Durant mon avant-dernière année de lycée, je me suis sentie très attirée par un étudiant de fac. Et ce qui était plus formidable encore, c'était que lui aussi s'intéressait à moi ! Je me sentais particulièrement fière de l'attention qu'il me portait, car c'était quelqu'un pour qui j'avais une admiration réelle: il était brillant, sensible et doué. Je prenais aussi grand plaisir à penser à ce qui l'avait intéressé en moi.
Lorsque j'en parlai à ma grand-mère, elle sourit et répondit: « Il aime ta Science Chrétienne. » Ma Science Chrétienne ? Ayant été élevée dans la Science Chrétienne sans avoir rencontré beaucoup d'autres façons de voir, j'avais tendance alors à minimiser son importance dans mon existence. Je faisais appel à cette Science lorsque j'avais besoin d'être guérie de problèmes physiques, mais je voulais que mon individualité et ma façon d'organiser ma vie ne doivent rien à la Science Chrétienne.
L'idée que ma religion était ce qui m'avait rendu attrayante m'irritait et je me mis immédiatement à penser aux raisons pour lesquelles mon ami devait m'aimer pour moi-même. Mais si alors j'avais réfléchi sérieusement, je me serais rendu compte combien mon sens du moi dépendait des vérités spirituelles que j'avais apprises à l'École du Dimanche de la Science Chrétienne. En fait, si j'avais davantage approfondi ces vérités au sujet de Dieu et de la nature de l'homme en tant que reflet de Dieu, j'aurais pu découvrir davantage qui j'étais et ce que je pouvais faire.
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !