Lorsque j’avais douze ans, nous avions enfourché ensemble, mon ami et moi, une bicyclette à trois vitesses. Nous descendions une côte, lorsque je perdis l’équilibre, tandis que mon ami, qui tenait le guidon, sauta. Tout cela se passa si rapidement que je ne réagis pas assez vite pour me rappeler quelques-unes des vérités que j’avais apprises à l’École du Dimanche de la Science Chrétienne. En tombant, je me blessai à la tête. Mon grand-père qui, au même moment, se trouvait dans les parages au volant de sa voiture, s’arrêta pour examiner ma blessure, et me dit que ma tête nécessitait des points de suture. Je le convainquis de me ramener à la maison au lieu de me conduire à l’hôpital.
Lorsque j’arrivai chez moi, ma mère appela un praticien de la Science Chrétienne, en lui demandant de m’aider par la prière. Ma mère désirait couper mes cheveux autour de la plaie, mais je ne voulus pas la laisser faire et l’assurai que cela n’était pas nécessaire.
Ma mère et moi, nous lûmes des passages de Science et Santé de Mrs. Eddy. Nous lûmes « l’exposé scientifique de l’être », afin d’avoir une idée plus claire de la véritable identité de l’homme en tant qu’enfant parfait de Dieu — non matériel, mais une idée spirituelle de Dieu. Voici les deux dernières phrases (p. 468): « L’Esprit est Dieu, et l’homme est Son image et Sa ressemblance. Donc, l’homme n’est pas matériel; il est spirituel. »
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