Une nuit, j'étais alors dans ma quatre-vingt-huitième année, un membre de ma famille me découvrit inconsciente, étendue sur le plancher de ma chambre à coucher. Je souffrais d'une congestion pulmonaire sérieuse et ma respiration était rauque et très difficile. On appela une praticienne de la Science Chrétienne et elle prit immédiatement des dispositions pour me faire transporter dans une maison de santé pour Scientistes Chrétiens proche de mon domicile. Là, je reçus immédiatement les soins les plus experts, qui furent poursuivis avec un dévouement inlassable pendant trois semaines. Durant le même temps, la praticienne continua de m'aider par la prière et vint me voir à la maison de santé, où elle m'encouragea à prier pour moi-même.
La praticienne insista fermement sur le fait que lorsque je pensais à l'homme, je devais penser qu'il est l'expression même de Dieu; finalement son insistance commença à m'éveiller. Je compris que lorsque je pensais à moi, je pensais en réalité à l'expression divine du bien et non pas à une mortelle âgée dont la vigueur et les facultés pouvaient décliner.
Durant la période de guérison qui se déroula harmonieusement à la maison de santé, je méditai sur ce qui précède, de sorte que j'eus peu de temps pour me laisser aller à la crainte, à la solitude, à l'apitoyement sur moi-même ou à la mélancolie. Alors que j'étudiais avec zèle les Leçons bibliques indiquées dans le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne et que j'assistais aux services et aux séances de chant de cantiques organisés pour nous avec amour à la maison de santé, je commençai à discerner que tout ce qui est vrai à mon sujet ou au sujet des autres patients, du personnel ou de toute personne que je connaissais ou avais connue, c'est ce que Dieu connaît concernant chacun de nous. Prenant nettement conscience de ce fait spirituel concernant l'homme créé par Dieu, le seul homme qui soit, je fus capable de faire chaque jour des progrès en changeant radicalement le concept que j'avais de moi-même et les concepts non scientifiques que j'entretenais des autres, et auxquels je m'étais attachée sans y penser pendant plus d'un demisiècle.
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