Je ne recherchais pas la guérison. Elle se produisit tout simplement. J'avais médité plusieurs phrases de Science et Santé de Mrs. Eddy, qui avaient trait à l'Ame et à l'Esprit. « Tout cela est très intéressant, pensais-je, mais cela me concerne-t-il ? » J'appris bientôt que cela me concernait, car j'avais perçu lueur de mon identité spirituelle en tant qu'idée de Dieu, et cela suffit pour mettre fin aux engelures dont je souffrais chaque hiver depuis près d'une trentaine d'années.
Non, je n'étais pas Scientiste Chrétienne et ne désirais pas non plus le devenir. Je me trouvais très heureuse dans l'église que je fréquentais. Je lisais Science et Santé parce que, des années auparavant, la mère d'une amie avait été guérie d'une grave maladie de cœur par la Science Chrétienne. Et, avec l'aide d'une praticienne de la Science Chrétienne, mon amie avait été guérie d'une tumeur au sein. Cela m'intéressait; mais quelles étaient les règles de la guérison spirituelle ? Après lecture d'un exemplaire du Christian Science Journal qu'une amie m'avait offert, je découvris que la Science Chrétienne expose ces règles.
Je me rendis chez une praticienne qui, patiemment, répondit à mes nombreuses questions. Elle me recommanda de lire les Leçons bibliques indiquées dans le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne et me prêta, en même temps, une biographie de Mary Baker Eddy. Elle insista sur le fait que c'est l'Amour divin qui est le guérisseur. Ma petite fille était avec moi et je mentionnai qu'elle était enrhumée. Sur le chemin du retour, je m'aperçus que l'enfant n'avait plus rien, le rhume avait disparu.
Trois jours plus tard, notre fils aîné se plaignit de maux d'oreille. Je l'installai confortablement, puis je téléphonai à la praticienne en lui demandant ce que je devais faire. Elle me dit alors que la responsabilité du bien-être de cet enfant incombait à Dieu, qu'il était Son enfant, et que Dieu prenait soin de lui. Elle ajouta qu'elle m'aiderait par la prière à comprendre cela. Je rapportai notre conversation à l'enfant, qui accepta tout naturellement ce que je lui disais. Dans le courant de cette même journée, notre fils nous dit que son oreille ne le faisait plus souffrir.
Une autre fois, un orgelet apparut sur la paupière de ce fils. Sa tante se montra très inquiète. Je priai de mon mieux, mais malgré cela, aucun changement ne se produisit. Nous étions, à cette époque, en vacances, et je téléphonai à une praticienne qui se trouvait à quelque distance et qui pria pour lui. En vingt-quatre heures, l'orgelet avait complètement disparu, au grand étonnement de sa tante.
Quelle joie je ressentis la première fois que j'assistai à un service dans une filiale de l'Eglise du Christ, Scientiste, et entendis lire « l'exposé scientifique de l'être » dans Science et Santé (voir p. 468). Pourquoi suis- je devenue membre de l'église filiale ? Parce que je désirais ardemment partager avec d'autres les faits spirituels contenus dans cet exposé, mais qu'il me paraissait difficile de le faire toute seule. J'éprouvais le besoin d'être aidée par l'organisation qui, de toute évidence, apportait son aide à l'humanité. Au cours des années, j'ai eu la joie de remplir diverses fonctions au sein de l'église. Une vie intéressante en a été le résultat, ainsi qu'un horizon spirituel plus vaste. Et, pour cela, je suis profondément reconnaissante.
Bearsden (Strathclyde), Ecosse
