Aussi loin que je puisse m'en souvenir, la Science Chrétienne a été...

Aussi loin que je puisse m'en souvenir, la Science Chrétienne a été mon style de vie, et je l'ai vu guérir des maladies « infantiles », des chagrins et la torture mentale de se croire un mortel.

« Un emploi juste, c'est l'affaire de notre Père »; cette déclaration m'a été faite alors que j'étais élève à l'École du Dimanche de la Science Chrétienne. Après plusieurs années passées dans le corps des « Marines » des États-Unis, où je reçus bien des preuves de la sollicitude de Dieu et un grand nombre de bénédictions en ce qui concerne la sécurité, je décidai, sans raison apparente, que la Science Chrétienne n'était pas pour moi. Bien des défauts, y compris celui de boire en société, semblaient me caractériser. Lorsque je fus libéré après quatre années de service, je luttai pour me lancer dans les affaires et suivre des cours à l'université. Mais je découvris très rapidement que rien n'avait de sens pour moi. Et rien de ce que j'essayai ne fut pris au sérieux. Je passai d'un travail à l'autre sans succès. Souvent, j'avais des moments de profonde dépression et de colère; puis je me sentais remonté pour un certain temps; ensuite je me sentais diminué par un sentiment de culpabilité et mal à l'aise d'avoir si peu de maturité.

Je me mariai, et quatre ou cinq ans après, ma femme, qui n'est pas Scientiste Chrétienne, mais qui fréquente souvent une église filiale de la Science Chrétienne, m'encouragea à essayer la Science et à aller à l'église plus régulièrement. Mes parents, déjà membres de l'église filiale locale, partageaient pleinement l'avis de ma femme. Je me mis à fréquenter l'église régulièrement pendant un an, et le désir de boire de l'alcool fut bientôt guéri. Alors je devins membre de l'église avec joie. J'osais maintenant dire à mes amis que j'étais Scientiste. C'était quelque chose que j'avais toujours eu de la peine à faire.