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S'en remettre à Dieu pour la guérison des enfants

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de décembre 1984


L'une des premières questions qui m'est venue au sujet de la Science Chrétienne, c'est la suivante: « Comment serait-il possible de lui confier la santé d'un enfant ? » Depuis lors, j'ai eu amplement la preuve que non seulement c'était possible, mais même qu'il était désirable de le faire. D'autant que ma question d'alors était, bien entendu, mal formulée. En comprenant la Science Chrétienne, les parents apprennent à confier leurs enfants à Dieu, qui est leur PèreMère, et qui entoure constamment Sa création de la force de Sa paternité et de la tendresse et de l'amour de Sa maternité.

La confiance d'utiliser notre compréhension croissante de la Science Chrétienne pour répondre aux besoins des enfants peut parfois nous venir facilement et rapidement, mais dans d'autres cas, c'est graduellement seulement que cette confiance devient pour nous la façon d'agir normale.

Ce dont nous pouvons être sûrs, cependant, c'est que notre confiance et notre assurance iront en s'élargissant et en s'approfondissant à mesure que nous mettrons en pratique ce que nous avons déjà compris, en l'appliquant avec sincérité à tout ce qui peut sembler constituer des difficultés bénignes et sans grande importance.

Aimer nos enfants, cela veut dire que nous voudrions pour eux tout ce qu'il y a de mieux. Et que pourrait-il y avoir de meilleur pour eux que d'être confiés avec intelligence à la toute-puissante sollicitude de leur Père-Mère Dieu ? Ce qu'il importe de faire en premier lieu, c'est de nous débarrasser des conceptions mortelles et fausses selon lesquelles nous serions à l'origine de quelque chose que Dieu ne pourrait pas créer, ou encore que l'Entendement divin, Dieu, serait incapable de prendre soin convenablement de Sa propre création, de Ses fils et Ses filles.

Comment faire pour dissocier de nos enfants, qui en réalité sont des fils et des filles de Dieu, purs et magnifiques, l'évidence apparente d'un mortel malade, ou parti sur une mauvaise pente ? Et comment la séparation ainsi opérée amène-t-elle la guérison ?

Mary Baker Eddy, dans Science et Santé, établit la distinction suivante, qui nous aidera à comprendre ce point: « La pensée mortelle transmet ses propres images, et ce qu'elle produit est formé d'après les illusions humaines. Dieu, l'Esprit, agit spirituellement, non matériellement. » Et elle ajoute: « Les idées immortelles, pures, parfaites et permanentes, sont transmises par l'Entendement divin au moyen de la Science divine, qui corrige l'erreur par la vérité et exige des pensées spirituelles, ou concepts divins, afin qu'elles produisent des résultats harmonieux. » Science et Santé, p. 259.

Plus nous nous disciplinons à nous en tenir au fait spirituel, à savoir que la véritable origine d'un enfant se trouve dans l'Amour divin, qu'il est libre de toute influence destructrice, et plus nous en verrons la preuve, non seulement chez nos propres enfants, mais encore chez ceux qui peuvent se trouver dans notre entourage. Les enfants sont très réceptifs à la Vérité et à l'Amour. Revendiquer avec persistance la relation légitime qui les unit à leur Père-Mère Dieu apporte à tous ceux qui sont en cause de merveilleuses bénédictions.

Notre crainte de perdre quelque chose dans ce processus d'abandon de nos illusions mortelles disparaît vite, car nous apprenons qu'en fait, nous avons acquis un nouveau lien précieux avec nos enfants. C'est une expérience pleine de joie et libératrice que de remettre sa famille à la sollicitude aimante de Dieu, et d'obtenir la guérison au cours de ce processus.

Christ Jésus comprenait de toute évidence combien les enfants sont précieux à leurs parents, comme on le voit à travers sa compassion lorsqu'il rendit à la vie le fils d'une veuve et ressuscita des morts une fillette de douze ans. Voir Luc 7:11–15 et Marc 5:22–24, 35–42. Il a aussi réprimandé ses disciples qui avaient renvoyé les enfants venus à lui. Pour des parents angoissés, il n'y a pas de paroles plus réconfortantes ou plus remplies d'espoir que celles prononcées à cette occasion par Jésus: « Laissez les petits enfants, et ne les empêchez pas de venir à moi. » Matth. 19:14. Nous pouvons partager avec nos enfants ce droit divin de nous tourner vers le Christ, la Vérité, et en retirer de grands bienfaits.

Lorsqu'un père ou une mère affronte un problème concernant les enfants, que celui-ci soit d'ordre physique, émotionnel ou moral, ils peuvent se trouver aux prises avec leur propre crainte et un sentiment de lourde responsabilité dans cette recherche de la guérison pour leur enfant — et pour eux-mêmes. C'est ce que j'ai moi-même ressenti, il y a quelques années, lorsqu'un de nos enfants souffrait beaucoup et que nos prières n'ont pas paru apporter de remède à cette situation. J'avais terriblement peur, parce que les choses semblaient aller en empirant. Mon mari me demanda si je voulais faire voir l'enfant à un médecin, ou si nous devrions appeler un praticien de la Science Chrétienne pour qu'il nous aide. Au fond de moi-même, je m'étais toujours demandé ce que je ferais dans le cas où surviendrait une situation critique, susceptible d'avoir de sérieuses conséquences. Mais je n'eus pas la moindre hésitation et lui demandai d'appeler un praticien. Le praticien eut une conversation avec mon mari et promit de prier avec nous.

Il ne s'était pas passé un quart d'heure que je commençai à me sentir toute autre, je me sentais en paix, déchargée de mon fardeau et certaine que notre fils était sain et sauf. La douleur ressentie par l'enfant disparut et il s'endormit paisiblement, complètement guéri. La praticienne m'apprit par la suite qu'en raccrochant, il lui était venu à l'esprit de prier pour reconnaître la maternité de Dieu, pour comprendre que l'Amour divin veillait sur l'enfant comme une mère, et pour savoir qu'aucun sentiment de fausse responsabilité ne pouvait s'interposer dans cette relation d'harmonie, ni la troubler. Je sus que mon fils et moi-même avions ressenti le bienfait de cette prière claire et inspirée, dans la guérison. Depuis cette époque, nos enfants ont eu bien d'autres guérisons, lorsque nous les avons remis avec compréhension à la tendre sollicitude de l'Amour divin, Dieu.

Ce rejet de toute fausse responsabilité n'implique nullement que l'on néglige ses devoirs ou que l'on ferme les yeux sur les difficultés. Cela nous pousse plutôt à placer notre confiance en Dieu, ce qui résulte non seulement en une guérison, mais encore en une relation d'un type plus élevé avec nos enfants. Nous sommes libérés des entraves de la simple émotivité, et la voie s'ouvre pour nous d'aimer de façon plus pure et plus libre.

En nous efforçant de comprendre la sollicitude de Dieu qui embrasse tout, et d'avoir le sentiment de Sa toute présence, nous deviendrons capables d'abandonner les fausses conceptions et les restrictions liées à la croyance mortelle, pour arriver à cette paix qui accompagne la conviction que notre famille bénéficie des meilleurs soins du monde.

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