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Quand un ami a besoin d'aide

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 1979


Parfois la compassion que nous ressentons pour ceux qui ont besoin d’aide est si grande que nous voudrions faire n’importe quoi pour eux. Nous sommes prêts à veiller toute la nuit, si nécessaire, à prendre une peine infinie pour préparer des repas appétissants, à faire des courses et à rendre toutes sortes de services personnels.

Mais si ces amis reçoivent des soins médicaux et que nous sommes Scientistes Chrétiens, nous hésitons parfois à leur offrir plutôt l’aide spirituelle que nous considérons naturelle pour nous-mêmes. Dans d’autres cas, nous pouvons être peu disposés à proposer à nos amis de prier pour eux — de leur donner un traitement en Science Chrétienne — ou de demander à un praticien de la Science Chrétienne de le faire, de peur que notre proposition ne soit pas bien accueillie.

Il se peut même que nous hésitions à leur offrir de lire le livre d’étude de la Science Chrétienne afin qu’ils puissent découvrir comment s’aider eux-mêmes. Bien des gens ont été guéris par la simple lecture du livre d’étude, Science et Santé de Mrs. Eddy. Ne semble-t-il pas étrange que nous soyons si peu disposés à offrir les vérités curatives qu’il contient à la place de soins médicaux, bien que nous ayons peut-être eu, dans notre vie, de multiples preuves de leur efficacité dans la guérison de la maladie ?

Bien sûr, nous qui sommes Scientistes Chrétiens, nous ne devrions pas donner de l’aide métaphysique sans discrimination. En règle générale, nous ne devons pas traiter ceux qui n’ont pas demandé de l’aide en Science Chrétienne ou qui ont choisi de recevoir des soins médicaux. Il y a des exceptions, en cas d’accident par exemple, quand une aide urgente est nécessaire et qu’aucune autre assistance ne se trouve sous la main, mais généralement, nous ne devrions pas traiter les autres, ou demander à quelqu’un d’autre de les traiter, sans qu’ils le demandent eux-mêmes spécifiquement. Mrs. Eddy écrit: « Lorsque vous pénétrez mentalement dans l’enclos privé de la pensée humaine, vous devriez vous assurer que la personne avec laquelle vous êtes en rapport le désire. » Et plus loin, elle continue: « Une exception quelconque à cette vieille règle salutaire: “Occupez-vous de vos affaires”, est rare. » Écrits divers, p. 282;

Mais nous pouvons savoir que cette directive n’élimine en rien nos pensées de prière concernant la situation en question. En fait, s’occuper de ses propres affaires signifie nécessairement libérer sa propre conscience de pensées dissemblables à Dieu et ainsi obéir à chaque instant à ce que Dieu, le Principe divin, exige de nous tous.

Le premier commandement exige que nous reconnaissions à chaque instant l’existence d’un seul Dieu, un seul pouvoir, une seule présence et une seule activité, qui est le bien — la Vie, la Vérité et l’Amour. Une telle reconnaissance signifie que nous devons nier l’existence de tout autre pouvoir. Nous devons savoir que l’apparition d’une influence mauvaise et destructive est invariablement une illusion. Nous devons immanquablement rejeter le mal comme irréel toutes les fois et partout où il prétend exister; à sa place, nous devons affirmer la présence de Dieu et de Son idée parfaite gouvernée par Sa loi d’harmonie.

Cette dénégation du mal et cette affirmation du bien ont pour résultat de dissiper la crainte et ses effets sur le corps. Tout d’abord cette démarche détruit la pensée que la maladie et la discordance ont une cause et sont réelles, puis elle efface leur manifestation dans l’existence humaine.

Si nous avons le devoir de nier pour nous-mêmes que le mal existe, et d’affirmer au contraire que Dieu, en fait, est le seul pouvoir, assurément, lorsque nos amis semblent se trouver sous le contrôle du mal, souffrant de maladie ou de discordance, nous avons également le devoir de nier l’activité du mal et d’affirmer que Dieu, le bien, les gouverne. Christ Jésus insista: « Tu aimeras ton prochain comme toi- même. » Matth. 19:19; La suggestion qu’il existe un pouvoir négatif quelconque doit être réfutée partout où il semble se manifester dans le monde ou sous quelque déguisement qu’il puisse revêtir. Même la suggestion négative qui nous ferait hésiter à aider les autres de cette façon doit être détruite si nous voulons rester fidèles à notre compréhension de la totalité de Dieu, l’Amour.

Cette façon d’être fidèle à Dieu n’empiète pas sur les droits des autres. Rendre témoignage au fait que tous les enfants de Dieu sont parfaits, créés et maintenus à Sa ressemblance, ne peut faire de mal à personne. Chacun a le droit de choisir sa propre méthode de guérison — à condition qu’il n’enfreigne pas la loi du pays ou ne mette pas les autres en danger — mais les Scientistes Chrétiens, tout en témoignant aux autres une sollicitude pleine d’amour aux moments difficiles, ne sont pas obligés d’épouser leurs croyances matérielles concernant la maladie et son remède. Ils doivent continuer à rester fidèles à la compréhension que Dieu, le bien, est le seul pouvoir et que Sa création est à jamais harmonieuse; sinon ils manquent de fidélité envers leur idéal.

L’intégrité d’un Scientiste Chrétien, sa fidélité à Dieu et son affirmation impersonnelle de ce qu’il sait être la vérité sur la totalité de Dieu et la perfection de Sa création, peut avoir pour résultat l’afflux dans sa conscience d’une lumière spirituelle qui illumine non seulement sa propre pensée mais la vie de ceux qui l’entourent. Sans empiéter sur la pensée d’un autre, en maintenant simplement sa propre compréhension de la vérité spirituelle, il peut être le canal par lequel un ami trouvera la guérison. S’il en est ainsi, le Scientiste Chrétien s’en réjouira, car il saura que le pouvoir de la compréhension que Dieu est tout, a une fois de plus été démontré, même si le patient ne reconnaît pas nécessairement que Dieu est le pouvoir guérisseur, et ne Le remercie pas.

Nous pouvons toujours savoir que Dieu veille à ce que Ses enfants soient en sécurité et bien portants, et nous ne devrions pas redouter d’offrir cette compréhension à ceux de nos amis qui paraissent pour l’instant l’ignorer. Se référant aux millions de personnes sans préjugés qui aujourd’hui dans le monde cherchent la Vérité, Mrs. Eddy écrit: « Donnez-leur un verre d’eau froide au nom du Christ, et ne craignez nullement les conséquences de votre bonne action. » Et elle ajoute plus loin: « Ceux qui seront prêts à recevoir les bienfaits que vous dispensez rendront grâces. » Science et Santé, p. 570.

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