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« Aucun autre signe »

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 1983


La guérison — quelle source de joie ! Et depuis les temps bibliques les plus reculés, nombreux sont ceux qui ont reconnu que la guérison par la prière est le symbole certain de la présence et de l'amour de Dieu. La puissance suprême de Dieu opérant dans l'existence humaine avec la force de la loi divine a transporté — et supprimé — des montagnes, quand surgissaient la maladie et la souffrance. Les disciples sincères et patients du Christ, la Vérité, peuvent découvrir que la prière fervente pour la guérison et la régénération est effectivement exaucée.

La lèpre était sans doute la maladie la plus redoutée que mentionne la Bible. Ceux qui en souffraient étaient rejetés de la société et personne, semblait-il, ne s'occupait des lépreux. Et pourtant, il y eut des cas de guérison spirituelle qui ont apporté des preuves certaines de la sollicitude divine — et témoigné d'une source plus haute de réconfort et de guérison que tout ce que pouvait offrir la médecine ou la religion ritualiste. Il y a près de trois mille ans, le prophète Élisée guérit de la lèpre un homme important. Voir II Rois 5:1–14. La loi divine avait supplanté ce qui semblait être une loi physique et en avait éliminé les effets apparents. La guérison spirituelle démontre que les « lois » mortelles de la maladie sont erronées; la maladie n'a pas de loi.

La Bible rapporte encore que bien des siècles plus tard, au cours de son ministère, Christ Jésus a guéri de nombreux cas de lèpre, y compris, en une certaine occasion, dix lépreux à la fois. L'un d'eux apprécia sûrement le fait que sa guérison confirmait la réalité et la puissance de Dieu. Il vit sa guérison comme un signe et glorifia Dieu. Voir Luc 17:15.

Jésus chargea ses douze apôtres d'aller répandre la parole de la Vérité et d'emporter aussi avec eux le signe de la guérison. Ce serait une fois encore la preuve que le royaume de Dieu, le royaume de l'Esprit, était réellement venu. Jésus leur donna cet ordre: « Allez, prêchez, et dites: Le royaume des cieux est proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. » Matth. 10:7, 8.

Peu après, Jean-Baptiste délégua deux de ses propres disciples auprès de Jésus pour savoir si le Messie était enfin venu. Là aussi, le Sauveur leur demanda de constater les signes de la toute présence de l'Amour divin. Il leur dit: « Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et ce que vous voyez: les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres. » Matth. 11:4, 5.

Les premiers chrétiens s'engagèrent en grand nombre dans ce ministère de guérison. Pourtant, au fil des siècles, l'idée de guérison fondée sur la prière et faisant partie intégrante de la pratique religieuse se trouva virtuellement éliminée de la religion courante par les rites et les dogmes. Puis, une découverte eut lieu au cours de la seconde partie du xixe siècle. La guérison chrétienne n'avait pas été perdue pour toujours pour l'humanité. En effet, la vraie Science de la guérison spirituelle fut révélée dans les enseignements et la pratique de la Science Chrétienne. Cette vérité éprouvée fut présentée au monde entier par Mrs. Eddy dans le livre d'étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Écritures, publié pour la première fois en 1875. Une fois encore, il est prouvé que la guérison est le signe de la sollicitude divine — le signe que le Consolateur est venu pour sauver l'humanité. (Et sur la couverture de Science et Santé, chaque lecteur peut méditer l'injonction de Jésus à ses douze apôtres: « Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. »)

Depuis plus d'un siècle, les annales relatant des guérisons par la Science Chrétienne fournissent une preuve toujours croissante de l'amour et de l'omnipotence de Dieu; la pratique ininterrompue de cette guérison est le test de notre fidélité à la loi de l'Amour. Non seulement, nous pouvons nous demander: Sommes-nous guéris ?, mais aussi: Effectuons-nous des guérisons ? Mettons-nous en pratique — donnons-nous gratuitement — une mesure égale ou plus grande de ce qui nous a été donné par la grâce de Dieu ? La même grâce de Dieu donne à tous libéralement la capacité de guérir comme aussi d'être guéri.

Dans le livre d'étude de la Science Chrétienne, on relève cette observation: « Le prophète d'aujourd'hui discerne à l'horizon mental les signes de ces temps, la réapparition du christianisme qui guérit les malades et détruit l'erreur, et il ne lui sera accordé aucun autre signe. » Science et Santé, p. 98. Considérant la guérison comme le signe de la présence et du pouvoir de Dieu, Mrs. Eddy a également inclus ici la destruction de l'erreur comme l'effet concommitant de la « réapparition » du christianisme du Christ.

Ailleurs dans Science et Santé, Mrs. Eddy développe ce point. Elle écrit: « Aujourd'hui le pouvoir guérisseur de la Vérité est abondamment démontré comme étant une Science immanente et éternelle au lieu d'une manifestation qui tient du phénomène. Son apparition est le nouvel avènement de l'évangile de “paix sur la terre, bonne volonté envers les hommes”. » Ibid., p. 150. Mrs. Eddy poursuit en montrant que, comme au temps de Jésus, les signes de la guérison physique témoignent effectivement d'un but plus important encore pour notre travail de disciples du Maître: l'extermination du péché.

La guérison en Science Chrétienne ne constitue pas une manifestation émotive destinée à faire impression sur l'entendement humain. Elle est destinée à sa rédemption. La guérison en Science Chrétienne apporte à notre cœur la paisible et ferme assurance que nous ne sommes ni seuls ni séparés du bien — que le Christ est ici, aujourd'hui et à jamais, afin de nous libérer. C'est un signe qui nous fait nous réjouir de la grande sollicitude de Dieu à l'égard de l'homme !

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