C'est en lisant un article religieux du Christian Science Monitor que j'eus pour la première fois un aperçu des enseignements de la Science ChrétienneChristian Science (´kristienn ´saïennce). (A l'époque, j'étais en visite chez une proche parente qui s'était abonnée au Monitor parce qu'elle trouvait que les nouvelles y étaient traitées de façon objective.) Le message de l'article religieux, savoir que toute inharmonie peut être guérie par une compréhension de Dieu, m'offrit un rayon d'espoir qui fut le bienvenu à un moment où j'étais affligée d'une mauvaise santé. Toutefois, à cette époque, je ne saisis pas la grade différence qui existe entre la véritable guérison chrétienne (qui apporte une régénération du caractère) et la prétendue guérison promise par les systèmes matériels dans lesquels j'étais alors engagée — homéopathie, méthodes de traitement par l'alimentation et occultisme, pour n'en citer que quelques-uns.
Ne voyant aucune contradiction entre le fait de m'appuyer sur de tels systèmes et celui de mettre ma confiance en Dieu, je m'engageai dans ces pratiques matérialistes tout en priant Dieu qu'Il me guide, et en étudiant la Bible (bien que me sentant désorientée par nombre de ses passages). Ce qui me troublait particulièrement, c'était cette exhortation de Christ Jésus (Matth. 5:48): « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. » Être parfaite me paraissait impossible. J'en conclus donc que ce devait être là une traduction inexacte des paroles de Jésus.
En dehors de l'étude même de la Bible, je lisais également tout ce que je pouvais trouver pour m'aider à comprendre et à mettre en pratique le message de la Bible dans ma vie. Un jour, je trouvai quelques exemplaires du Christian Science Sentinel dans une boîte de distribution pour périodiques. Me rappelant l'encouragement que j'avais ressenti en lisant l'article religieux du Monitor, j'emportai plusieurs exemplaires du Sentinel chez moi. Quelque temps après, alors que je me sentais vraiment découragée de voir mon état empirer, j'ouvris un Sentinel, espérant y trouver quelque chose qui me réconforterait. Le premier article sur lequel je tombai faisait référence au passage de Matthieu cité plus haut. Mais, au lieu de rejeter l'injonction de Jésus comme étant un fait du hasard imputable à une traduction inexacte, l'auteur de l'article semblait l'accepter comme juste. Alors je lançai de colère et de désespoir le Sentinel à travers la pièce et pensai: « Alors si Dieu s'attend à ce que je devienne parfaite, ça, pas question ! »
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