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Plus d'illusion !

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de décembre 1982


Avez-vous jamais vu un mirage ? Quand le voyageur en voit un, il sait qu'il s'agit d'une illusion, dépourvue de réalité, de lieu et de substance.

C'est ainsi que la Science Chrétienne classe les divers maux qui semblent assaillir l'humanité. Dans Science et Santé, Mrs. Eddy nous dit: « Étant donné que Dieu est bon et qu'Il est la source de tout être, Il ne produit pas de difformité morale ou physique; donc une telle difformité n'est pas réelle, mais elle est illusion, le mirage de l'erreur. » Science et Santé, p. 243. Estil difficile de croire cela ? Non, si vous admettez que Dieu est le bien infini et la cause et le créateur de tout ce qui existe réellement.

Considérez le récit biblique de la création dans le premier chapitre de la Genèse. Il implique que l'homme et l'univers procèdent de Dieu, l'Esprit, et par conséquent sont spirituels. Dans ce compte-rendu divin, nous voyons que le commandement de l'Entendement divin est la seule cause, et que son effet est « très bon » Gen. 1:31.. Ce verdict éternel ne peut jamais être annulé puisqu'il est fondé sur la loi du Principe divin. Il ne permet aucun élément de décomposition puisque l'Ame et ses attributs parfaits constituent la substance indestructible de toute existence. Dieu est incapable de produire l'imperfection. Il ne peut être l'auteur de discordances.

Alors, où les maux, ou erreurs, ont-ils leur origine ? Ils semblent résulter de la croyance erronée qu'il y a quelque chose en dehors de la grande Cause Première et de son effet parfait. Ce qui paraît être un homme et un univers physiques discordants n'est qu'une contrefaçon de la création. Ce n'est qu'une caricature de la beauté de l'œuvre de Dieu. Le premier récit rejette la possibilité d'une deuxième création, car il déclare positivement: « Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. » Gen. 2:1. L'œuvre de Dieu est complète.

La grande vérité que Dieu, le bien, est Tout-en-tout exclut à jamais la possibilité d'un second pouvoir créateur. A la lumière de ce fait divin, on s'aperçoit que la matière et ses effets — l'opposé hypothétique de l'Esprit, Dieu — sont inexistants.

La croyance humaine présente ses prétentions de nombreuses manières subtiles, mais elles ne sont jamais plus que des suggestions mesmériques de l'entendement mortel. De même que le mirage ne fait pas réellement partie du paysage, ainsi les erreurs du sens mortel n'ont aucun rapport avec l'univers spirituel et l'homme spirituel. Elles ne peuvent surimposer leurs fausses impressions sur la création totalement bonne de Dieu qu'Il maintient dans Sa perfection originale.

Christ Jésus n'était pas trompé par le témoignage des sens matériels sous quelque forme qu'il apparût. Il recommanda: « Ne jugez pas selon l'apparence, mais jugez selon la justice. » Jean 7:24. Sa claire perception que l'Esprit seul est la véritable cause lui permit de libérer ceux qui souffraient des lois supposées de la maladie, de l'hérédité et de l'infirmité. Il refusa d'admettre comme réel tout ce qui niait la perfection inaltérable de l'Amour divin et de son expression. Mrs. Eddy dit à son sujet: « Il pénétrait sous la surface matérielle des choses et trouvait la cause la cause spirituelle. » Science et Santé, p. 313.

Nous aussi, nous devons regarder au-delà du faux témoignage des sens. Nous devons acquérir la conviction absolue que la matière n'a pas d'origine puisque Dieu est la seule cause, produisant et perpétuant seulement ce qui est spirituel. Nous pouvons apprendre à percer la brume de la croyance mortelle et discerner l'homme véritable, sa santé, sa pureté et sa bonté. La compréhension spirituelle nous permet de le faire, de pénétrer au-delà de ce qui paraît réel aux sens physiques, rejetant leur évidence de maladie et d'inharmonie comme une supposition sans fondement. Plus nous devenons conscients que Dieu renferme tout en Lui, plus devient apparente la fausseté des sens.

Toutes les discordances humaines sont des phénomènes mentaux, des projections de l'entendement mortel, mais la compréhension des vérités absolues de la Science divine annule leurs revendications présomptueuses, exposant leur impuissance et leur irréalité. Elles ne peuvent nous apporter la confusion, la douleur, ou nous enchaîner, même en croyance, lorsque nous reconnaissons qu'elles n'ont qu'une origine mythique, par conséquent aucune base ou autorité réelle.

Lorsque la crainte semble voiler notre vision et entraver notre démonstration de la réalité spirituelle, nous pouvons remplacer les concepts humains erronés par ceux qui sont spirituellement réels. Alors la Vérité élimine la conscience de l'erreur et il en résulte la guérison. Là même où semble être l'évidence de la discordance, il y a l'Esprit, l'Ame, omniprésent, et ses harmonies invariables.

La croyance que nous sommes des mortels, vivant et souffrant dans un corps matériel, est à la base de toutes nos difficultés. Mais quel que soit le mal qui prétend nous affliger, notre salut consiste à le reléguer à son état véritable, le néant.

Une femme qui luttait contre une maladie physique demanda à une praticienne de la Science Chrétienne de prier pour elle. La praticienne demanda: « Quelle semble être la difficulté ? » Cette question éveilla la femme à voir que le tableau matériel inharmonieux était une illusion, que le problème ne faisait pas partie de son véritable moi, mais n'était qu'une fausse croyance. Dans la conversation qui suivit, la patiente vit clairement que puisque Dieu est la seule cause et a tout créé éternellement parfait, toute évidence contraire doit être une illusion des sens physiques que détruisent la Vérité et l'Amour. Presque aussitôt, cette femme fut guérie.

Les croyances matérielles qui voudraient nous priver de la joie sont détruites lorsque nous devenons conscients de l'ordre éternel de l'être. Mais dans la mesure où nous nous identifions à la création fictive de la matière, nous semblons être asservis à ses discordances. Donc, reconnaissons l'unique Entendement divin et comprenons que nous sommes idées de cet Entendement.

Qu'advient-il d'un mirage ? Il disparaît. Les maux humains peuvent aussi disparaître. Dans Science et Santé, Mrs. Eddy nous donne cette assurance: « Si l'on comprenait que le péché, la maladie et la mort sont néant, ils disparaîtraient. De même que la vapeur se dissipe au soleil, de même le mal s'évanouirait devant la réalité du bien. L'un cache forcément l'autre. Alors, comme il est important de choisir le bien comme réalité ! » Ibid., p. 480.

Dans l'univers de l'Esprit rempli de lumière, aucune brume ne peut se lever pour cacher ce qui a toujours existé, l'éternelle perfection de Dieu et de Sa création spirituelle, qui comprend l'homme harmonieux.

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