Pour être en bonne santé et avoir une vie harmonieuse, nous devons constamment affirmer ce qui est spirituel et bon et réfuter vigoureusement ce qui ne l'est pas.
Voilà, à n'en pas douter, une déclaration hardie, mais c'est une déclaration que l'on peut prouver.
En voici une illustration. Une femme, en tombant, se heurta au rebord de la baignoire et se fractura apparemment trois côtes. Comme étudiante de la Science ChrétienneChristian Science (’kristienn ’saïennce), elle avait appris à connaître la bonté infinie de Dieu, et le fait qu'elle était inséparable de Lui, étant Son expression complète. A ce moment-là, elle se rendit compte qu'elle devait rapidement consacrer à nouveau sa pensée à cette vérité de son être.
Elle se mit à prier, et ces mots de Mary Baker Eddy, Découvreur et Fondateur de la Science Chrétienne, lui vinrent à l'esprit: « Quand un accident se produit, vous pensez ou vous vous écriez: “Je me suis fait mal !” Votre pensée est plus puissante que vos paroles, plus puissante que l'accident même, à rendre le mal réel. » Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 397.
Il parut évident à cette femme qu'elle devait davantage se préoccuper de l'état de sa pensée que de celui du corps physique. Fermant la porte à toute répétition mentale de l'accident, elle se mit à réfuter la croyance courante selon laquelle l'homme est un mortel et qu'il est sujet aux blessures et à toutes sortes de difficultés. Au lieu de cela, elle aligna sa pensée sur cette grande vérité spirituelle: l'homme est en réalité immortel parce que Dieu, non la matérialité, est sa Vie.
Cet effort suivi l'amena à un concept plus clair, plus durable de l'homme. Comme résultat, elle s'aperçut qu'elle acceptait sans réserve la vérité mise en pratique par Jésus, à savoir que Dieu est tout Esprit et entièrement parfait, et que l'homme en tant que la propre image et ressemblance immortelle de Dieu doit être entièrement spirituel et parfait. Donc, l'homme n'est pas mortel, matériel, ou faillible. Tout ce qui semble commencer par une croyance à la mortalité de l'homme — comme un accident, par exemple — doit être faux, car la mortalité elle-même n'est qu'une erreur. Aussitôt la femme sut et déclara à haute voix: « Bien sûr, la mortalité elle-même est un mythe. Elle n'a jamais eu d'existence ! »
Grâce à cette prise de conscience, la douleur disparut. La femme fut capable de continuer à travailler là où elle était employée sans s'absenter un seul jour, et en trois jours, le problème s'était complètement dissipé, sans réduction, bandage ni intervention chirurgicale — entièrement grâce à la prière scientifique.
Mais l'histoire ne se termine pas là. Cette guérison rapide l'incita à poursuivre son étude, et elle retourna à la même page du livre d'étude pour lire tout ce qu'écrit Mary Baker Eddy dans ce passage sur les accidents, en commençant par la partie déjà citée, « Quand un accident se produit... » et en continuant jusqu'à la phrase qui dit: « Déclarez que vous ne vous êtes pas fait mal et comprenez pourquoi, et vous verrez que les bons effets qui s'ensuivront seront exactement en proportion de votre incrédulité à l'égard de la physique et de votre fidélité à la métaphysique divine, de votre confiance en Dieu comme étant Tout, ainsi que Le proclament les Écritures. »
« Confiance en Dieu comme étant Tout », quelle merveilleuse façon de penser et de vivre ! La femme se mit à cultiver diligemment cette confiance. Elle sut et maintint que Dieu était absolument Tout, sa seule Vie.
Continuant à prier ainsi, elle devint toujours plus certaine que Dieu était son immortalité intacte et éternelle. Dans cette Science de son être réel, il n'y avait jamais eu de chute ou de blessure, car la mortalité n'avait jamais existé. L'incident était désormais complètement enterré, cependant elle continuait d'inclure cette vérité spécifique dans ses prières quotidiennes.
Une semaine plus tard, environ, elle travaillait dans la maison lorsque tout à coup elle vit quelque chose qui lui fit pousser un cri de joie. Son fils accourut promptement. Montrant son bras, elle lui dit d'une voix profondément émue: « Regarde, cette vilaine tache de naissance sur mon poignet... elle a disparu ! »
Et, en effet, elle n'était plus là, elle s'était dissoute dans le néant.
Quand nous commençons à percevoir, puis à comprendre notre origine réellement spirituelle, nous sommes de moins en moins tentés de nous considérer et de considérer les autres comme des mortels. Alors la porte s'ouvre toute grande sur de merveilleuses démonstrations. Le livre d'étude de la Science Chrétienne traite de ce point sous la note marginale « Rejeton scientifique »: « Par son origine divine, Jésus était doué d'un pouvoir plus qu'humain pour exposer les faits de la création et démontrer le seul Entendement qui crée et gouverne l'homme et l'univers. La Science de la création, si manifeste dans la naissance de Jésus, lui inspira ses paroles les plus sages et les moins comprises et fut la base de ses merveilleuses démonstrations. » Ibid., p. 539.
Quand Christ Jésus guérit le jeune garçon atteint d'épilepsie — ce que ses disciples n'avaient pas réussi à faire — il posa au père de l'enfant une simple question: « Combien y a-t-il de temps que cela lui arrive ? » Le père répondit: « Depuis son enfance. » Marc 9:21. Néanmoins, Jésus guérit le cas instantanément; et cette guérison prouva que l'homme est né de Dieu, sans antécédents mortels ni mortalité personnelle.
Science et Santé déclare: « La base de la discorde mortelle est un faux sens concernant l'origine de l'homme. Bien commencer, c'est bien finir. Tout concept qui semble avoir son origine dans le cerveau débute mal. L'Entendement divin est l'unique cause ou Principe de l'existence. La cause n'existe pas dans la matière, dans l'entendement mortel, ni dans les formes physiques. » Science et Santé, p. 262.
Savoir que l'homme est né de Dieu et est immortel, et que par conséquent il ne peut y avoir ni discorde ni origine mortelle, nous aide à être des guérisseurs efficaces et à parvenir à nous sauver d'un sens de vie matériel et faux. Pas à pas, nous pouvons prouver que l'homme de Dieu a une origine spirituelle et que son héritage est l'immortalitié et l'harmonie.
La femme dont il a été question plus haut en a donné un exemple très clair. Sa guérison complète vint lorsqu'elle insista sur le fait que la mortalité n'avait jamais eu d'existence parce que Dieu était la source de son être immortel, complètement spirituel et complètement parfait, et qu'elle l'eut tout à fait compris.
A mesure que nous apprenons à réfuter la croyance qu'il y a ou qu'il peut y avoir une vie étrangère à Dieu, le bien, ou l'Esprit infini, nous aussi nous devenons capables de dire avec joie et gratitude en parlant de l'inharmonie, d'une erreur quelle qu'elle soit: « Regarde, elle a disparu ! » — parce que nous saurons qu'elle n'a jamais existé !