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Nul besoin d’acquérir le bien déjà là

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 1982


Si nous manquons d'argent, si nous sommes sans emploi, sans foyer, sans amis, et que nous nous sentions séparés du bien, nous n'avons pas à nous sentir découragés. Les circonstances peuvent sembler adverses, mais nous pouvons prouver que le bien est omniprésent, parce que le bien est Dieu. Et Dieu est toujours avec nous parce qu'Il est partout.

Puisque le bien inclut tout, il inclut l'homme — la véritable identité de chaque être reflétant Dieu. Et c’est votre droit, le mien et celui de tous, de revendiquer cette identité qui est l'essence même de notre être actuel, et de la manifester. Parce qu’en réalité nous coexistons avec Dieu, nous ne sommes jamais seuls, jamais privés d’amis, d'affection ou d’aide. Nous ne sommes pas des mortels en lutte essayant de nous frayer un chemin dans une jungle qui exige des dents plus acérées et des grognements plus forts.

Mrs. Eddy écrit: « Complètement séparée de ce rêve mortel, de cette illusion et de cette duperie, la Science Chrétienne vient révéler que l'homme est l'image de Dieu, Son idée, coexistant avec Lui — Dieu dispensant tout et l'homme disposant de tout ce que Dieu dispense. » The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 5.

L'homme réel, le représentant de Dieu, n’est jamais dénué de ce qui est nécessaire et bon. L'homme de Dieu est un avec le bien illimité; il n’a donc pas à acquérir quoi que ce soit qu’il ne possède déjà. La coexistence de l'homme avec Dieu, le bien, élimine le besoin d’acquérir.

Qu'est-ce que cela signifie pour nous ? Notre survie et notre réussite ne sont pas fonction de la volonté humaine, du hasard ou d’un horoscope favorable. Notre vie peut être productive, joyeuse dès maintenant, parce qu’en réalité nous sommes les idées chéries, les enfants de l'Amour divin. Nous existons maintenant et pour toujours dans le bien infini où nous sommes nourris, guidés et pourvus généreusement. Grâce à la Science de Dieu, nous pouvons commencer à démontrer cela aujourd’hui même.

La vérité absolue est que l'Entendement infini est inépuisable, qu’il ne connaît ni pénurie, ni disette, ni restriction, ni limitation. L'Entendement n’a pas à sortir de lui-même pour obtenir sa subsistance, car il n'existe rien hors de sa propre totalité. En tant qu’homme, l'image exacte de l'Entendement, nous exprimons la totalité de Dieu et reflétons qualitativement tout ce que l'Entendement divin inclut. Ainsi le bien n’est pas quelque chose hors de notre propre conscience, que nous devons obtenir d’une manière ou d’une autre. Tout bien réside dans la conscience. Et l'homme de Dieu inclut chaque idée juste, perçue par le sens humain en tant qu'activité fructueuse, jugement correct, amis satisfaisants et foyer ouvert aux aspirations spirituelles et embelli par les qualités de l'Ame. Reflétant l'Entendement infini, l'homme ne peut jamais manquer de pouvoir, de capacités, de connaissance, de perfection, ou être limité en quoi que ce soit. En réalité, nous ne pouvons avoir d'entendement séparé de l'Être suprême ou qui s’y ajoute.

Revendiquer le fait spirituel, savoir que le bien infini est toujours présent avec l'homme, est-ce inutile quand il s’agit de payer notre loyer ou d’approvisionner notre table ? Le remède à notre pénurie ne se trouverait-il que dans l’au-delà ?

Le prophète Éisée n'était pas de cet avis. Une veuve était si endettée que ses deux fils allaient être pris comme esclaves par ses créanciers. Elle se considérait sans aucun doute comme une mortelle désespérée dont les revenus étaient matériels et très limités. Il se peut même qu’elle se soit sentie frustrée par la perte de son mari dont l'affection et le soutien pécuniaire lui avaient été enlevés, ainsi que par la menace de l'esclavage qui pesait sur ses deux fils, à moins qu’elle ne trouvât de l'argent.

A vrai dire, son besoin essentiel n'était ni pécuniaire ni matériel. Son premier besoin était le même que le nôtre, savoir discerner l’idée spirituelle qui nous sauve de toute situation effrayante et qui accroît la christianisation de notre vie. Quelle est cette idée qui sauve et spiritualise ? C’est la vérité, l'opposé de tout ce que le sens matériel proclame.

Une situation inharmonieuse dépeint une pensée erronée, l'erreur de la conscience mortelle, une fausse conception du fait spirituel. Remplacez cette vue erronée par la vérité — et vivez cette vérité sincèrement et de manière suivie — et votre existence se rapprochera davantage du fait spirituel.

Cette veuve qu’Élisée rencontra avait une conception fausse de ses ressources et de son identité. Elle se considérait comme matérielle, sans ressources, seule, opprimée et condamnée à la misère. Cette condition désespérée était la manifestation de ses conceptions erronées.

Élisée, à qui elle demanda de l'aide, devait avoir compris que le bien est spirituel et abondant, plutôt que matériel et insuffisant — que l'homme est soutenu par Dieu et a toujours tout ce qui lui est nécessaire. En tant que serviteur et successeur d'Élie, il avait appris à ne pas se laisser vaincre par la pénurie et la discordance, mais à faire confiance au pouvoir de Dieu. Cela permit à Élisée de demander à la femme: « Qu'as-tu à la maison ? » II Rois 4:2. Répondant à sa question, la femme se souvint qu’elle avait un petit vase d’huile. Nul besoin pour elle de se procurer quelque chose en dehors de ses ressources actuelles. Mais il lui fallait connaître et utiliser ce qu’elle avait déjà.

L'huile continua de couler jusqu’à ce que tous ses besoins fussent comblés. Cependant quelque chose de plus substantiel que l'huile constituait sa subsistance. La bonté toujours présente et illimitée de Dieu était ce qui la soutenait en réalité. Compter sur les choses matérielles pour notre subsistance, c’est déjà accepter les limitations, parce que les choses matérielles, par leur nature même, sont limitées. Lorsque nous nous tournons vers l'Entendement, Dieu, comme source de tout bien, nous apprenons et démontrons que les idées de Dieu constituent nos ressources. Ces idées apparaissent en tant qu'amour, foyer, santé, abondance, harmonie. Les idées dynamiques de Dieu sont illimitées dans leur nature même et sont toujours accessibes. Nous détournant des choses matérielles pour nous tourner vers les idées spirituelles, et christianisant notre pensée et nos actes, nous sommes complètement libérés de la pénurie.

Notre unique « vase d’huile » devient une source inépuisable lorsque nous acceptons sincèrement et fermement que la subsistance est spirituelle et que cette compréhension supplante le faux concept de subsistance matérielle. En réalité notre foyer ou conscience est bâti par Dieu et il est Son expression. De quoi ce foyer est-il fait ? De toutes les idées justes. Mrs. Eddy dit de l’homme: « Il est l'idée composée de Dieu, incluant toutes les idées justes; le terme générique pour tout ce qui reflète l'image et la ressemblance de Dieu... » Science et Santé, p. 475. Donc, notre conscience, notre foyer, doit inclure toutes les idées justes. Du point de vue de Dieu, rien ne manque. Il n’y a rien à acquérir. L'homme immortel aura toujours tout — tout ce qui est bon. Comprendre la présence éternelle du bien nous montre que notre nature véritable ne peut jamais inclure les maux et les discordances inhérents à la mortalité. C’est Dieu qui a construit notre maison, et il n’y a dans la conscience divine que le bien permanent.

Qu'avons-nous à la maison lorsque l'entendement mortel proclame la pénurie ? Toutes les idées justes, toutes les qualités ! L'abondance, l'intégrité, l'intelligence, l'éternelle vigueur, la joie, la gratitude, la paix, l'amour.

L'assertion de l'entendement mortel, « Je suis en difficulté; je n’ai pas ce qu’il me faut, je ne vois aucune possibilité de faire face à mes besoins », doit être rejetée et renversée parce que fallacieuse. Remarquez comment l’erreur utilise le pronom « je ». L'erreur argumente comme si elle était notre pensée, mais elle ne l’est pas. Ses mensonges ne peuvent pas être notre pensée. Nous exprimons l’intelligence infinie de l’Entendement.

Lorsque le paiement d’une traite arrive, et que notre compte en banque dit: « Impossible ! » devons-nous acquérir quelque chose que nous n'avons pas ? Non ! Ce dont nous avons besoin, c’est une meilleure idée de ce qui est déjà nôtre. La pénurie, aussi extrême soit-elle, n’est jamais le fait spirituel mais l’objectivation d’une pensée limitée au sujet du tendre et constant amour débordant de Dieu pour Ses idées bien-aimées — c’est-à-dire nous ! Dans la mesure où nous gagnons la conviction que nous sommes un avec le bien parce que nous sommes un avec Dieu, nous comprenons et commençons à prouver que nous avons en réalité des possibilités illimitées, l'intelligence infinie, une activité et des amis satisfaisants.

Nous avons « tout ce que Dieu nous dispense » par la richesse de Son amour. Rien de ce qui est nécessaire ne manque. L'homme n’a pas besoin d’acquérir. En approfondissant notre compréhension de ce que nous avons et sommes déjà — les reflets précieux de Dieu, le bien, qui inclut tout — nous aurons ce dont nous avons besoin au moment voulu.

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