Mrs. Eddy écrit dans Science et Santé (p. 66): « Les épreuves font voir la sollicitude de Dieu. » A une certaine époque de ma vie, en très peu de temps, je perdis mon travail, notre nouvelle maison dut être mise en vente et mon ménage commença à se défaire. Il semblait que tout ce que j'avais de bon dans ma vie s'en allait.
Le praticien de la Science Chrétienne à qui j'avais demandé de m'aider me recommanda de travailler pour résoudre ces problèmes et de chercher à voir les bénédictions par delà ce qui semblait être des catastrophes. Le cours de Science Chrétienne que j'avais suivi deux mois plus tôt me fut aussi d'une grande aide dans mes prières. J'étudiai la Bible, m'efforçant de voir Dieu comme le créateur plein de sagesse d'un univers parfait, et de prendre conscience qu'étant l'homme qu'Il avait créé, j'étais quelqu'un de nécessaire et d'utile dans Son plan divin. Je compris que le seul but de l'homme est d'exprimer Dieu, la Vie.
Durant toute cette période, j'ai passé bien des fois mon heure du déjeuner à étudier dans une Salle de Lecture de la Science Chrétienne afin d'acquérir une compréhension plus claire de Dieu et de ma relation à Lui. Je cessai de prier pour que les événements se déroulent selon mon plan personnel. Au lieu de cela, je me mis à prier plus profondément pour voir que Dieu gouverne en tout temps et en toutes circonstances, et que, pour cette raison, je pouvais entièrement Lui faire confiance. Bientôt, je commençai à prendre conscience de mon droit divin à la joie, à l'harmonie et à l'abondance.
Un jour, cette idée très simple se fit jour dans ma pensée: le bien vient directement de Dieu. Il ne nous est pas donné par les autres ou par un environnement matériel. Le bien est spirituel et il est toujours présent. La crainte et le sentiment d'échec commencèrent à céder le pas au fait que la place de l'homme est une avec l'Amour. Bien que notre maison puisse changer, notre foyer est permanent, il ne dépend pas d'un quelconque emplacement et n'est pas limité par lui.
A la suite de cette étude et de ce travail de prière, on me proposa, une semaine après ma mise au chômage, un autre emploi dans ma profession, et je l'acceptai. Ce travail s'est avéré une étape de progrès qui me fournit encore aujourd'hui des occasions de me rendre utile et de servir les autres.
Lorsque notre maison fut vendue, il me fut possible d'emménager dans celle que j'occupe maintenant, et c'est un changement qui m'a bénie de toutes sortes de manières. Enfin, mon mariage actuel avec un Scientiste Chrétien sincère a été pour tous les deux la cause de beaucoup de joie et d'inspiration.
Mrs. Eddy nous assure dans Écrits divers (p. 307): « Dieu vous donne Ses idées spirituelles, et à leur tour, celles-ci pourvoient à vos besoins quotidiens. Ne demandez jamais pour demain: il suffit que l'Amour divin soit un secours toujours présent; et si vous attendez, sans jamais douter, vous aurez à chaque instant tout ce dont vous avez besoin. » Quel glorieux héritage nous est donné quand nous comprenons ce qu'est l'Amour omniprésent !
Un jour, une grosseur importante et douloureuse apparut sur mon visage. J'étudiai et je priai, mais après plusieurs jours d'absence à mon travail, il ne me semblait guère y avoir d'amélioration. Je regardais souvent pour voir si un changement ne s'était pas produit; je ne pensais qu'à une chose: guérir, et retourner à mon travail, car mon programme était très chargé.
Le praticien à qui je m'étais adressée m'incita à chercher tous les passages où les mots parfait et perfection sont utilisés dans les œuvres de Mrs. Eddy. Grâce à cette étude, je vis plus clairement que Dieu est parfait et que tout ce qu'Il crée l'est aussi, sans avoir besoin d'être changé ou amélioré. Je me rendis compte que cette vérité s'appliquait à ma situation.
Un jour, le praticien me dit que j'étais toujours là où Dieu voulait que je sois. A ce moment précis, je me sentis libérée de toutes les tensions relatives à la guérison de cette grosseur et à la reprise de mon travail. Je pris conscience que la chose la plus importante à faire pour moi était d'apprendre à mieux connaître Dieu. Ma pensée s'éleva, cessant de contempler les conditions matérielles, lorsque le véritable but spirituel de l'homme — refléter son Créateur — commença à m'apparaître. Une heure plus tard, j'étais guérie. La grosseur avait complètement disparu.
Il y eut une autre bénédiction: bien que je me fusse absentée du bureau pendant toute une semaine et durant la période la plus active, le travail avait été fait et se trouvait même être en avance. Cela, je le savais, venait de ce que j'avais ouvert ma pensée à la reconnaissance du fait que l'ordre parfait de Dieu caractérise ma vie.
C'est avec ces paroles de Mrs. Eddy dans The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany (p. 174) que je puis le mieux exprimer ma gratitude: « Chaque jour, je comprends qu'Il est plus proche, je L'aime davantage et je prie humblement, afin de mieux Le servir. »
Sierra Madre (Californie), U.S.A.
