Le simple fait que Dieu sait implique des possibilités illimitées de guérison.
Tout ce qui peut être connu dans le royaume infini de la réalité est ce que l'Entendement divin sait. Dieu est l'Entendement. Il est l'unique Entendement. Et l'Entendement sait tout. C'est ce que l'Entendement sait qui constitue la réalité. En d'autres termes, Dieu et Ses idées constituent la substance de tout être véritable.
L'homme est idée — idée spirituelle. L'homme est ce que l'Entendement infini, toujours présent, connaît. Votre être véritable est une idée divine que l'Entendement infini connaît à jamais. Vous existez parce que Dieu connaît. Vous ne pouvez jamais cesser d'exister, parce que Dieu ne peut jamais cesser de connaître. Mrs. Eddy écrit: « Pour Dieu, connaître c'est être; c'est-à-dire que ce qu'Il connaît doit vraiment et éternellement exister. » Non et Oui, p. 16;
Si l'homme était un mortel, l'Entendement ne le connaîtrait pas, puisque l'Entendement est parfait et que cette perfection constitue la totalité de la réalité. L'infinité de la perfection ne laisse aucune place pour son opposé. L'Entendement ne possède pas d'idées mortelles. Il a des idées pures et parfaites. Les enfants de Dieu expriment Sa nature parfaite. Chacun d'eux manifeste individuellement l'unique conscience divine et infaillible.
Quelle est la portée pratique de ces faits ? Ils nous indiquent assurément que les mortels sont loin de voir les choses comme elles sont. Nous supposons que nous avons notre propre entendement personnel et ensuite nous essayons de connaître Dieu — nous essayons de Le percevoir et de Le comprendre au moyen de ce prétendu entendement. Mais Dieu est l'Entendement. Au lieu d'essayer de connaître Dieu au moyen d'un entendement mortel limité et ignorant, notre but est d'être ce que l'Entendement connaît. Ce but est d'être la représentation spécifique et unique que l'Entendement entend que nous soyons.
Toute la gamme des discordances mortelles provient de la fausse supposition que nous sommes de petits dieux — c'est-à-dire, que nous avons notre propre entendement et que notre connaissance découle de cet entendement. Toute la gamme de l'harmonie provient de la prise de conscience qu'il n'existe qu'un seul Entendement et que cet Entendement est la source de toute connaissance. Bien qu'il puisse sembler qu'un entendement personnel s'efforce de savoir, ce sens personnel étriqué est plutôt constitué de croyance aveugle, d'étonnement, d'opinions, de crainte, d'interrogations. Nous lisons dans le livre d'étude de la Science Chrétienne, écrit par Mrs. Eddy, la déclaration suivante: « L'Esprit est l'Ego qui ne rêve jamais, mais qui comprend toutes choses; qui ne se trompe jamais, et qui est toujours conscient; qui ne croit jamais, mais qui sait... » Science et Santé, p. 250;
Une pleine compréhension du fait que Dieu sait nous libère complètement de tout élément de limitation — de la matérialité elle-même. Une compréhension naissante du fait que Dieu sait guérit les conditions mortelles discordantes.
Peut-être avons-nous une décision à prendre et ne savons-nous pas au juste quelle est la meilleure direction à suivre. Ce dont nous avons surtout besoin, ce n'est pas de choisir une option humaine parmi tant d'autres. C'est plutôt de céder au fait que Dieu sait. Il ne connaît rien de la mortalité et de ses discordances. Il connaît la présence infinie de la perfection. Il connaît la direction infaillible de la réalité. Ce que nous appelons un état d'indécision comprenant peut-être certaines inconnues est en fait uniquement la croyance que l'Entendement toujours présent fait défaut, qu'un élément de ce qui est inconnu a trouvé à se loger.
Lorsque nous sommes assez humbles pour abandonner la croyance à un entendement séparé, nous nous libérons des limitations. Lorsque nous reconnaissons que notre véritable identité est ce que Dieu connaît, nous parvenons à exprimer la certitude et l'assurance, la confiance et la conviction. Ces qualités proviennent de l'Entendement. Elles nous renseignent sur la nature de l'Entendement. Nous avons tout d'abord besoin de prendre conscience de notre union avec Dieu — et non d'atteindre un but humain. Mais notre amour pour Dieu, notre compréhension plus claire de Dieu et de la relation qui nous unit à Lui, bénissent toujours les conditions humaines. Nous voyons quels sont les pas que nous devons faire. Nous reconnaissons quelle est la direction la plus utile à prendre et parfois, c'est une direction à laquelle nous n'avions pas pensé.
Lorsque surviennent des désaccords, ceux-ci sont trop souvent « résolus » par l'exercice d'une volonté sur une autre. Chacun croit savoir ce qui est le plus juste ou le mieux. Mais Dieu sait. Personne n'a raison à moins de prendre conscience du fait que Dieu sait. Il n'y a pas de conflit dans l'unique Entendement — pas de rupture, pas de heurts. L'Entendement sait que l'homme exprime l'amour. L'Entendement sait que la paix est suprême. Quand nous voulons bien admettre que nous sommes maintenant même ce que l'Entendement connaît, les scissions cesseront de paraître réelles.
Dieu ne connaît que le bien. Il ne peut connaître la maladie. Ses idées ne sont jamais malades. Elles sont saines et bonnes. Elles expriment la santé de façon permanente parce qu'il n'existe rien dans la totalité de Dieu qui permette l'existence du mal. La maladie est la supposition que Dieu peut connaître le mal. Si Dieu est Tout — et Il est tout — le mal devrait donc avoir son origine en Lui. Dieu devrait connaître le mal. Mais Dieu est infiniment bon. Il ne connaît pas le mal et par conséquent le mal ne peut être connu. Mrs. Eddy écrit: « L'erreur dit que la connaissance de toutes choses implique la nécessité de connaître le mal, que c'est déshonorer Dieu de prétendre qu'Il ignore quoi que ce soit; mais Dieu dit, au sujet de ce fruit de l'arbre de la connaissance à la fois du bien et du mal: “Le jour où tu en mangeras, tu mourras.” Si Dieu est le bien infini, Il ne connaît rien d'autre que le bien; s'Il connaissait quoi que ce soit d'autre, Il ne serait pas infini. L'Entendement infini ne connaît rien en dehors de Lui-même ou d'Elle-même. » Écrits divers, p. 367.
Quel que soit le défi qui s'offre à nous, la solution consiste à abandonner la croyance que nous sommes personnellement responsables de la connaissance qui semble provenir d'un entendement mortel ou que nous y sommes inéluctablement liés. Il n'y a qu'un Entendement et cet Entendement est Dieu. Il connaît tout ce qu'il faut connaître — tout ce qui peut être connu. Ce qu'Il connaît est parfait. Notre véritable nature, l'homme réel, est une idée pure que Dieu connaît.
