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Il y a quelques années, le cancer du sein faisait la une des journaux.

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juin 1982


Il y a quelques années, le cancer du sein faisait la une des journaux. Plusieurs femmes connues avaient subi une opération en conséquence de cette maladie et l’on ne parlait que de cela. Une collègue de travail fut opérée pour cette maladie, et par la suite elle me fit part des nombreux effets, aussi fâcheux qu’imprévus, résultant de l’opération. Peu de temps après, je commençai à manifester des symptômes du cancer. Mary Baker Eddy nous recommande de ne pas accepter l’image de la maladie quand elle dit (Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 197): « Un nom nouveau donné à une maladie produit sur le public le même effet qu’un nom parisien donné à un modèle nouveau. Chacun s’empresse de l’avoir. Une maladie décrite en détail coûte à plus d’un homme le bien-être de son existence terrestre. C’est payer bien cher le savoir humain ! »

Bientôt il m’apparut de plus en plus difficile de faire face à chaque journée. Au fur et à mesure que la douleur augmentait, j’étais envahie par la crainte. Puis soudain, je tombai dans une profonde apathie. Me figurant que, de toute façon, je n’avais pas de véritable raison de vivre, je me dis que puisque la mort n’était que l’ombre d’un rêve, il importait peu que je meurre puisque mon identité en tant qu’enfant de Dieu resterait toujours intacte. Cette façon lugubre de penser changea complètement lorsque je lus un témoignage de guérison dans l’un des périodiques de la Science ChrétienneChristian Science (’kristienn ’saïennce). La personne qui donnait ce témoignage, une femme dont la maladie était dans sa phase terminale, décida que si elle allait mourir, eh bien, soit ! Mais auparavant elle voulait apprendre tout ce qu’elle pourrait sur Dieu pendant le temps qu’il lui restait à vivre. Elle entendit parler de la Science Chrétienne et elle en entreprit l’étude avec ferveur. Finalement elle fut complètement guérie.

J’en retirai la conviction que la mort n’était pas une façon de se sortir d’affaire. Et une déclaration de Mrs. Eddy me confirma qu’il est sage de se mettre tout de suite à travailler à la question (Science et Santé, p. 90): « Il faudra finalement arriver à comprendre et à reconnaître l’Esprit, et nous ferions bien d’employer notre temps à résoudre les mystères de l’existence par la compréhension du Principe divin. » D’après ce que j’avais compris, même si je venais à mourir, il me faudrait encore résoudre le problème de l’être et, spécifiquement, la croyance à la vie et à l’intelligence dans la matière. J’en conclus donc que je ferais tout aussi bien de me mettre tout de suite au travail.

Je m’en remis alors aux soins d’une praticienne de la Science Chrétienne. Au cours du travail de prière, il me revint à l’esprit que j’avais été une enfant malheureuse, qui s’était sentie mentalement maltraitée par ses professeurs, sa famille et, d’une manière générale, par la plupart des gens. Au fil des ans, je m’étais fait une mauvaise image de moi-même, et mes bulletins scolaires portaient toujours la mention « troubles caractériels ». Devenue adulte, je gardai une profonde amertume envers de nombreuses personnes comme envers moi-même, ressassant continuellement les événements de mon passé malheureux. J’appris alors que toutes ces scènes douloureuses de dénigrement n’avaient fait partie que d’un rêve mortel, parce que Dieu ne peut procurer que du bien à Son enfant bien-aimé.

J’entrepris l’étude régulière des Leçons bibliques indiquées dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne. A chaque fois qu’une image douloureuse me revenait en mémoire, je m’efforçai de voir le bien inhérent à chaque personne concernée. Je priais pour voir chacune d’elles comme Dieu voit toujours les Siens, c’est-à-dire purs, complets et satisfaits. Lentement, je manifestai des traits de caractère plus sains en appréciant l’être véritable de chacun et en renversant les suggestions menteuses de souffrance et de manque de considération.

Jusqu’à cette époque, je n’avais jamais été capable de soutenir une conversation raisonnable d’une certaine durée avec ma mère sans sombrer dans des discussions orageuses et violentes. Quelle joie ce fut d’observer combien nous devenions toutes les deux calmes, amicales et confiantes, à mesure que j’appréciais plus pleinement des qualités que je savais avoir toujours fait partie de la nature de ma mère, mais auxquelles le ressentiment que je nourrissais envers elle m’avait empêché de penser. A mes yeux, elle commençait à resplendir d’une bonté nouvelle bien qu’ancienne, faite d’honnêteté, d’énergie, de générosité, de joie et d’aptitude à apprendre. Je suis plus reconnaissante qu’il ne m’est possible de le dire de connaître comme une amie cette personne pleine d’entrain et d’énergie avec laquelle je peux maintenant avoir de longues discussions.

Progressivement, je découvris qu’une grande part de ce que j’avais considéré comme un traitement injuste de la part de mes professeurs et d’autres personnes au cours des ans n’était qu’une manifestation de la crainte et du sentiment d’incapacité que j’avais éprouvés. Cela étant maintenant corrigé, j’allais pouvoir aller de l’avant et établir de solides relations.

Pendant que je m’appliquais à voir les autres à la lumière de l’Amour, je découvris qu’il me fallait prendre tout particulièrement soin d’apprendre à aimer mon moi réel — le moi que Dieu avait créé, non pas ce triste petit moi mortel, toujours sur la défensive que je semblais être. Au lieu de me répéter sans arrêt ce qui n’allait pas chez moi, je commençai à réfléchir à ce qui allait bien. Et puisque je paraissais attirée par le passé, je m’efforçai de voir le bien que j’avais accompli. Je fus émue de gratitude bien des fois en me remémorant des moments où j’avais exprimé le courage moral, l’amour désintéressé et la bonne grâce.

Je m’étais toujours crue incapable d’exprimer correctement mon affection. Mais maintenant, après avoir passé en revue mentalement les nombreuses preuves de la protection et de la sollicitude divines tout au long de mon enfance, je me dis: « Eh bien, une enfance sans amour n’a jamais été vraie ! Mon Père-Mère Dieu plein d’amour a toujours été avec moi. » Je me dis aussi que même si humainement ma vie avait paru plutôt dépourvue d’amour, il m’était certainement possible de faire en sorte que l’affection fasse partie concrètement du présent en apprenant à aimer comme la Science Chrétienne nous l’enseigne. Ainsi, comme un petit enfant, je me remis à apprendre à aimer en partant de zéro. Et j’acquis une meilleure compréhension de la sollicitude dont Dieu nous entoure.

Au cours de cette guérison, qui prit environ un an, je devins membre d’une filiale de l’Église du Christ, Scientiste. Ce pas me fit avancer considérablement sur le plan spirituel. Ce fut un moment d’épreuve, à de nombreux égards, mais un beau jour, je me suis surprise à chanter: « Je ne mourrai pas, je vivrai, et je raconterai les œuvres de l’Éternel » (Ps. 118:17). L’influence protectrice qu’offre l’affiliation à L’Église Mère, le travail efficace et les directives de la praticienne, l’activité de membre d’une église filiale qui vous pousse gentiment à aller de l’avant, tout contribua à ma guérison. Finalement, tous les symptômes de la maladie disparurent.

Aujourd’hui, je me sens plus heureuse et plus forte que jamais. Comme le dit un de nos cantiques (Hymnaire de la Science Chrétienne, n° 278): « Son grand amour brise ta résistance: /A Sa promesse a répondu ton cœur ;/Sachant aimer, consoler la souffrance,/Voulant sauver, tu trouves un Sauveur. » Quel privilège d’être une étudiante de cette religion si pratique, de jouir chaque jour d’une meilleure connaissance de Dieu, grâce à la Science du Christ !


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