« Voilà une carte de David ! »
Les parents de David travaillaient dans le jardin lorsque le facteur leur remit la carte. Elle contenait une demande d’aide urgente et avait été expédiée trois jours plus tôt.
Le camp scout où David campait avec sa troupe était à peu près à une heure et demie de voiture de sa maison. Il était au plus profond d’une forêt de montagne, sans téléphone sauf en cas d’urgence, par exemple pour un incendie. Le courrier n’était relevé que tous les deux jours parce que le camp était situé dans un endroit isolé.
La demande d’aide de David ne donnait aucun détail mais semblait très sérieuse; ses parents décidèrent donc d’aller au camp voir comment il allait. Sur la route, ils se souvinrent que la devise des scouts est « Toujours prêt » et ils savaient que David, étant élève de l’École du Dimanche de la Science Chrétienne, étant particulièrement bien préparé à répondre à toute situation imprévue grâce aux vérités qu’il avait apprises en étudiant la Bible et le livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé de Mary Baker Eddy. Le fait qu’il priait chaque iour le préparait à tout.
Dans le Manuel de L’Église Mère, Mrs. Eddy donne cette règle: « Il sera du devoir de tout membre de cette Église de prier chaque jour: “Que Ton règne vienne”; que le règne de la Vérité, de la Vie et de l’Amour divins soit établi en moi, et élimine de moi tout péché; et puisse Ta parole enrichir les affections de toute l’humanité et la gouverner ! » Man., Art. VIII, Sect. 4.
Lorsque les parents de David arrivèrent au camp scout, ils constatèrent que l’endroit était débordant d’une saine activité. La première personne qu’ils rencontrèrent était « Doc » Morris, le chef scout de David. Doc était professeur à l’université et campait chaque année avec la troupe. Il sembla très étonné de les voir. Les parents de David mirent le chef scout au courant de la demande d’aide de leur fils. Il leur assura que tout allait bien. Ensuite il leur raconta l’historie qui était à l’origine de la carte de David.
Le camp des scouts n’était ouvert que depuis quelques jours lorsque, les uns après les autres, les garçons commencèrent à être malades. Beaucoup eurent peur, et bientôt David commença à se sentir malade. Au bout de peu de temps, il ne pouvait plus parler qu’à voix basse. Il alla voir Doc et le mit au courant de sa situation difficile. Le chef scout, sachant que David était étudiant de la Science Chrétienne, lui suggéra de s’installer sur le balcon de l’hôpital du camp avec sa Bible et Science et Santé et de penser à la situation comme on le lui avait enseigné à l’École du Dimanche. Il suggéra aussi que David avertisse ses parents pour leur demander de l’aide par la prière. C’est pourquoi David avait envoyé la carte à ses parents.
Au bout d’une heure environ, dit Doc, David était de retour, « il avait l’air tout à fait bien », et il pouvait parler en faisant un petit effort. Vers midi sa voix était tout à fait perceptible, et le soir elle était parfaitement claire.
Doc ajouta: « Et savez-vous, tous les garçons furent guéris d’une façon remarquable ! »
Plus tard, les parents de David purent le voir quelques instants entre ses tâches de scout. Ils lui demandèrent ce qu’il avait étudié pour arriver à une guérison si rapide.
Il dit: « Eh bien, la première chose que j’ai faite a été de prendre Science et Santé et de l’ouvrir à la fin, au chapitre intitulé « Les fruits de la Science Chrétienne » pour voir comment d’autres ont utilisé le livre d’étude pour se guérir. Et, un petit moment après, environ quarante-cinq minutes, je pense, je devins très reconnaissant d’avoir ce livre d’étude pour m’aider, et je me sentis tout à fait bien. Comme la matinée touchait à sa fin, je pensai que je ferais bien de rejoindre ma troupe. »
Plus tard, Doc commença à étudier la Science Chrétienne après avoir vu ce qui était arrivé à David. La guérison fit une grosse impression sur le camp. Un jour, un ami vint dans la tente de David lui demander d’emprunter « la trousse de secours ». David lui indiqua la trousse de secours de la troupe placée sur une des étagères de la cabane, mais l’autre scout dit: « Non, pas celle-là. Je veux dire Science et Santé ! »