Il y a plusieurs années, trois amies et moi nous décidâmes de faire des...

Il y a plusieurs années, trois amies et moi nous décidâmes de faire des ascensions dans les Alpes pendant l’été. Nous nous entraînâmes à l’avance, pendant plusieurs mois, chaque fois que nous disposions d’un moment, nous préparant à une escalade quotidienne de huit à dix heures au minimum. Nous transportions non seulement notre lourd équipement personnel, mais encore des provisions et du bois pour faire du feu.

Trois semaines avant le jour fixé pour le départ, je me réveillai, un matin, souffrant terriblement et dans l’impossibilité de me mouvoir. Comme je suis fonctionnaire municipale, un examen médical était obligatoire et un médecin fut appelé. Il diagnostiqua une crise aiguë de sciatique. Un spécialiste confirma ce diagnostic, ajoutant que dans mon cas je serais dans l’impossibilité de marcher pendant au moins trois semaines et incapable d’escalader des montagnes, de sorte que nos préparatifs devaient être annulés. Il dit aussi qu’une rechute était inévitable si j’entreprenais une ascension en montagne.

Après avoir entendu son verdict, me sentant libérée de toute autre contrainte sur le plan médical, je téléphonai immédiatement à une praticienne de la Science Chrétienne et lui demandai de m’aider. Elle me conseilla d’étudier le procès allégorique dans Science et Santé de Mrs. Eddy, aux pages 430 à 442. Je ne devais, en aucune façon, accepter le verdict de la « Cour de l’Esprit » mais en appeler directement à la « Cour de l’Esprit ». Elle m’expliqua clairement que, quel que soit le nombre de témoins cités par Fausse Croyance, il s’agit toujours de faux témoins. La Cour de l’Erreur n’a aucune juridiction sur l’homme parfait de la création de Dieu et, par conséquent, ne peut pas le condamner à la souffrance ou à l’incapacité. Je savais qu’aucune loi spirituelle n’avait été enfreinte et que, dans le royaume de Dieu, il n’y a pas de lois physiques pouvant être enfreintes. Ainsi que l’affirme le Président de la Cour Suprême (p. 441): « Au tribunal de l’Esprit divin, nous n’avons pas de cas de maladie à juger. Là l’Homme est déclaré innocent de l’infraction aux lois physiques, attendu qu’il n’existe pas de telles lois. » Je fus complètement guérie trois jours plus tard, et nous passâmes notre été comme nous l’avions projeté. Bien que notre ascension eût lieu la plupart du temps au milieu de tempêtes de neige, nous enfonçant souvent jusqu’à la ceinture dans la neige fraîchement tombée, il n’y eut pas de séquelles; en réalité, la maladie s’était simplement évanouie. Véritablement, ainsi que Mrs. Eddy le dit en concluant son allégorie (p. 442): « Homme Mortel, qui n’était plus malade ni en prison, s’en alla; ses pieds étaient “beaux sur les montagnes” comme les pieds de celui “qui apporte de bonnes nouvelles”. » Depuis lors, j’ai pris part à de nombreuses compétitions de ski de fond, et me suis livrée à de multiples ascensions en montagne et la guérison est demeurée permanente.