Mes parents se sont mis à étudier la Science Chrétienne quand j'étais à l'université à près de deux mille cinq cents kilomètres de chez moi. Je me souviens d'avoir pensé à ce moment-là que mes parents auraient trouvé plus difficile de démontrer la Science Chrétienne s'ils avaient eu de petits enfants à la maison. Dix ans plus tard, en tant qu'étudiante de la Science Chrétienne, ayant moi-même des enfants, j'ai prouvé avec joie la fausseté de cette façon de penser. La prophétie de la Bible: « Et un petit enfant les conduira » (Ésaïe 11:6) s'est vraiment réalisée dans mon foyer, car j'ai été témoin de la réceptivité naturelle des enfants à la Vérité divine. Cette réceptivité s'est manifestée par bien des guérisons rapides.
Après la naissance de notre quatrième enfant, le pédiâtre nous informa, mon mari et moi, que la valvule du cœur de notre fille ne s'était pas refermée normalement et que si elle ne s'était pas fermée comme il le fallait d'ici six semaines, une opération serait nécessaire. Ce diagnostic me remplit de crainte, et bien que je n'eusse pas encore accepté la Science Chrétienne pour moi-même, je demandai à mes parents de prier pour le bébé. Ils acceptèrent avec amour. Je me sentais encore remplie de crainte quand arriva le moment de l'examen du bébé six semaines plus tard, mais le médecin avait complètement oublié l'incident. Je dus lui demander spécifiquement si le cœur de notre fille était normal. « C'est parfait ! » fut sa réponse en l'examinant.
Comme il semblait que je ne pouvais me débarrasser moi-même de craintes au sujet de la maladie et de la mort, craintes qui s'étaient accumulées au cours des années, je rendis bientôt visite à une praticienne de la Science Chrétienne. Je n'oublierai jamais cette première visite à une praticienne. Les vérités spirituelles qu'elle exprima calmement me libérèrent de la crainte, et je sortis de son bureau grandement bénie.
La première démonstration de cette Science que nous avons faite sans l'aide d'un autre Scientiste Chrétien survint quand notre fils aîné revint de l'école en se plaignant d'un mal de tête. Je me souviens d'avoir raisonné avec lui en lui demandant simplement: « Est-ce que Dieu peut avoir mal à la tête ? » Il répondit immédiatement: « Non. » (A cette époque, il fréquentait déjà l'École du Dimanche de la Science Chrétienne et il avait beaucoup appris au sujet de Dieu.) « Donc toi non plus tu ne peux avoir mal à la tête », lui dis-je. (Ma déclaration était basée sur le passage de Genèse 1:27: « Dieu créa l'homme à son image. ») Mon fils y réfléchit quelques minutes, puis avec un grand sourire, il s'exclama: « Mon mal de tête est entièrement passé — je me sens comme neuf ! » Le jour suivant, pendant que j'étudiais la Leçon biblique (indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne), je lus ce verset de l'Apocalypse (21:5): « Et celui qui était assis sur le trône dit: Voici, je fais toutes choses nouvelles. » J'eus le sentiment d'avoir marché sur une terre sacrée !
Quand notre troisième enfant avait environ cinq ans, il eut un jour mal aux oreilles. Je demandai de l'aide à une praticienne, et pendant que nous parlions, elle me demanda intuitivement si je croyais que mon fils manquait de compréhension de quelque façon. En fait, cet enfant allait bientôt entrer à l'école primaire, où il allait être un des plus jeunes de sa classe. J'avais entendu d'autres parents exprimer des craintes et, par conséquent, j'avais le sentiment que notre fils pouvait ne pas être en mesure de suivre avec les autres enfants.
Je vis alors, avec l'aide de la praticienne, qu'il n'y a qu'un unique Entendement intelligent, Dieu, et que Ses enfants expriment cette intelligence, car ils sont inséparables de l'Entendement divin. La définition des « oreilles » dans le Glossaire de Science et Santé de Mary Baker Eddy (p. 585) m'était également familière: « Non pas des organes des prétendus sens corporels, mais la compréhension spirituelle.
« Faisant allusion à la perception spirituelle, Jésus dit: “Ayant des oreilles, n'entendez-vous pas ?” (Marc 8:18). » La guérison du mal d'oreilles fut bientôt complète.
Nos quatre enfants sont maintenant des adultes. Inutile de dire que depuis le temps où ils étaient enfants, il y a eu bien d'autres démonstrations magnifiques prouvant la tendre sollicitude de notre Père-Mère Dieu qui nous a bénis. Je suis reconnaissante pour les nombreuses leçons que les enfants m'ont aidée à apprendre. Dans Science et Santé, nous lisons (p. 236): « Jésus aimait les petits enfants parce qu'ils sont libres à l'égard du mal et réceptifs au bien. Tandis que l'âge mûr hésite entre deux opinions ou lutte contre les fausses croyances, la jeunesse fait facilement des progrès rapides vers la Vérité. » Comme il est merveilleux de pouvoir prouver, à travers les événements de la vie, que Dieu est le bien omniprésent et omnipotent !
Parkersburg (Virginie-Occidentale), U.S.A
