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Peu après ma naissance, un médecin orthopédique me mit les...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juin 1982


Peu après ma naissance, un médecin orthopédique me mit les jambes dans le plâtre. Il informa aussi mes parents que, lorsque le moment serait venu pour moi de marcher, j’aurais besoin de chaussures orthopédiques. Au lieu d’accepter le verdict du médecin, ma mère prit contact avec un praticien de la Science Chrétienne qui accepta de prier pour moi. Les plâtres furent bientôt retirés et je fus rapidement guérie. Plus tard, je pus marcher parfaitement.

Il y a plusieurs années, alors que je vivais à l’étranger, une grosseur anormale se manifesta près de mon oreille. De plus, je commençai à ressentir de grandes douleurs à l’estomac et dans le côté. M’étant sentie généralement incomprise et traitée injustement par des gens de l’endroit où je me trouvais, je me tournai vers Dieu à la recherche de réconfort et de guérison. Dans mon extrémité, je fus particulièrement heureuse d’avoir fréquenté l’École du Dimanche de la Science Chrétienne lorsque j’étais enfant, car cet enseignement me permettait maintenant de m’appuyer fermement sur les vérités fondamentales concernant Dieu et l’homme. Une strophe d’un des poèmes de Mrs. Eddy m’apporta du réconfort (Écrits divers, p. 398):

Nous qui cheminons, Berger,
Seuls et sans soutien,
Voulons par la porte entrer:
Tu connais les Tiens !

Bien que je me sentisse éloignée de mes amis, de ma famille et des choses qui m’étaient familières, je savais que Dieu était tout près de moi parce que j’étais Son idée. Néanmoins, alors que la douleur empirait et qu’il me devenait difficile de penser clairement, l’assurance de la présence de Dieu ne me parvenait que par intermittence. Dans mon étude de la Science, les mots que je lisais n’avaient soudainement plus de signification. Je me sentais dans un état de confusion insurmontable. J’appelai alors une praticienne dont la conviction me redonna l’assurance de ma véritable identité d’enfant de Dieu — formée parfaitement et fonctionnant impeccablement. Elle m’aida à percevoir que la vraie santé est spirituelle et qu’elle ne peut pas être altérée. Elle m’encouragea aussi à rejeter le faux concept que j’étais une mortelle luttant désespérément, et à laisser la lumière de la Vérité briller sur chaque activité de ma vie.

Bien des craintes furent surmontées, et bien que la guérison ne fût pas encore complète, je retournai bientôt à mon travail après une absence de quelques jours seulement. La conviction que mon vrai statut était de refléter Dieu s’était approfondie. Il était clair qu’il n’existe aucun entendement qui puisse mal comprendre ou mal juger, puisque Dieu, le bien, est le seul Entendement qui existe réellement. J’avais remarqué que dans les écrits de Mrs. Eddy, il y avait souvent un lien entre « la justice » et « la miséricorde ». Comprenant que Dieu est infiniment miséricordieux, je fis tous mes efforts pour être miséricordieuse envers mes semblables. Utilisant également les Concordances des œuvres de Mrs. Eddy, je fis des recherches sur des mots tels que croissance, pureté, honnêteté, intégrité et activité juste. Je les fis avec un cœur implorant, avec un profond désir de me connaître plus pleinement comme Dieu me connaît. Les idées acquises par mon étude devinrent de constantes compagnes.

Pourtant, six mois de plus passèrent et, déconcertée, je me demandai pourquoi je n’avais pas été guérie, alors que la guérison s’était accomplie si rapidement dans d’autres cas. « Suis-je une étudiante de la Science Chrétienne ratée ? » me demandai-je. « Peut-être devrais-je aller à l’hôpital, puisque cela dure depuis si longtemps. » Je m’interrogeai aussi sur le genre de maladies que je pouvais avoir. Mais bientôt je me rendis compte qu’il ne s’agissait que d’arguments mortels auxquels on ne devait pas ajouter foi. Ma responsabilité était de remplacer ces mensonges par les vérités de l’être parfait. Et dans ce cas, la vérité était que, quelle que fût la durée de l’attention réclamée par l’entendement mortel et quelle que fût la persistance de l’évidence de la maladie, ce n’était toutefois qu’une suggestion, et non pas une donnée de ma nature véritable.

En continuant mon étude, il me fut révélé que la matière est sans pouvoir et donc qu’elle ne peut croître. Une déclaration dans Science et Santé de Mrs. Eddy m’aida à discerner cela (p. 68): « La Science Chrétienne présente le déroulement, non l’accroissement; elle manifeste, non une croissance matérielle partant de la molécule pour aboutir à l’entendement, mais une communication de l’Entendement divin à l’homme et à l’univers. » Je vis que rien ne pouvait être ajouté à une idée spirituelle déjà complète. Il n’y a rien dans la création de Dieu qui y soit étranger. La grosseur anormale se dessécha et disparut, ce qui me poussa à continuer de travailler pour obtenir une victoire complète. Une année avait maintenant passé, mais la douleur à l’estomac persistait. Il y eut des moments où les larmes jaillissaient et où j’avais envie de renoncer. Mais pendant tout ce temps, j’acquérais une grande force spirituelle en refusant d’accepter la difficulté comme ayant jamais été une part de moi-même.

Je fus souvent inspirée par l’exemple donné par Jésus, qui avait exprimé le Christ d’une manière si conséquente dans sa vie. Et la pensée de la digne persévérance de Mrs. Eddy suivant les traces du Maître pour communiquer la Science Chrétienne au monde me donna un nouvel élan pour persévérer.

Un soir, je sentis que je ne pouvais plus étudier, que le travail était terminé. Après les mois passés en profonde communion avec Dieu, je me sentais en sécurité dans Son amour. Je priai: « Père, conduismoi. J’ai fait tout ce que j’ai pu. »

Le lendemain matin, je me réveillai en sursaut. La douleur à laquelle je m’étais si bien habituée avait disparu ! Ce fut vraiment une matinée d’actions de grâces et d’allégresse. Je me sentais comme revenue d’une terre solitaire. Cette déclaration de Mrs. Eddy est spécialement à-propos (Écrits divers, p. 276): « C’est de l’obscurité que jaillit la gloire de notre Seigneur, et c’est dans l’affliction que l’on trouve Son divin Amour. Lorsqu’un sens erroné souffre, le vrai sens se révèle et l’époux paraît. Nous sommes alors unis à une affection et à un idéal plus purs, plus élevés. »

Depuis cette expérience, il y a eu une abondance de bienfaits dans ma vie, y compris un merveilleux mariage qui contribue d’une manière significative à mon avancement spirituel. J’ai aussi gagné une attitude plus compatissante et plus généreuse envers les autres. Cela m’a permis, depuis plusieurs années maintenant, de servir l’humanité en qualité de nurse de la Science Chrétienne, ce qui est véritablement un merveilleux privilège.


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