Je suis marié et père de deux enfants, et bien avant de terminer un cours supérieur à l'université, je me suis préparé pour l'étape à venir, c'est-à-dire à trouver un emploi convenable. Je commençai en dressant une liste sur laquelle j'inscrivis, entre autres choses, le genre de travail que je préférerais faire et l'endroit où nous aimerions habiter. Je lus ensuite une brochure formidable sur l'emploi, que j'avais achetée dans une Salle de Lecture de la Science Chrétienne. L'un des articles de la brochure, que je trouvai très utile, faisait ressortir le fait que nous ne devrions pas essayer de nous servir de Dieu pour résoudre nos problèmes. Au contraire, nous devrions nous servir de nos problèmes en les considérant comme l'occasion d'exprimer Dieu. Si nous cessions de vouloir utiliser Dieu pour servir nos propres desseins volontaires, nous nous rendrions compte rapidement qu'Il nous emploie pour accomplir Ses desseins.
Après avoir réfléchi à ces affirmations, je pensai que j'avais donné trop d'importance à ma liste. En agissant de la sorte, j'avais essayé d'employer Dieu à mes propres fins, un peu comme si j'avais dit: « Mon Dieu, voilà ce que je veux. Préviens-moi quand tout sera prêt ! » C'était là clairement une mauvaise approche du problème. Je jetai alors la liste et décidai de trouver ce que Dieu voulait que je fasse.
Lorsque je commençai à solliciter des emplois, je postulai pour tout ce qui semblait convenir, même vaguement. Il y eut quelques réponses positives, mais en définitive, toutes mes demandes sauf une furent écartées. Celle qui restait concernait un emploi qui avait l'air très prometteur. Mais une quinzaine de jours après avoir terminé mon cours, je découvris qu'on ne m'avait pas sélectionné pour le poste.
Nous fûmes très déçus de ce résultat. Il y avait beaucoup de chômage et les perspectives paraissaient bien sombres. Je n'avais plus de demandes d'emploi en suspens, et après tous ces mois passés à solliciter des emplois, j'étais de retour à la case de départ.
Je m'adressai à Dieu par la prière avec plus d'ardeur, et cette semaine-là, la Leçon biblique du Livret trimestriel de la Science Chrétienne m'intéressa tout particulièrement. Elle comprenait des passages de la Genèse, sur l'histoire d'Agar et de son fils, quand ils furent chassés dans le désert. Alors qu'ils n'avaient plus d'eau et que l'enfant mourait de soif, Agar le mit sous un buisson et s'en détourna, car elle ne pouvait pas supporter de le voir mourir. Mais Dieu lui ouvrit les yeux, et elle vit un puits rempli d'eau (voir Gen. 21:9–19).
Pour moi, cette histoire illustrait de façon très claire le fait qu'en vérité, l'Amour divin prend soin de nous à tout instant. Je compris que maintenant même et là où nous sommes, l'Amour nous donne tout ce dont nous avons besoin. La pénurie, que ce soit un manque de santé ou un manque de travail utile, est une fausse croyance, car Dieu est toujours présent.
Comme résultat de ma prière, je me rendis compte que je devais avoir davantage confiance en Dieu et être ferme lorsque j'affirmais que Son amour est parfait et infaillible. Durant ces jours de communion très riche et profitable avec Lui, grâce à un sens spirituel plus développé, l'espoir s'installa en moi. Je ne peux pas me rappeler m'être jamais senti plus proche de Dieu, ou avoir été plus réconforté par Sa présence.
Quelques jours après avoir commencé à prier avec plus de conviction, je reçus une lettre me convoquant pour une entrevue dans une compagnie à laquelle je n'avais même pas adressé de condidature. La société avait entendu parler de moi par une agence d'emploi privée avec laquelle j'avais été en relation quelques mois auparavant. Je me rendis à l'entrevue, et peu de temps après, on m'offrit un emploi que j'acceptai. Ce travail correspond particulièrement bien à mon expérience et à mes aptitudes, et le salaire est confortable.
Pendant toute ma recherche d'un emploi, j'ai reçu bien d'autres bienfaits qu'il me serait impossible de résumer dans ce témoignage, mais je suis reconnaissant envers Dieu pour chacun d'eux.
Sandy (Bedfordshire), Angleterre
