Les mots « Science Chrétienne »Christian Science (’kristienn ’saïennce) se présentèrent pour la première fois à l'attention de ma famille, il y a bien des années, alors que j'étais une petite fille. Les médecins doutaient que je vive jusqu'à l'âge adulte, car il n'y avait pas de traitement pour les graves crises d'asthme dont je souffrais; les médicaments apportaient seulement un soulagement temporaire. Avec la certitude que cela m'aiderait, des amis de mes parents donnèrent à Maman un exemplaire de Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy; mais le livre fut mis sur une étagère et jamais il ne fut lu.
On me retira de l'école pendant une année vers l'âge de dix ans, dans le vain espoir que l'inactivité pourrait m'aider. Quelques années plus tard, un changement de climat fut recommandé et j'allai outremer avec ma mère pendant plusieurs mois; mais de nouveau le soulagement ne fur que temporaire. A l'âge de quinze ans, je subis certains tests médicaux, et l'on recommanda à mes parents de me faire suivre un régime particulier.
Pendant plusieurs années, tant que ces instructions diététiques furent suivies, je vécus une vie à peu près normale. Mais quand j'y désobéissais, par inadvertance ou volontairement, je souffrais cruellement pendant plusieurs jours, jusqu'à ce qu'on m'administrât finalement de la morphine pour m'apporter quelque soulagement.
Cependant le dessein de Dieu était évident, car quelques années plus tard, la Science Chrétienne me fur présentée à nouveau par une tante qui venait d'épouser un Scientiste. Ma tante me vit après une crise d'asthme et me dit qu'il n'était pas nécessaire que quiconque souffrît ainsi, et qu'on ne pouvait pas en réalité être privé d'un bien-être constant, car notre Dieu plein d'amour ne le permettrait jamais. Après nous avoir invités, mon mari et moi, au repas du jour d'Actions de grâces (qui allait comporter les aliments défendus), elle m'assura que Dieu m'avait donné la domination et la liberté.
Quand je fus chez eux, bien que je connusse très peu la Science à ce moment-là, je me rendis compte que ma tante et son mari priaient scientifiquement selon les enseignements de la Science Chrétienne. (Je me rendis compte plus tard qu'ils s'étaient efforcés de voir mon être spirituel réel en tant qu'enfant parfaite de Dieu.) Ce fut véritablement un repas d'Actions de grâces, car je fus complètement guérie de cet état asthmatique. Il n'a pas reparu et je continue à savourer toutes sortes d'aliments sans aucun mauvais effet. Ces parents ont reconnu ma véritable identité et grâce à cela j'ai éprouvé une liberté semblable à celle décrite par Mrs. Eddy dans l'allégorie du procès où un homme malade est divinement reconnu non coupable (Science et Santé, p. 442): « L'Amour divin avait banni la crainte. Homme Mortel, qui n'était plus malade ni en prison, s'en alla; ses pieds étaient “beaux sur les montagnes” comme les pieds de celui “qui apporte de bonnes nouvelles”. »
Depuis cette première guérison, j'ai eu beaucoup de preuves de l'omniprésence et de l'omnipotence de Dieu. Parmi celles-ci, il y eut la guérison de l'hygroma, de la grippe, de chevilles foulées, d'une côte cassée, de difficultés de relations, de fonds insuffisants. Ma prière est de voir davantage l'homme réel exprimé en moi et dans mes semblables, et de voir la création de Dieu devenir plus évidente sous toutes ses formes.
Huntington (New York), U.S.A.
