« Louez l'Éternel, car il est bon... Qu'ainsi disent les rachetés de l'Éternel » (Ps. 107:1, 2). Ces paroles des Psaumes m'ont souvent incitée à parler au cours des réunions de témoignage du mercredi, dans les filiales de l'Église du Christ, Scientiste. En s'appuyant radicalement sur Dieu grâce à la Science ChrétienneChristian Science ('kristienn 'saïennce), ma famille a reçu depuis quatre générations d'innombrables bénédictions. Ce témoignage est donné avec reconnaissance et amour, tout spécialement pour le ferme soutien de la praticienne de la Science Chrétienne dont la prière a aidé à réaliser la guérison qui suit.
Il y a environ deux ans, je m'éveillai un matin avec une certaine raideur dans les articulations d'une main. Je pensai que j'avais dû fatiguer cette main et que la douleur disparaîtrait d'elle-même rapidement. Mais lorsque la raideur apparut dans l'autre main et dans les genoux, je me rendis compte que j'avais fait preuve de négligence en ne récusant pas immédiatement la première suggestion d'inharmonie par la prière chrétienne et scientifique. Je pris alors conscience que toute évidence d'inharmonie était fondamentalement une suggestion qu'il y a vie et sensation dans la matière. Cette suggestion, je le savais, pouvait être détruite efficacement par la compréhension que la Vie est Dieu, Esprit, et non matière. Ma prière fut une affirmation profonde et sincère, et je reconnus que tout aspect du corps véritable est en réalité spirituel, que le corps est harmonieux, sans douleur, qu'il exprime la liberté et la vitalité de l'Ame. J'arrivai vraiment à voir la fausseté de ce qui paraissait être un état matériel, et je me sentis libre et sans crainte. Malgré cela, mon état semblait empirer.
Obéissant alors aux conseils de Mary Baker Eddy à la page 420 de Science et Santé avec la Clef des Écritures, je fis appel à l'aide d'une praticienne. Elle accepta de prier pour moi et me demanda de venir la voir. Ce que je fis; et après une heure riche d'inspiration et d'élévation de pensée, je rentrai chez moi, sûre que j'étais guérie.
Chaque défi que j'ai dû relever au cours de mon cheminement dans la compréhension et la démonstration de la Science Chrétienne m'a appris une leçon spirituelle particulière, mettant en lumière un aspect ou un autre de la vérité de l'être. Dans ce cas-là aussi une merveilleuse leçon fut apprise. Je me réjouis, maintenant, d'avoir réussi à « m'accrocher » mentalement, pendant les semaines qui suivirent, à la guérison que je savais avoir obtenue. Le matin qui suivit ma visite chez la praticienne, je m'éveillai avec des symptômes aggravés. Ils empirèrent jusqu'à menacer de m'immobiliser.
Cependant, la crainte avait été vaincue et j'étais très reconnaissante du solide soutien quotidien de la praticienne et de mon mari débordant d'affection. Bien qu'il y eût des moments où j'étais incapable de bouger, l'affirmation que la liberté spirituelle de l'homme est un fait, et l'effort conscient d'exprimer cette liberté, me permirent de remplir toutes mes obligations — y compris celle de servir comme bibliothécaire dans une Salle de Lecture de la Science Chrétienne très active dans une grande ville. Mon mari et moi commencions souvent la journée en rendant grâce à Dieu de ce que cet état n'était pas réel et que la lumière de la Vérité détruirait radicalement cette croyance.
Cette lumière jaillit soudain dans ma conscience lorsque, pendant l'une des nombreuses heures passées à étudier la Bible et les écrits de Mrs. Eddy, je lus cette déclaration dans Unité du Bien, page 54 (c'était un passage que j'avais souvent lu, mais cette fois il fut soudain illuminé): « Dire qu'il existe une fausse prétention appelée maladie, c'est admettre tout ce que représente la maladie; car la maladie n'est rien d'autre qu'une fausse prétention. Pour être guéri, il faut perdre de vue la fausse prétention. Si la prétention est présente à la pensée, alors la maladie devient aussi tangible que n'importe quelle réalité. Considérer la maladie comme une fausse prétention, c'est apaiser la crainte que l'on en a, mais ceci ne détruit pas le fait supposé de la prétention. Pour être en bonne santé, nous devons être insensibles à chaque prétention de l'erreur. » C'était bien cela: j'avais vu cet état comme une fausse prétention, et j'en avais vaincu la crainte. Avec cette illumination, « le fait supposé de la prétention » fut détruit, et la guérison complète suivit rapidement.
Non seulement il n'y eut aucun retour des symptômes, mais ce qui paraissait être un hygroma dans un bras et qui avait plusieurs fois diminué sous l'effet du traitement par la Science Chrétienne, pour reparaître ensuite, fut aussi guéri de façon permanente. La preuve de l'effet régénérateur du pouvoir guérisseur de Dieu devint tout à fait évidente quelques mois plus tard, pendant une semaine de ski dans les Alpes. Je manifestai une totale liberté de mouvement et skiai sur des pentes plus difficiles que jamais.
Notre Guide, Christ Jésus, donna la preuve la plus haute de la présence de Dieu qui sauve et guérit, et promit que ses disciples feraient les œuvres qu'il faisait. Les Scientistes Chrétiens se réjouissent que grâce à la pleine révélation de la vérité perçue par Mrs. Eddy et appelée Science Chrétienne, des gens dans le monde entier témoignent de l'accomplissement de cette prophétie de notre Maître. C'est un privilège et une bénédiction d'être Scientiste Chrétien.
New York (New York), U.S.A.
