La Science Chrétienne me fut présentée à un moment où j’en avais grand besoin. J’habitais une petite ville où j’étais connue sous le nom de squelette ambulant. Finalement mon mari devint tellement anxieux qu’il me conduisit dans une ville voisine pour y voir un médecin. Celui-ci me dit que j’avais un goitre interne. Il déclara qu’il me fallait subir une opération mais qu’il ne pourrait l’entreprendre. Il serait nécessaire de faire venir un spécialiste d’une ville assez éloignée. J’étais désespérée car j’avais deux jeunes enfants; les temps étaient durs et nous n’avions pas les moyens de faire face à cette dépense.
Une nouvelle venue dans notre ville vint me trouver et me dit que je pouvais être guérie par le pouvoir de Dieu, tel qu’il est compris en Science Chrétienne. J’étais désespérée, et elle était très bonne; alors je commençai à lire avec elle la Leçon biblique du Livret Trimestriel. Nous nous rencontrions une fois par semaine. Ces visites devinrent pour moi une grande source de joie. Ma pensée passa du désespoir à l’espérance, et au bout de quelques mois je fus en parfaite santé. J’étais au comble de la joie !
Quelques années plus tard, je me trouvai affligée comme la femme de la Bible (voir Luc 8:43–48). Je pensai que c’était quelque chose qu’il me faudrait supporter. Je travaillais activement dans une organisation féminine à la campagne et je fus invitée à assister à une réunion dans une autre province, mais je ne me sentais pas en état d’y aller car j’avais des hémorragies. Mon amie offrit de prier pour moi et insista avec fermeté pour que je me prépare à faire le voyage. Je fus encouragée à partir et lorsque j’arrivai à destination, j’étais parfaitement bien. Jamais cet état ne reparut.
Il y a plusieurs années, mon doigt fut pris dans la portière de ma voiture. Une amie qui était avec moi se tint à mes côtés, énonçant tranquillement la vérité de la totalité de Dieu. Mrs. Eddy déclare dans Science et Santé (p. 424): « Les accidents sont inconnus à Dieu, l’Entendement immortel, et nous devons abandonner la base mortelle de la croyance et nous unir à l’unique Entendement, afin de remplacer la notion de hasard par le vrai sens de la direction infaillible de Dieu et faire ainsi paraître l’harmonie. » La douleur était intense, mais elle cessa au bout de quelques minutes et je rejoignis les autres à la réunion de notre groupe, qui étudiait The Christian Science Monitor. Mon hôtesse banda ma main que je tins sur mes genoux, recouverte d’un mouchoir. Je sentis la chair déchirée reprendre sa place pendant que je m’asseyais et je lus quand vint mon tour. Je conduisis la voiture pour le retour chez moi, je lavai le doigt et le bandai, et je me rendis à l’église ce soir-là.
Je poursuivis mes tâches régulières mais j’étudiai des références de Mrs. Eddy sur Jésus dans le tombeau (Science et Santé, p. 44): « Il n’eut pas besoin de l’art d’un chirurgien pour guérir ses mains déchirées, panser la blessure de son flanc et ses pieds lacérés, pour pouvoir se servir de ses mains afin d’enlever les linges et le suaire, et pour faire usage de ses pieds comme par le passé.
« Était-ce chose surnaturelle que le Dieu de la nature soutînt Jésus dans sa démonstration du pouvoir dont l’homme est véritablement doué ? »
Il n’y avait aucun ressentiment dans ma pensée, simplement une tranquille assurance du pouvoir guérisseur de Dieu, et le doigt fut guéri sans points de suture ou éclisses.
Ces guérisons n’en sont que quelques-unes parmi les nombreuses que j’ai eues. Je suis très reconnaissante au sujet de la Science Chrétienne et de notre bien-aimée Leader, Mrs. Eddy, qui travailla péniblement pendant des années pour nous donner ce merveilleux aperçu du pouvoir guérisseur de Dieu et de la mission de Christ Jésus dans le monde.
Il a été pourvu à chacun de mes besoins, parfois par mes propres prières. J’ai eu à faire face à des difficultés lorsque j’eus à remplir des postes pour lesquels je ne me sentais pas préparée, mais avec l’aide de
Dieu, j’ai vaincu les prétentions erronées d’inaptitude. Je me suis sentie fortifiée par l’inspiration de notre grand Guide, Christ Jésus, qui dit (Jean 5:30): « Je ne puis rien faire de moi-même », et de Paul qui déclare (Phil. 2:13): « Car c’est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir. »
West Vancouver (Colombie britannique), Canada