Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer

Comprendre Mary Baker Eddy à travers ses œuvres

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 1984


Une de mes amies, nouvelle étudiante de la Science Chrétienne, était troublée par certaines choses qu'elle avait lues dans un livre qui brossait un portrait déformé de Mary Baker Eddy. Toutefois cette amie avait commencé à lire l'ouvrage écrit par Mary Baker Eddy, Science et Santé, et tandis qu'elle poursuivait sa lecture, elle acquit la conviction que cette peinture hostile n'était tout simplement pas vraie. Par la suite, l'étude de biographies bien documentées prouva à mon amie qu'elle avait raison.

Science et Santé démontra à cette amie, dans une certaine mesure, l'amour et la sincérité qui caractérisent son auteur. Ces qualités rayonnent dans toutes les œuvres de Mary Baker Eddy. Mais elles indiquent encore plus que l'intégrité et la bonté personnelles d'une certaine femme. Elles reflètent le Christ, l'esprit d'Amour et de Vérité qui inspira Mary Baker Eddy et suscita sa découverte.

L'esprit d'Amour

Dans une interview publiée en 1908 dans le New York American, Clara Barton dit de Mary Baker Eddy: « L'amour imprègne tous les enseignements de cette noble femme — si noble, je pense, que de notre point de vue actuel, nous pouvons à peine nous rendre compte de sa noblesse. » Cité dans Irving C. Tomlinson, Twelve Years with Mary Baker Eddy (Boston: The Christian Science Publishing Society, 1966), p. 91. Les œuvres de Mary Baker Eddy laissent transparaître une estime pleine de tendresse pour le lecteur — en fait pour toute l'humanité. Parfois la tendresse saute aux yeux. A un certain endroit de Science et Santé, par exemple, après avoir exposé les enseignements réconfortants d'un certain passage de la Bible, Mary Baker Eddy écrit: « Pensez à cela, cher lecteur, car ainsi le voile épais qui vous couvre les yeux sera ôté, et vous verrez descendre sur vous la colombe aux douces ailes. L'Amour peut faire de la circonstance même que, dans votre souffrance, vous appelez un châtiment et une affliction, un ange que vous avez reçu pour hôte sans le savoir. » Science et Santé, p. 574. Le plus souvent pourtant, l'amour se voit dans les explications méticuleuses, les directives ou les réprimandes nécessaires qui conduisent le lecteur à une compréhension spirituelle de Dieu et de la relation unissant l'homme à Dieu.

Ce message de réalité spirituelle n'a pas été acquis aisément. Il a été atteint par inspiration et révélation divine, mais aussi à travers de dures expériences. Face à l'entendement mortel résistant sur tous les fronts à l'aube naissante de la Vérité, Mary Baker Eddy nourrit et consigna le message qui lui était confié afin qu'il puisse parvenir à l'humanité et la bénir.

Paul décrit avec justesse cette sorte d'amour maternel. Après avoir rapporté les souffrances et les « outrages » qu'il avait endurés, il dit: « Mais, selon que Dieu nous a jugés dignes de nous confier l'Évangile, ainsi nous parlons... mais nous avons été pleins de douceur au milieu de vous. De même qu'une nourrice prend un tendre soin de ses enfants, nous aurions voulu, dans notre vive affection pour vous, non seulement vous donner l'Évangile de Dieu, mais encore nos propres vies, tant vous nous étiez devenus chers. » I Thess. 2:4, 7, 8.

Comme pour corroborer ceci, Mary Baker Eddy écrit: « Je vis devant moi les malades passant de longues années asservis à un maître irréel parce qu'ils croyaient que le corps les gouvernait, plutôt que l'Entendement. » Puis elle poursuit: « Les estropiés, les sourds, les muets, les aveugles, les malades, les sensuels, les pécheurs, je désirais les délivrer tous de l'esclavage de leurs propres croyances et des systèmes d'éducation des Pharaons qui, aujourd'hui comme autrefois, retiennent les enfants d'Israël en servitude. » Science et Santé, p. 226.

L'amour qui transparaît dans ses œuvres représente, toutefois, quelque chose d'infiniment plus grand que la tendresse humaine. Mary Baker Eddy était inspirée de cette affection chrétienne qui exprime l'Amour divin lui-même, l'Amour qui embrasse toute l'humanité dans son pouvoir salvateur omnipotent. C'est pourquoi ses écrits guérissent au plein sens du terme, ils guérissent le lecteur et illuminent pour lui le chemin du salut et de la liberté. La Science divine, c'est l'Amour se révélant lui-même à l'humanité. C'est l'apparition du Consolateur. « Dieu a tant aimé le monde, déclara Christ Jésus, qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. » Jean 3:16. Le dessein du Fils était, et est, de représenter le Père, de faire connaître Sa nature au monde et par là de sauver l'humanité du péché, de la maladie et de la mort. Ce Fils — le Christ éternel, ou Vérité — est venu à nouveau par la Science divine, parce que « Dieu a tant aimé le monde ». Et c'est le Christ — l'esprit d'Amour, la manifestation même de l'Amour — qui se reflète dans les écrits de Mary Baker Eddy, illuminant la Bible et guérissant les malades et les pécheurs.

C'est là donc où nous voyons Mary Baker Eddy dans la lumière la plus claire: non pas tellement en tant qu'auteur personnel, mais en tant que messager altruiste, transmettant le message de salut du Christ en accomplissement de la prophétie. Oui, elle le transmet avec beaucoup d'amour. Et cet amour pur représente dans ses écrits le pur resplendissement de l'amour même de Dieu qui la guérit, l'inspira et continue à guérir le cœur réceptif aujourd'hui.

L'esprit de Vérité

Bien que pleins de tendresse, les enseignements de Mary Baker Eddy n'en sont pas moins d'une intégrité absolue. Ils sont lumineux de réalité, inconditionnellement honnêtes à la Vérité.

A l'entendement humain, la Vérité ne paraît pas toujours tout d'abord logique — ou désirable. Jean rapporte une circonstance dans laquelle Jésus avait commencé à déclarer à certains de ses disciples la vérité plus clairement qu'il ne l'avait fait précédemment. Ses disciples venaient tout juste de le voir nourrir cinq mille personnes avec quelques pains et quelques poissons. Pourtant leur sens matériel ne pouvait pas saisir la vérité spirituelle qui sous-tendait ce qu'ils appelaient un miracle, et ils se refusaient à entendre ce que Jésus leur disait maintenant. « Cette parole est dure; qui peut l'écouter ? » bougonnaient-ils. Et la Bible déclare: « Dès ce moment, plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n'allaient plus avec lui. » Jean 6:60, 66.

D'autres, toutefois, comprenaient vraiment. Lorsque Jésus demanda aux douze s'ils allaient eux aussi le quitter, Pierre répondit: « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. » Jean 6:68. Le sens spirituel de Pierre était suffisant pour discerner ce que le simple intellect humain ne peut percevoir: la logique, l'invariabilité et la véracité de ce que le Maître enseignait.

Le lecteur des œuvres de Mary Baker Eddy lui aussi découvre que ses enseignements parlent au sens spirituel avec une logique qui ne varie pas et une intégrité toute pure. Ses enseignements sont la révélation de la réalité par la Vérité. Par conséquent, non seulement le message est parfait dans son intégrité spirituelle, mais la présentation que fait Mary Baker Eddy de la vérité est entièrement honnête. On en trouve la preuve dans les fruits de son message: dans la guérison, la régénération morale et l'illumination spirituelle que ses écrits ont continué à apporter constamment depuis que Science et Santé fut publié pour la première fois voilà plus d'un siècle. « Ce n'est pas un bon arbre qui porte du mauvais fruit, ni un mauvais arbre qui porte du bon fruit » Luc 6:43., dit Jésus.

Habituellement, l'affection de la chair méconnaît et refuse l'idée spirituelle, ou Christ, présenté par les écrits de Mary Baker Eddy. Le péché se révolte devant les exigences de pureté; la suffisance s'irrite des encouragements du Christ; et l'intellectualisme méprise ce que seuls ceux qui ont le cœur pur peuvent comprendre. Nombreux sont ceux qui très sincèrement ne sont pas d'accord avec la Vérité, ne saisissant ni la substance ni la réalité de l'Esprit. De là viennent les nombreuses idées fausses concernant la Science Chrétienne et son Découvreur. Paul dit: « L'homme animal ne reçoit pas les choses de l'Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c'est spirituellement qu'on en juge. » I Cor. 2:14.

Christ Jésus déclara que les humbles de cœur et ceux qui ont le cœur pur sont bénis. Et ceci est vrai pour quiconque désire comprendre Mary Baker Eddy et ses œuvres. Au fur et à mesure que nous discernons la vérité que ces dernières contiennent, nous nous trouvons guéris et inspirés. De cette façon, nous commençons à découvrir par nous-mêmes la place réelle qu'occupe Mary Baker Eddy: celle de la femme qui a apporté la Science du Christ à l'humanité.

Les œuvres écrites de cette femme chrétienne parlent à ceux qui sont animés par l'affection de l'esprit. Elles communiquent l'esprit de Vérité qui guérit, le tendre esprit d'Amour. C'est cet esprit qui a inspiré Mary Baker Eddy, qui a été son mobile — et qui allait inspirer, espérait-elle, ses lecteurs. Peut-être alors, la meilleure façon de démontrer que nous l'apprécions n'est-elle pas d'obéir à ce qu'elle nous demande de faire: « ... dans l'espérance et la foi, là où les cœurs se rencontrent et sont mutuellement bénis, buvez avec moi l'eau vive de l'esprit de ce qui est le but de ma vie: imprégner l'humanité de la véritable récognition de la Science Chrétienne pratique et efficace » Écrits divers, p. 207. ?

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / octobre 1984

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.