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[Original en allemand]

Je désire aujourd'hui exprimer ma gratitude pour la Science Chrétienne...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 1983


Je désire aujourd'hui exprimer ma gratitude pour la Science Chrétienne et pour une vie pleine de bonheur, de satisfaction et d'harmonie. Il y a des années, alors que j'étais encore toute petite, je suis tombée gravement malade. Un médecin diagnostiqua une pneumonie double, avec pleurésie et inflammation des deux oreilles; on avait peu d'espoir que je puisse me rétablir. C'est alors qu'une amie, qui était Scientiste Chrétienne, nous a rendu visite et a prié pour moi. Je fus bientôt guérie et mes parents embrassèrent immédiatement cette religion. Plus tard, ils écrivirent le récit de ma guérison, qui parut dans l'édition allemande du Héraut de la Science Chrétienne.

De l'âge de quatre ans jusqu'à vingt ans, j'ai fréquenté l'École du Dimanche de la Science Chrétienne. Soutenue par les prières de mes parents, j'ai eu une enfance très heureuse, sans maladies ni autres discordances.

Mon mariage avec un Scientiste Chrétien nous a fourni des occasions mutuelles de pratiquer cet enseignement. C'est avec une gratitude et une joie infinies que je peux évoquer de nombreuses années de bonheur et d'accord parfait avec mon mari.

Je suis très reconnaissante d'être membre de L'Église Mère et de prouver mon amour pour Dieu en servant dans une église filiale. Le cours de Science Chrétienne fut une aide précieuse qui m'a permis de prendre conscience de ma véritable identité spirituelle. L'étude quotidienne de la Leçon biblique indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne, ainsi que la lecture régulière des périodiques de la Science Chrétienne, m'aident à mieux percevoir cet amour de Dieu qui embrasse tout — moi-même et le monde entier.

Durant la seconde guerre mondiale, j'ai été souvent protégée de façon merveilleuse. Le Psaume quatre-vingt-onze m'a constamment accompagnée, et surtout les deux premiers versets: « Celui qui demeure sous l'abri du Très-Haut repose à l'ombre du Tout-Puissant. Je dis à l'Éternel: Mon refuge et ma forteresse, mon Dieu en qui je me confie ! »

Pendant ce temps-là, mon mari a également trouvé du réconfort dans la Science Chrétienne. Le navire sur lequel il se trouvait fut torpillé et mon mari sérieusement blessé. Il pria à haute voix: « Dieu est présent. » A la dernière minute, juste avant que le bâtiment en flammes ne sombre, on le mit dans un canot de sauvetage, dont le fond était rempli d'eau et on le transporta dans un hôpital militaire où trois médecins constatèrent une blessure au genou, si grave que, d'après eux, il fallait amputer la jambe. Entre-temps, mon mari s'était mis en rapport avec un praticien de la Science Chrétienne qui accepta de prier pour lui. Fortifié par cette prière, mon mari refusa fermement l'amputation. On lui permit bientôt de quitter l'hôpital avec une pension d'invalide de guerre.

Un jour, le praticien encouragea mon mari à voir qu'un Scientiste Chrétien n'a pas à capituler devant les effets de la guerre, car celle-ci n'a aucune réalité. Étant donné sa blessure sérieuse et tout ce qu'il avait souffert, la première réaction de mon mari fut l'indignation. Mais bientôt la signification de ces paroles lui devint évidente, et il comprit qu'une idée spirituelle — son être réel — ne peut jamais faire l'expérience de la guerre ni souffrir de ses suites. En peu de temps, il fut complètement guéri. La jambe atteinte, qui était restée considérablement plus courte que l'autre, reprit sa longueur normale et il put marcher normalement sans douleur ni aucune gêne. Cette guérison a été certifiée par les médecins et sa pension d'invalidité supprimée.

Ensemble et avec l'aide de la Science Chrétienne, mon mari et moi avons trouvé la solution des problèmes auxquels nous devions faire face. La guérison de notre fils a été particulièrement remarquable. A l'âge de quatre ans, il fréquentait le jardin d'enfants. A la suite d'un examen médical de routine, on nous informa que notre fils était tuberculeux. On l'envoya immédiatement dans un centre médical spécialisé pour les maladies pulmonaires. Après avoir pris de radios, le médecin voulut envoyer l'enfant tout de suite dans un hôpital. Je lui ai cependant demandé de ne pas le faire, car nous étions Scientistes Chrétiens et désirions recourir uniquement à des moyens spirituels pour la guérison de notre garçon. Le médecin insista sérieusement sur ma responsabilité de mère, mais accepta ensuite ma proposition de repousser de trois semaines son entrée à l'hôpital.

Pendant que je parlais encore au médecin, l'histoire relatée dans le premier chapitre de Daniel, dans la Bible, me vint à l'esprit. Daniel avait prié le chef des eunuques de lui donner, ainsi qu'à ses amis, une nourriture différente de celle préparée pour le roi, car il avait résolu « de ne pas se souiller par les mets du roi » (v. 8). On fit droit à sa demande, et après avoir mangé la nourriture de leur choix pendant dix jours, les jeunes avaient l'air radieux et bien portant. Dans notre désir de faire traiter notre fils par la Science Chrétienne plutôt que par la médecine, je fus heureuse de voir un parallèle entre l'expérience de Daniel et la nôtre.

Mon mari et moi avons eu tout d'abord à surmonter l'appréhension et la crainte. Mais nous déclarions tous les jours que notre fils, en tant qu'idée bien-aimée de Dieu, était sous Sa garde, ce qui nous a amenés à la conclusion qu'il avait la responsabilité suprême de Sa création. De nombreux passages utiles relatifs à la substance et que nous avons recherchés dans les Concordances de la Bible et des œuvres de Mary Baker Eddy, nous ont donné force et réconfort. Trois semaines après, quand un médecin fit un examen complet ainsi qu'une radiographie, il le trouva en parfaite santé. Au centre médical, on referma le dossier de l'enfant, lequel indiquait qu'il avait eu une maladie pulmonaire. Depuis lors, notre fils a subi de nombreuses radiographies, à l'école et à l'université, et on l'a toujours trouvé en parfait état de santé.

Je lis fréquemment les témoignages de guérison contenus dans les cent dernières pages de Science et Santé de Mary Baker Eddy, et je ne cesse d'être frappée par la réceptivité de ces personnes qui, uniquement par la lecture de ce livre, ont été tirées des difficultés les plus graves et guéries de maladies sérieuses souvent diagnostiquées comme incurables. C'est avec joie que je sens revivre en moi chaque jour mon unité avec Dieu.


Je suis très reconnaissant de témoigner de l'authenticité de ce récit. Le rétablissement merveilleux de mon père et ma propre guérison, plus les innombrables bienfaits que ma famille a reçus durant des dizaines d'années de pratique de la Science Chrétienne, sont la preuve formelle de la présence constante de l'amour de Dieu.

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