Mes parents étaient des Scientistes Chrétiens dévoués et j'ai commencé à fréquenter l'École du Dimanche à l'âge de trois ans. J'étais la dernière de six enfants et fus le témoin de nombreuses guérisons dans notre famille. Ce que l'on appelle des maladies infantiles, une blessure à l'œil de mon frère provoquée par un couteau, des refroidissements, des coupures et des contusions, tout cela fut guéri par la Science ChrétienneChristian Science ('kristienn 'saïennce), au seul moyen de la confiance en Dieu. Une fois, lors d'un accident, un cheval de trait marcha sur la poitrine de mon frère. Le choc lui fit perdre connaissance. Mon père releva mon frère et le porta dans la maison. Il reprit connaissance rapidement grâce à la prière de mes parents et ne souffrit jamais d'aucune séquelle.
Lorsque le pays d'Europe où je vivais fut envahi et occupé pendant la seconde guerre mondiale, la Société de la Science Chrétienne à laquelle appartenaient mes parents fut fermée. Ils restèrent toutefois fervents étudiants de la Science Chrétienne. Plus tard, pendant la guerre, nous fûmes évacués dans un autre pays. Pendant le trajet dans un navire de transport militaire, nous étions confinés tout audessous du pont. Là où nous nous trouvions, il n'y avait qu'un gilet de sauvetage pour deux passagers. A un moment, un signal d'alarme retentit, indiquant la présence de sous-marins ennemis. Nos machines stoppèrent et le bateau resta silencieux. J'avais ma petite fille d'un an dans les bras et mes parents étaient à côté de moi. Comme nous étions assis là, je me remémorai une petite prière que j'avais apprise à l'École du Dimanche de la Science Chrétienne que j'avais fréquentée. Cette prière me donna l'assurance de l'amour protecteur de Dieu. Nombreux étaient ceux qui, à bord, j'en suis certaine, priaient de même — y compris mes parents. Nous ne priions pas seulement pour notre sécurité, mais pour la sécurité de tous: ceux de notre bateau et ceux des sous-marins. Au bout d'une heure environ, les machines recommencèrent à tourner et nous continuâmes sans autre incident.
Une fois arrivé à destination, nous fûmes logés dans différents camps qui étaient incroyablement bondés. Dans l'un des camps, la nourriture était si peu abondante que beaucoup de bébés moururent. Quand ma fille devint très faible, ma mère écrivit une lettre pour moi à son professeur de Science Chrétienne, lui demandant de prier pour l'enfant. (En raison de la guerre, ma mère n'avait pas été en relation avec son professeur pendant plusieurs années.) Elle donna la lettre à travers la clôture à un passant. Son professeur vint nous voir dans les trois jours. Par la suite, nous sentîmes que le grand chemin de Dieu s'était ouvert pour nous. Rapidement, et de la façon la plus inattendue, quelques amis nous adressèrent les documents nécessaires à notre libération de ce camp, et deux jours avant Noël, nous étions installès dans un petit village. Les gens de l'endroit furent pleins de bonté. Nous restâmes dans ce village jusqu'à la fin de la guerre, et tout le temps que nous avons vécu là, nous n'avons jamais eu faim. Nous mangions toutes les pommes de terre que nous voulions. Mary Baker Eddy écrit dans Science et Santé avec la Clef des Écritures (p. 494): « L'Amour divin a toujours répondu à tout besoin humain et y répondra toujours. »
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