Il y a plus de onze ans, une amie qui est Scientiste Chrétienne me présenta cette Science. A ce moment-là, mon mariage était rompu et ma santé avait tout à fait décliné. Je souffrais de pleurésie, d'épuisement nerveux, de sciatique, de douleurs rhumatismales et de coliques hépatiques.
L'enseignement de la Science Chrétienne — savoir que l'homme est vraiment spirituel et non matériel — me sembla tout d'abord être une chose abstraite et presque impossible à comprendre. Il me fut par conséquent difficile de vaincre promptement la suggestion agressive que j'étais en proie à de sérieux maux physiques. En fait, la crainte, par moments, semblait écrasante. Mais avec l'aide de l'amie mentionnée plus haut, je pus surmonter tous les obstacles. Cela parce que, par-dessus tout, je désirais avoir une meilleure compréhension de Dieu et de Son pouvoir.
L'étude quotidienne de la Leçon biblique (indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne) m'aida à faire face à de nombreuses difficultés. Je méditais souvent ces versets (Ps. 139:23, 24): « Sondemoi, ô Dieu, et connais mon cœur ! Éprouve-moi, et connais mes pensées ! Regarde si je suis sur une mauvaise voie, et conduis-moi sur la voie de l'éternité ! » Un autre verset, tiré de l'Épître aux Philippiens, me communiqua également la certitude que la guérison viendrait (4:13): « Je puis tout par celui qui me fortifie. »
Finalement, la fidélité, la persévérance et le courage moral me permirent de gagner la bataille, et tous les troubles physiques furent complètement guéris.
Avant de connaître la Science Chrétienne, j'étais assoiffée de justice et de vérité, mais j'avais cherché à les atteindre par des voies matérielles. Cela eut pour résultat des malentendus, et en fin de compte, je me retrouvais souvent avec du ressentiment et je souffrais dans mon orgueil. Plus tard, je compris qu'un des grand moyens d'acquérir solidement la vérité, c'était d'exprimer l'humilité. Toutefois, j'arrivai difficilement à le faire. Je fus encouragée par mon amie à lire les Béatitudes (Matth. 5:3–12), et le treizième chapitre de la Première épître aux Corinthiens. J'étudiai aussi attentivement les passages suivants de Science et Santé de Mary Baker Eddy: « Les idées infinies de l'Entendement courent et s'ébattent. Elles gravissent en toute humilité les cimes de la sainteté » (p. 514); et à la page 327: « Le courage moral est nécessaire pour combattre le mal et proclamer le bien. » En outre, je lus une fois de plus tout le chapitre intitulé « La Science de l'être », prenant des notes sur ce que j'avais compris spirituellement. Cette étude en profondeur me guérit de l'orgueil.
Lors des réunions de témoignage du mercredi à notre Société de la Science Chrétienne, dont je suis un membre actif, j'ai bien des fois rendu grâces au Père pour les magnifiques guérisons que j'ai eues. Ma vie est devenue sereine au service de mon prochain qui pourrait avoir besoin d'aide spirituelle et au service de notre Société de la Science Chrétienne. Je suis également heureuse d'être membre de L'Église Mère. J'ai pris conscience avec joie qu'en realité nous vivons dans l'unique Entendement et que nous sommes inclus dans l'univers harmonieux de Dieu, le bien.
Aoste, Italie
Ta parole est une lampe à mes pieds,
et une lumière sur mon sentier...
Je suis ton serviteur: donne-moi l'intelligence,
pour que je connaisse tes préceptes !
Psaume 119:105, 125
