L'une de mes premières démonstrations de guérison scientifique par l'Entendement survint pendant mon enfance. J'étais malade et mon état empirait. Mes parents demandèrent à une praticienne de la Science Chrétienne de m'aider. On m'a raconté par la suite que lorsque la praticienne vint me voir, je délirais et j'avais une forte fièvre. La praticienne s'assit à mon chevet et pria tranquillement. Soudain, je m'assis dans mon lit, pleinement conscient, et je la remerciai d'être venue. Puis je m'endormis d'un sommeil profond. Lorsque je me réveillai, j'étais frais et dispos. Ce fut la fin de la maladie.
Plus tard, lorsque j'étais étudiant, j'eus des problèmes d'identité sur lesquels vinrent se greffer les problèmes de comportement qui les accompagnent parfois, notamment le tabac et l'alcool. J'avais aussi des complexes avec les filles. Jusque-là, je n'avais pas encore étudié sérieusement la Science, mais j'eus finalement recours à elle dans un désir sincère de découvrir la signification et le but de ma vie. Je sentis que je devais faire cette recherche par moi-même, mais je ne me sentis pas isolé parce que je voyais que le Père était là même avec moi.
Grâce à la Science, j'appris quelle importance j'avais pour Dieu, je commençai à reconnaître la valeur de ma vraie nature. Je reconnus que je n'avais pas besoin d'être quelqu'un d'autre ou de trouver quelqu'un d'autre pour devenir complet, car Il m'avait créé complet, intégral. Je pris conscience que ma raison d'être était d'exprimer les qualités de Dieu telles que l'amour, l'honnêteté et la pureté. Alors que je cherchais à démontrer ce but spirituel nouvellement découvert, je commençai à donner, là où je n'avais fait jusqu'alors que prendre. J'avais fumé et bu de l'alcool simplement pour me sentir intégré aux autres, et tout cela s'arrêta rapidement. Mes relations avec les filles devinrent plus constructives, mes notes s'améliorèrent d'une manière spectaculaire et je sus avec certitude que j'étais aimé de Dieu.
Des années plus tard, lorsque j'étais en Europe comme aumônier de la Science Chrétienne, je me suis réveillé un matin avec une forte douleur au ventre. J'avais très peur que si mon état n'était pas rapidement guéri, je pourrais en mourir. La crainte et la douleur étaient d'ailleurs si fortes que je fus très tenté de demander de l'aide à un médecin. Cependant, après avoir entendu ma femme affirmer plusieurs énoncés clairs et puissants de la Vérité, et y avoir réfléchi, je ne pus m'empêcher d'accepter sans réserve le fait que la Science Chrétienne est la seule véritable méthode de guérison.
Alors que nous priions, la croyance à l'hérédité fut dénoncée comme étant sans pouvoir et il en fut de même de la croyance au fardeau d'une fausse responsabilité familiale. Les choses s'améliorèrent, mais les croyances n'étaient quand même pas complètement éliminées, car la maladie reparaissait continuellement. Et chaque fois, la crainte de mourir était très forte. Finalement, je me rendis compte que l'orgueil et la gêne m'avaient empêché d'avoir recours à l'aide d'un Scientiste Chrétien expérimenté. J'appelai donc un praticien et, grâce à cet acte d'abandon du faux moi, la guérison vint rapidement. Une connaissance plus profonde de Dieu comme étant ma seule Vie et une compréhension plus ferme de notre Père-Mère Dieu comme étant la puissance suprême, dirigeant, soutenant et maintenant chacun de Ses enfants bien-aimés, avaient apporté une libération totale de la crainte de mourir et me laissèrent avec un merveilleux sentiment de renouveau spirituel. Ce problème n'est jamais revenu.
Par ces guérisons, j'ai appris que Dieu ne nous abandonne jamais. En nous débarrassant de l'égocentrisme, de l'orgueil et de la volonté humaine et en nous détournant du témoignage des sens physiques trompeurs, nous trouvons la réconfortante « douce petite voix » de la Vérité qui a toujours été présente. Je suis profondément reconnaissant au sujet de la Science Chrétienne. En fait, je dois ma vie à son pouvoir guérisseur.
Scituate (Massachusetts), U.S.A.
