Dans la paix et le repos divins du soir,
je sarcle, du champ de ma pensée,
l'irréalité obstinée.
La Vérité, mon outil, creuse profond
pour extirper l'erreur et ses racines —
l'ivraie visible et invisible.
Rien n'échappe à sa vue.
Ici même, dans le domaine infini de Dieu,
le mal est étranger, inconnu.
La perfection y est réalité.
A présent, avançant dans la brume du champ,
je distingue plus clairement
des rappels vivants de Sa sollicitude.
Je suis bénie
quand je cède
à Sa paix reposante,
et je suis guérie.