Il y a quelques années, le cancer du sein faisait la une des journaux. Plusieurs femmes connues avaient subi une opération en conséquence de cette maladie et l’on ne parlait que de cela. Une collègue de travail fut opérée pour cette maladie, et par la suite elle me fit part des nombreux effets, aussi fâcheux qu’imprévus, résultant de l’opération. Peu de temps après, je commençai à manifester des symptômes du cancer. Mary Baker Eddy nous recommande de ne pas accepter l’image de la maladie quand elle dit (Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 197): « Un nom nouveau donné à une maladie produit sur le public le même effet qu’un nom parisien donné à un modèle nouveau. Chacun s’empresse de l’avoir. Une maladie décrite en détail coûte à plus d’un homme le bien-être de son existence terrestre. C’est payer bien cher le savoir humain ! »
Bientôt il m’apparut de plus en plus difficile de faire face à chaque journée. Au fur et à mesure que la douleur augmentait, j’étais envahie par la crainte. Puis soudain, je tombai dans une profonde apathie. Me figurant que, de toute façon, je n’avais pas de véritable raison de vivre, je me dis que puisque la mort n’était que l’ombre d’un rêve, il importait peu que je meurre puisque mon identité en tant qu’enfant de Dieu resterait toujours intacte. Cette façon lugubre de penser changea complètement lorsque je lus un témoignage de guérison dans l’un des périodiques de la Science ChrétienneChristian Science (’kristienn ’saïennce). La personne qui donnait ce témoignage, une femme dont la maladie était dans sa phase terminale, décida que si elle allait mourir, eh bien, soit ! Mais auparavant elle voulait apprendre tout ce qu’elle pourrait sur Dieu pendant le temps qu’il lui restait à vivre. Elle entendit parler de la Science Chrétienne et elle en entreprit l’étude avec ferveur. Finalement elle fut complètement guérie.
J’en retirai la conviction que la mort n’était pas une façon de se sortir d’affaire. Et une déclaration de Mrs. Eddy me confirma qu’il est sage de se mettre tout de suite à travailler à la question (Science et Santé, p. 90): « Il faudra finalement arriver à comprendre et à reconnaître l’Esprit, et nous ferions bien d’employer notre temps à résoudre les mystères de l’existence par la compréhension du Principe divin. » D’après ce que j’avais compris, même si je venais à mourir, il me faudrait encore résoudre le problème de l’être et, spécifiquement, la croyance à la vie et à l’intelligence dans la matière. J’en conclus donc que je ferais tout aussi bien de me mettre tout de suite au travail.
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