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Les relations morales au sein de l’église

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juin 1982


Notre église en tant qu’institution a des buts nombreux. Dans son acception la plus large, elle ne peut qu’approfondir notre amour envers Dieu et Sa création. Sur un plan plus spécifique, elle nous amène à mieux apprécier la nature purement spirituelle de l’Église. A mesure que nous l’apprécions davantage, nous sommes capables de mettre en pratique les vérités que nous y trouvons. Nous nous apercevons que la démonstration de la vérité spirituelle favorise des relations saines et morales au sein de l’église.

Sur le plan pratique, les activités d’église peuvent être un terrain où l’on apprend à travailler ensemble dans l’unité. Le cadre qu’offre l’église est unique pour nous permettre de mesurer notre amour réel pour Dieu. La Bible nous dit: « Celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas ? » I Jean 4:20. Et Mrs. Eddy formule cette recommandation: « Nous devrions mesurer notre amour pour Dieu à notre amour pour l’homme... » Écrits divers, p. 12.

L’amour des membres de l’église les uns pour les autres est une question importante sur le plan moral et spirituel. Elle touche au cœur de l’Église, cette Église que notre Leader, Mrs. Eddy, définit spirituellement en ces termes: « La structure de la Vérité et de l’Amour; tout ce qui repose sur le Principe divin et en procède. » Science et Santé, p. 583. La tendance de l’entendement charnel serait d’affaiblir tout ce qui représente la structure de l’Amour, d’encourager tout ce qui n’a pas son origine dans le Principe. Mais le Christ met en lumière une connaissance progressive de l’Église et nous pousse à défendre cette perception contre tout ce qui voudrait la corrompre ou la détruire.

Lorsque deux membres voient diminuer leur respect mutuel, ils pensent peut-être que cela résulte d’un désaccord sur le fonctionnement du comité de musique, ou sur la façon d’envisager la réfection de l’édifice. En fait, c’est plus probablement leur capacité de comprendre la signification de « la structure de la Vérité et de l’Amour » qui est mise à l’épreuve. L’histoire montre que les conflits dans l’Église chrétienne ne sont pas une nouveauté et qu’ils ne sont pas l’apanage d’une confession plutôt que d’une autre. Avant que le christianisme n’apparaisse, les juifs ont eu aussi leurs désaccords. Plus tard, veiller sur les premiers pas de l’Église chrétienne ne fut pas, pour Paul, tâche facile. Il me semble que si nous pouvions nous entretenir avec lui de certains des problèmes d’église qu’il a rencontrés, nous nous apercevrions que le diable — ou, comme l’appelle la Science Chrétienne, l’entendement mortel — n’a pas inventé grand-chose de nouveau pour diviser ceux qui aiment Dieu et semer la discorde dans leurs rangs.

La plupart d’entre nous comprennent cela. Nous savons en général, lorsque des différends surgissent, que nous avons trop facilement succombé à la croyance qu’il existe plusieurs entendements. Nous savons, au fond de nous-mêmes, que ce qui est réellement nécessaire, c’est un caractère plus chrétien, une démonstration plus ferme de l’unique Entendement, un amour plus fidèle de la vraie Église de Dieu. L’Église véritable se trouve dans l’expression de l’harmonie de l’Entendement.

Il existe un autre genre de conflit, beaucoup plus subtil. Il vient sous le couvert de ce qui paraît être au départ le contraire même d’un conflit. Il s’agit par exemple d’un certain type d’attraction qui se produit parfois lorsque deux personnes (peut-être mariées, mais pas l’une avec l’autre) se trouvent réunies par leur travail dans un même comité, ou comme Lecteurs, ou dans toute autre activité d’église. Chacune d’elles pourra se sentir fortement attirée vers l’autre par ce qui semble être de profondes perceptions métaphysiques ou spirituelles communes. Finalement, il se peut que ces deux personnes s’aperçoivent que ce qu’elles pensaient être une attraction spirituelle a abouti à quelque chose de pas si spirituel que ça.

Nous croyons peut-être tout d’abord que la métaphysique ou la spiritualité de quelqu’un nous a attiré vers lui ou vers elle, mais en réalité, la métaphysique et la spiritualité nous attirent toujours vers Dieu plutôt que vers une personnalité mortelle. Dès que nous sommes conduits vers Dieu, Il nous dirige vers les relations humaines les plus appropriées. Les directives du Principe sont toujours morales et pures. Elles ne nous entraînent jamais vers une relation qui, apparemment bonne au départ, dégénère en ce qui nous prive nous-même et prive notre église de la croissance et du progrès moraux et spirituels.

Un amour toujours plus grand envers l’Église de Dieu renforcera nos capacités de ne participer qu’à ce qui repose sur l’intégrité du Principe divin et en procède. Être plus reconnaissants pour cette intégrité nous protège en nous empêchant de dévier vers des activités qui obscurcissent notre compréhension de l’Église véritable. La structure de l’Église exige de nous un certain ordre et un certain degré de démonstration systématique de la loi divine du bien. Les Dix Commandements, et le Sermon sur la Montagne de Christ Jésus nous donnent cet ordre moral et cette stabilité; ils offrent une fondation sûre, dans le cadre de l’organisation humaine, pour que nous démontrions les vérités qui appartiennent à l’Église de Dieu.

Nos églises sont de merveilleuses institutions dans lesquelles nous pouvons apprendre à nouer et développer des relations formidables. Elles sont un lieu où nous avons l’occasion de nous apprécier et de nous faire confiance mutuellement. L’église nous offre la possibilité d’enrichir notre pratique de la loi morale et spirituelle. Quel que soit l’artifice que l’entendement charnel essaye d’utiliser pour saboter les bénédictions que l’église peut nous apporter, à nous et à notre localité, il est réduit à néant lorsque nos actions sont inspirées par le Christ et reposent ainsi solidement sur les lois morales et spirituelles qui nous protègent et nous aident à nous élever au-dessus du péché.

Une institution qui a son fondement dans la structure divine, dans la réalité spirituelle établie, ordonnée, est la source de bien des bénédictions. Puisque l’Église de Dieu nous inclut tous tendrement dans son étreinte, nous n’avons pas besoin de vivre quoi que ce soit d’inférieur au bien; et ceci est vrai pour nous-mêmes et pour nos relations.

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