Tout d'abord, je fus attiré par la Science Chrétienne non pas pour la guérison, mais parce que j'avais des amis qui étaient Scientistes Chrétiens. Lorsque je demandai à ces amis de m'en dire davantage sur cet enseignement, ils me donnèrent un exemplaire du livre d'étude, Science et Santé de Mary Baker Eddy. Je fus fasciné par le chapitre intitulé « La prière ». Plus tard, lorsque j'eus atteint la page 207, je lus ces mots: « Il n'y a qu'une cause première. Donc il ne peut y avoir d'effet d'aucune autre cause, et il ne peut y avoir de réalité en quoi que ce soit qui ne procède de cette grande et unique cause. » Je sentis que c'était là une affirmation incontestable. A partir de ce moment-là, mon étude de la Science Chrétienne devint plus sérieuse, car je fus de plus en plus convaincu des vérités lues dans le livre d'étude.
Je devins membre de L'Église Mère. Mais comme je vivais très loin de toute église filiale et paraissais tellement occupé par mon travail de fermier, je ne considérai pas sérieusement la possibilité de devenir membre d'une filiale. Plus tard, j'épousai une Scientiste Chrétienne qui vivait les vérités de sa religion, et la Science divine prit une part importante dans ma vie.
Peu de temps après mon mariage, j'eus l'occasion de demander l'aide d'un praticien de la Science Chrétienne. J'avais un ulcère, petit mais persistant, à l'oreille, et certains amis manifestaient de l'inquiétude à ce sujet. Ce fut la première fois que je reçus l'aide d'un praticien. Je regardais constamment l'ulcère et j'attendais qu'il disparaisse. Finalement, je parlai de cette attitude au praticien et il me dit que je faisais une réalité du problème en l'examinant ainsi. Il m'encouragea, dans mes prières, à regarder dans le « miroir de l'Esprit » et à voir mon identité véritable: reflet spirituel et parfait de Dieu. A peu près à ce moment-là, je notai que des hémorroïdes dont j'avais souffert avaient tout simplement disparu. J'appris nombre de leçons importantes et le résultat fut une complète guérison de l'ulcère de mon oreille et une grande croissance spirituelle.
Lorsque je regarde en arrière, je me rends compte combien ma vie a été bénie. Je partis habiter et travailler dans un endroit où je pouvais être membre actif d'une église filiale, et j'en retirai beaucoup de bonheur. Depuis mes débuts, humbles mais heureux, malgré une compensation pécuniaire minime, j'ai eu une vie enrichissante à tout point de vue.
Fin 1981, ma femme tomba très malade et mourut. Durant cette période, accablé par les profondes inquiétudes que j'avais pour ma femme, je fus moi-même très malade et j'entrai dans une maison de repos de la Science Chrétienne, où je reçus des soins pleins d'amour.
Un praticien de la Science Chrétienne dévoué m'aida à travers ces jours sombres où je pensais avoir trahi tout le monde. Nous méditâmes la réalité spirituelle de l'être et reconnûmes que l'homme de Dieu est spirituel à cent pour cent, maintenant et toujours. Je ressentais vivement le décès de ma femme comme une perte, et j'étais incapable physiquement de faire quoi que ce fût pour moi-même à l'époque. Ce fut là mon point le plus bas. Mais, entouré d'amour comme je l'étais, et conscient que « sous ses bras éternels est une retraite » (Deut. 33:27), je revendiquai mon droit de naissance spirituel d'être la manifestation de la santé et de la liberté parfaites. Le praticien m'aida beaucoup, et nous nous efforçâmes tous deux de percevoir l'homme tel qu'il est réellement, le reflet éternel de l'Esprit, Dieu. A partir de ce moment-là, ma guérison fut rapide.
Bientôt, je fus capable d'assister aux services de l'église et de conduire ma voiture. Ma guérison était complète. En outre, le chagrin dû au décès de ma femme fut remplacé par la gratitude pour tout le bonheur que nous avions eu ensemble, et pour les nombreuses façons dont l'Amour divin nous était venu en aide comme Dieu le fait pour toute Sa création.
Édimbourg (Lothian), Écosse
