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« ... Mettez-moi de la sorte à l'épreuve, dit l'Éternel des armées.

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 1982


« ... Mettez-moi de la sorte à l'épreuve, dit l'Éternel des armées. Et vous verrez si je n'ouvre pas pour vous les écluses des cieux, si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance » (Mal. 3:10). Cette promesse s'est accomplie quand j'ai commencé à étudier la Science ChrétienneChristian Science ('kristienn 'saïennce) il y a environ quinze ans. A ce moment-là, j'étais totalement découragée. L'horizon était sombre et l'avenir paraissait sans espoir. Mais lorsque la compréhension de la Science du Christ a commencé à poindre, « les écluses des cieux » se sont vraiment ouvertes pour moi dans toutes les directions.

Comment les mots pourraient-ils exprimer la profondeur de ma gratitude pour les généreux bienfaits dont ma famille et moi avons bénéficié ? Nous avons été en particulier protégés de dangers, l'abondance s'est manifestée pour nous permettre de faire face à tous nos besoins, des relations difficiles sont devenues harmonieuses, nous avons pu trouver du travail, des guérisons de maux de tête, de coups de froid, de désordres gastriques, d'insolations, de dents cariées, d'infections des oreilles et d'une blessure grave à une épaule ont eu lieu.

Bien que mes parents aient donné à leurs enfants, par leur exemple, un certain code de moralité et de bonnes manières, ils n'avaient pas de normes absolues et objectives. Tous deux avaient abandonné les religions traditionnelles dans lesquelles ils avaient été élevés. De plus, influencés par le milieu social dans lequel ils vivaient, ils s'appuyaient beaucoup sur la psychothérapie, les médicaments, le tabac et l'alcool, que ce soit pour leur bien-être, pour la guérison ou à l'occasion de fêtes. Il n'est donc pas étonnant que je sois devenue une fumeuse et une buveuse invétérée dès l'adolescence.

Plus tard, j'ai épousé un homme dont la mère est une Scientiste Chrétienne sincère; il avait lui-même suivi l'École du Dimanche de la Science Chrétienne. La Science ne fit tout d'abord pas partie de notre vie. Plusieurs années plus tard, cependant, après la naissance de notre troisième enfant et à la suite de pressions et de déceptions, nous nous sommes rendu compte que quelque chose manquait. Nous aspirions à donner à nos enfants un cadre de vie authentique et faisant autorité, pour qu'ils soient guidés spirituellement d'une manière pratique. C'est à ce moment-là également que je devins consciente du fait que j'avais moi-même un besoin profond d'une solide fondation. C'est alors que nous nous sommes tournés vers la Science Chrétienne — plus particulièrement vers l'École du Dimanche pour les enfants. Nous nous sommes rapidement rendu compte pourtant, que pour être conséquents, il était important que nous assistions nous-mêmes aux services de l'église.

Peu après, nous avons eu le privilège d'être les témoins de la première guérison dans notre famille. Notre petite fille fut libérée instantanément d'une sérieuse infection de la gorge et d'une forte fièvre. Peu de temps après, mon mari devint membre d'une église filiale.

Comme le temps passait, j'en vins moi aussi à m'appuyer de plus en plus sur la Science Chrétienne pour résoudre toutes sortes de problèmes; je cessai de prendre des médicaments, et je ressentis un désir croissant de faire partie d'une filiale de l'Église du Christ, Scientiste, aussi bien que de L'Église Mère. Mais pour y parvenir, je savais que je devais me libérer de l'usage du tabac et de l'alcool. Je croyais cependant ne jamais pouvoir « mériter » une telle bénédiction. Bien que j'eusse démontré l'efficacité de la Science Chrétienne dans d'autres domaines de ma vie, je doutais qu'elle pût déraciner et détruire des habitudes aussi enracinées. Je me sentais partagée entre la culpabilité, la propre condamnation et l'égoïsme.

De temps en temps, je travaillais avec une praticienne dévouée à qui je ne pourrai jamais exprimer suffisamment d'appréciation pour sa patience et son soutien pleins d'amour. Avec son aide, j'appris à me débarrasser de beaucoup de « détritus », mentaux. Un jour, finalement, en songeant à la requête patiente, mais persistante, de la praticienne, pour que je cesse de lutter contre les craintes et les doutes qui me submergeaient, le passage suivant de Science et Santé avec la Clef des Écritures me vint à l'esprit (p. 253): « L'injonction divine: “Soyez donc parfaits” est scientifique, et il est indispensable de faire les pas humains qui mènent à la perfection. » Mary Baker Eddy continue ainsi: « Ceux-là sont conséquents qui, veillant et priant, peuvent “courir et ne point se lasser, marcher et ne point se fatiguer”, qui parviennent rapidement au bien et s'y maintiennent, ou qui y arrivent lentement et ne cèdent pas au découragement. »

Au cours des jours qui suivirent, je me rendis compte que si la perfection était une exigence divine, elle devait donc venir de Dieu; par conséquent je pouvais certainement Lui faire confiance pour me guider pas à pas. Mon envol vers la liberté commença à ce moment-là. Je me débarrassai de toutes les cigarettes et du vin. Les tout premiers jours et les premières semaines ne furent pas faciles alors que je luttais contre les fausses croyances que l'homme était pécheur, attiré et enchaîné par des habitudes débilitantes. Mais j'étais maintenant convaincue qu'en reconnaissant Dieu, le Principe divin, comme le créateur de l'homme et la source de sa perfection, ma guérison se ferait certainement.

Pendant les mois suivants, alors que la joie et une satisfaction réelle remplaçaient l'asservissement illégitime au tabac et à l'alcool, ma confiance augmenta au point de me sentir prête à faire ma demande pour devenir à la fois membre d'une église filiale et de L'Église Mère. Mes demandes furent acceptées, et j'ai maintenant le privilège de servir la Cause de la Science Chrétienne grâce à ces affiliations. Je chéris aussi la bénédiction continuelle que constitue le cours de Science Chrétienne.

Je chéris ma liberté donnée par Dieu et la compréhension que j'ai acquise que « devant le Seigneur, un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour » (II Pierre 3:8).


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