me gagnèrent: il semblait que mes actes étaient mal interprétés. La mère me donna alors mon congé: je devrais partir dans quelques semaines, lorsque la famille s'en irait dans le sud pour l'été.

A ce moment-là, je ne connaissais personne d'autre dans le pays et je ne savais que faire. Je passai mon jour de congé dans une Salle de Lecture de la Science Chrétienne, à prier pour trouver une solution. Là je trouvai la paix et le réconfort. Je pensai aux concepts de foyer et d'harmonie. Je perçus immédiatement qu'il était vain de faire des projets humains concernant ma situation. Il était temps que je prie véritablement, comme j'avais appris à le faire à l'École du Dimanche de la Science Chrétienne, afin d'acquérir une meilleure compréhension de ma relation à Dieu.

Ce que je devais comprendre, c'était que la vraie nature de chacun d'enter nous n'est pas mortelle mais spirituelle, exprimant les qualités de bonté, de compréhension et de joie, conférées par Dieu. Je reconnus que, dans la mesure où j'écouterais la volonté de Dieu et m'y soumettrais, l'harmonie, qui est la loi du Principe divin, Dieu, serait manifestée. Mary Baker Eddy écrit dans Science et Santé (p. 89): « Nous entendons l'Esprit, Dieu, lorsque les sens se taisent. » Elle nous dit aussi (Écrits divers, p. 347): « Ceux qui ne connaissent d'autre volonté que la Sienne prennent Sa main, et des ténèbres Il les conduit à la lumière. Nul ne peut Lui dire: Que fais-Tu ? » Je refusai de me sentir blessée ou d'être sûre d'avoir raison, et de m'apitoyer sur moi-même, car je vis que ces croyances n'avaient aucune validité ni aucune raison d'être. Puisque Dieu, l'Entendement, ne les avait pas faites, elles ne faisaient pas partie de l'homme, Son reflet.

Ce même jour, je fus mise en contact avec la mère de quatre garçons, qui avait besoin d'une gouvernante et m'invita gentiment à habiter avec sa famille. Je fus pleine de reconnaissance pour ce déroulement des choses, mais je ne me sentais pas encore en paix. Je pensai que je devrais peut-être rester dans la première famille pour quelques semaines de plus, afin de travailler à la guérison de cette situation-là.

Le même jour, je me mis à lire le dernier numéro du Christian Science Journal. Les premières lignes qui j'y lus étaient les paroles de Christ Jésus, tirées de Matthieu (10:14): « Lorsqu'on ne vous recevra pas et qu'on n'écoutera pas vos paroles, sortez de cette maison ou de cette ville et secouez la poussière de vos pieds. » C'était la réponse que je cherchais ! Je sus, avec une conviction absolue, que je pouvais m'en remettre à Dieu, qui dominait toute la situation, et tout sentiment d'anxiété me quitta. L'article du Journal expliquait aussi que le fait de se retirer tranquillement d'une situation discordante ne signifiait pas que nous abandonnions la partie ou que le mal avait triomphé, puisque l'Amour divin ajuste toute situation et en fait une expression d'harmonie.

Après avoir décidé de m'installer dans la nouvelle famille, l'été se révéla être une période des plus enrichissantes et des plus satisfaisantes que j'ai jamais eues. Cette expérience a été un pilier de ma croissance spirituelle. Et je continue à voir plus clairement qu'une compréhension de l'unité de l'homme avec Dieu entraîne nécessairement la manifestation de cette relation parfaite qui embrasse tout.

Ces vérités prirent un sens encore plus profond pour moi, alors que j'étais en train de finir mes études et que je commençais à considérer des perspectives d'emploi. J'avais déjà été admise dans un programme d'études du troisième cycle, mais cette voie ne me semblait pas la bonne. Je pensais qu'il y avait d'autres possibilités plus intéressantes pour moi, alors je commençai à questionner les autres sur leur travail. Plus je discutais avec les gens, plus je devenais incertaine. Je me rendis rapidement compte que cette approche n'était pas basée sur un raisonnement spirituel solide.

Une de mes bonnes amies, Scientiste Chrétienne, se mit à travailler avec moi pour m'aider à acquérir une plus grande confiance dans le gouvernement suprême de Dieu. Elle m'indiqua ce passage d'Unité du Bien, où Mary Baker Eddy écrit au sujet de Dieu: « Il a pitié de nous, et dirige chaque événement de notre vie. Il est proche de ceux qui L'adorent. Le comprendre, sans la moindre souillure de notre sens mortel et limité de péché, de maladie ou de mort, c'est s'approcher de Lui et Lui devenir semblable » (p. 3). Je me rappelai les nombreuses preuves que j'avais eues de la protection et de l'omniprésence de Dieu, et je me sentis encore plus reconnaissante de connaître la vérité de l'être de l'homme telle qu'elle est enseignée en Science Chrétienne. J'affirmai que ma juste place ne pouvait être ni cachée ni incertaine, et je reconnus que l'Amour divin nous donne tout ce dont nous avons besoin.

Un jour, une ancienne camarade de classe me parla d'un programme d'apprentissage en gestion financière, offert par son employeur. Elle me donna aussi le nom du responsable chargé du programme de recrutement pour la société tout entière. Je n'appelai pas tout de suite cette personne, comme je l'aurais fait auparavant dans mes efforts désespérés de trouver l'emploi parfait. D'ailleurs, j'avais cessé de demander des renseignements, car j'avais abandonné l'idée de savoir exactement ce que l'avenir me réservait, et désirais me laisser guider totalement par Dieu.

Un matin, environ une semaine avant la remise des diplômes, je me sentis poussée à appeler le directeur du programme d'apprentissage de la Société. La conversation se déroula fort bien, et il me dit quelle coïncidence c'était que j'aie appelé juste à ce moment-là, parce qu'un poste était devenu libre dans le programme ce matin même. (Tous les postes du programme étaient pourvus depuis des mois, et le processus habituel de recrutement impliquait un certain nombre d'entrevues et de visites des installations.) Il me dit qu'il organiserait une entrevue pour moi dans ma ville de résidence, après la remise des diplômes.

Plus tard, après avoir eu cette entrevue, je reçus une offre le jour même. Tous les détails concernant mon déménagement pour aller rejoindre ma nouvelle résidence située à près d'un millier de kilomètres de là furent facilement réglés, et deux mois plus tard, je débutais dans le programme d'apprentissage. Cette expérience m'a prouvé que même lorsque humainement il semble ne rien se passer, nous pouvons savoir que Dieu nous guide. Il est la seule cause et le seul Créateur.

Je suis très reconnaissante d'être une étudiante de la Science Chrétienne ! Et je suis pleine de gratitude pour le cours de Science Chrétienne, car il m'a appris qu'il n'y a rien de plus important que de comprendre la relation de l'homme à Dieu.


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